Sous cet angle, la prise en charge, des enfants internés dans le Dahra, constitue l’une des principales difficultés auxquelles l’école coranique est confrontée. En effet, elle ne bénéficie d’aucune aide venant de l’Etat, depuis le départ du député maire de Bambey, Mme Aida Mbodj, du ministère de famille. « L’Etat nous octroyait chaque année deux millions, mais nous ne recevons plus cette subvention depuis le départ de Aida Mbodj », lance Fallou Lo. Aussi, pour la prise en charge des talibés, les responsables du Dahra, en compagnie de certains talibés pratiquent l’agriculture. En plus, l’agriculture participe à la formation des enfants, pour leur permettre d’avoir un métier au moment de quitter le Dahra. « Quelle que soit la récolte, elle ne peut couvrir plus de 10% des besoins en nourritures », note toujours Fallou Lo. Les seules aides conséquentes, du Dahra, viennent de l’association des anciens de l’institut Amadou Sakhir Lo de Coki, nom avec lequel le Dahra a été baptisé, et de quelques bonnes volontés comme le directeur général de CCBM Serigne Mboup. « Les habitants des environs contribuent aussi à la prise en charge des enfants avec le systèmes de parrainage ».
Violence sur les enfants et promiscuité
Les enfants qui vivent dans le Dahra ne sont pas victimes de violences, selon le maître coranique, Fallou Lo et quelques talibés interrogés sur le sujet. Ces derniers assurent qu’ils sont bien traités, à la limite du possible. Même s’ils ne sont pas choyés comme dans leurs foyers, ils ne sont pas pour autant maltraités. « Il n’y a pas de violences exercées sur les enfants ici, mais le Dahra ne peut pas être comme une maison familiale. Nous avons nos méthodes d’éducation que tous les enfants doivent suivre», ajoute M. Fallou Lo. Sur un autre registre, la promiscuité est aussi une réelle préoccupation au Dahra de Coki. En effet, l’institut ne dispose que de quelques bâtiments pour ses trois mille et quelques étudiants. « Nous avons des terrains destinés à l’extension du Dahra mais les fonds ne sont pas disponibles. On n’a pas les moyens », poursuit notre interlocuteur. A cet effet, l’assemblée générale des anciens du Dahra est organisée chaque année, au mois de septembre, à Coki. Une occasion choisie par ces derniers pour appeler l’Etat et les bonnes volontés à soutenir le Dahra.
Infections respiratoires aigues et affections dermatologiques : principales maladies des résidents du Dahra
Les risques sanitaires sont souvent liés aux infections respiratoires aigues, aux affections dermatologiques et au choléra, même si beaucoup d’efforts sont faits actuellement au niveau du Dahra. Ces maladies sont causées par la promiscuité. « Les affections dermatologiques, comme la gale sont très fréquentes en zone de promiscuité ». Le Dahra de Coki abrite un poste de santé, avec deux infirmiers. En plus, des consultations périodiques sont organisées par d’anciens pensionnaires du Dahra devenus professionnels de santé. Les médicaments sont aussi disponibles, même s’il y a parfois des ruptures de stock. Le fondateur du Dahra de Coki, Serigne Amadou Sakhir Lo, est décédé rn 1988 et l’actuel directeur, Serigne Makhtar Nar Lo, compte perpétuer son œuvre en aidant des enfants et des jeunes de toutes les nationalités à assimiler le Saint Coran. Cette formation dure entre trois et quatre ans.
Anta Nar Ndiaye
Violence sur les enfants et promiscuité
Les enfants qui vivent dans le Dahra ne sont pas victimes de violences, selon le maître coranique, Fallou Lo et quelques talibés interrogés sur le sujet. Ces derniers assurent qu’ils sont bien traités, à la limite du possible. Même s’ils ne sont pas choyés comme dans leurs foyers, ils ne sont pas pour autant maltraités. « Il n’y a pas de violences exercées sur les enfants ici, mais le Dahra ne peut pas être comme une maison familiale. Nous avons nos méthodes d’éducation que tous les enfants doivent suivre», ajoute M. Fallou Lo. Sur un autre registre, la promiscuité est aussi une réelle préoccupation au Dahra de Coki. En effet, l’institut ne dispose que de quelques bâtiments pour ses trois mille et quelques étudiants. « Nous avons des terrains destinés à l’extension du Dahra mais les fonds ne sont pas disponibles. On n’a pas les moyens », poursuit notre interlocuteur. A cet effet, l’assemblée générale des anciens du Dahra est organisée chaque année, au mois de septembre, à Coki. Une occasion choisie par ces derniers pour appeler l’Etat et les bonnes volontés à soutenir le Dahra.
Infections respiratoires aigues et affections dermatologiques : principales maladies des résidents du Dahra
Les risques sanitaires sont souvent liés aux infections respiratoires aigues, aux affections dermatologiques et au choléra, même si beaucoup d’efforts sont faits actuellement au niveau du Dahra. Ces maladies sont causées par la promiscuité. « Les affections dermatologiques, comme la gale sont très fréquentes en zone de promiscuité ». Le Dahra de Coki abrite un poste de santé, avec deux infirmiers. En plus, des consultations périodiques sont organisées par d’anciens pensionnaires du Dahra devenus professionnels de santé. Les médicaments sont aussi disponibles, même s’il y a parfois des ruptures de stock. Le fondateur du Dahra de Coki, Serigne Amadou Sakhir Lo, est décédé rn 1988 et l’actuel directeur, Serigne Makhtar Nar Lo, compte perpétuer son œuvre en aidant des enfants et des jeunes de toutes les nationalités à assimiler le Saint Coran. Cette formation dure entre trois et quatre ans.
Anta Nar Ndiaye