Il ne restait plus que cela ! Le député Famara Senghor, l’agresseur du député Me El Hadji Diouf a, selon des sources dignes de foi, reçu un véhicule tout neuf de la part du président de la République, Me Abdoulaye Wade en guise de «récompense». Nos sources renseignent que le «cadeau» lui a été offert quelques jours après l’agression du député El Hadji Diouf, à qui son bourreau reproche son opposition farouche au projet de loi relatif au ticket à la Présidentielle de 2012. Joint par téléphone, le député Famara Senghor n’a ni confirmé ni infirmé. «Je me trouve à Dagana dans un deuil ; je vous répondrai à mon retour», se contente-t-il de répondre. Et notre insistance n’y fera rien. «Attends que je revienne ! On va parler de toi à moi», promet-il avec un brin de rire perceptible à travers le téléphone.
En tout cas, cet acte de Me Wade a mis mal à l’aise certains députés libéraux contactés. Sous le couvert de l’anonymat, un député de la Coalition Sopi regrette : «Franchement, je ne m’explique pas le geste du Président. Comment on peut offrir un véhicule à un député qui a agressé son collègue ? C’est une manière d’encourager la violence au sein de l’Hémicycle.» Pour rappel, lors de la réunion du Groupe parlementaire libéral et démocratique, le 12 juillet 2012, le député Famara Senghor, qui voit en son collègue de l’Hémicycle, Me El Hadji Diouf, un «ennemi», s’est opposé à la prise de parole de ce dernier. Face à la détermination de l’avocat, M. Senghor s’est alors jeté sur lui avant de le rouer de coups, là où Doudou Wade, président du groupe parlementaire parle de «bagarre». Et comme s’il avait accompli la «mission» qu’on lui avait confiée, le bourreau de Me El Hadji Diouf a été fortement ovationné, avant-hier à son arrivée à l’hôtel Les Almadies, à l’occasion de la rencontre entre le Président Wade et les élus locaux. Mais cela n’est que symptomatique pour un parti qui semble faire de la violence un moyen d’expression. L’on se souvient qu’après l’agression aux marteaux contre le responsable du Jëf-Jël Talla Sylla, en 2004, le président de la République, violant le secret médical, avait soutenu que l’agressé n’avait eu que des «contusions». A ce jour, aucune poursuite n’a eu lieu contre les agresseurs pourtant identifiés de Talla Sylla. Que dire des saccages contre les locaux des journaux L’As et 24h Chrono dont Farba Sehgnor était le commanditaire. L’on se rappelle aussi du fameux conseil de Wade, alors opposant, aux jeunes face aux forces de l’ordre. Il leur disait précisément de ne pas fuir face aux policiers et de prendre des chaînes de vélo pour les affronter.
lequotidien.sn
En tout cas, cet acte de Me Wade a mis mal à l’aise certains députés libéraux contactés. Sous le couvert de l’anonymat, un député de la Coalition Sopi regrette : «Franchement, je ne m’explique pas le geste du Président. Comment on peut offrir un véhicule à un député qui a agressé son collègue ? C’est une manière d’encourager la violence au sein de l’Hémicycle.» Pour rappel, lors de la réunion du Groupe parlementaire libéral et démocratique, le 12 juillet 2012, le député Famara Senghor, qui voit en son collègue de l’Hémicycle, Me El Hadji Diouf, un «ennemi», s’est opposé à la prise de parole de ce dernier. Face à la détermination de l’avocat, M. Senghor s’est alors jeté sur lui avant de le rouer de coups, là où Doudou Wade, président du groupe parlementaire parle de «bagarre». Et comme s’il avait accompli la «mission» qu’on lui avait confiée, le bourreau de Me El Hadji Diouf a été fortement ovationné, avant-hier à son arrivée à l’hôtel Les Almadies, à l’occasion de la rencontre entre le Président Wade et les élus locaux. Mais cela n’est que symptomatique pour un parti qui semble faire de la violence un moyen d’expression. L’on se souvient qu’après l’agression aux marteaux contre le responsable du Jëf-Jël Talla Sylla, en 2004, le président de la République, violant le secret médical, avait soutenu que l’agressé n’avait eu que des «contusions». A ce jour, aucune poursuite n’a eu lieu contre les agresseurs pourtant identifiés de Talla Sylla. Que dire des saccages contre les locaux des journaux L’As et 24h Chrono dont Farba Sehgnor était le commanditaire. L’on se rappelle aussi du fameux conseil de Wade, alors opposant, aux jeunes face aux forces de l’ordre. Il leur disait précisément de ne pas fuir face aux policiers et de prendre des chaînes de vélo pour les affronter.
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