La direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a dévoilé, hier 23 décembre 2021, les résultats de la balance des paiements du Sénégal au titre de l’année 2020 qui font ressortir un solde global déficitaire de 91,5 milliards de francs Cfa contre un excédent de 145,9 milliards en 2019. En perspectives, le solde global de la balance des paiements est projeté en excédent de 393 milliards en 2021.
Source : https://www.lejecos.com/Apres-un-deficit-de-915-mi...
« La résilience de l’économie sénégalaise a été démontrée avec un taux de croissance du Produit intérieur brut (Pib) demeuré positif (1,5% Ndlr) alors que nombre de pays ont vu leur économie entrée en récession », constate d’emblée le directeur national de la Bceao pour le Sénégal.
Ahmadou Al Amine Lo qui présidait, ce matin, avec le ministre des finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo, indique que ce résultat a été obtenu grâce aux actions conjuguées de la politique budgétaire et de celle monétaire.
Dans ce contexte international difficile et grâce aux politiques contra cycliques du gouvernement sénégalais et de la Bceao, M. Lo confie que la balance des paiements du Sénégal au titre de l’année 2020, fait ressortir que les comptes extérieurs ont été particulièrement résilients au regard des évolutions constatées.
D’abord, fait-il savoir, cette résilience se traduit par un recul moins prononcé des exportations relativement aux importations, ensuite par des envois de migrants en quasi stabilité à 9,6% du Pib, une par une hausse des Investissements directs étrangers (Ide) qui ont principalement bénéficié aux secteurs pétrolier et gazier.
A ‘en croire, ces Ide se sont reflétés sur le profil du compte de services dont la forte dégradation est principalement imputable aux prestations de services dans le cadre des projets gazier Grand tortue ahmeyim (Gta) et pétrolier Sangomar et, dans une moindre mesure, à la contraction du poste voyage en rapport avec la réduction de l’activité touristique.
En définitive, Ahmadou Almine Lo renseigne qu’au regard des impacts de la pandémie à Covid-19, le solde global de la balance des paiements est naturellement ressorti déficitaire de 91,5 milliards de francs Cfa en 2020 contre un excédent de 145,9 milliards en 2019.
Aussi, note le Dn de la Bceao pour le Sénégal, le solde négatif de la balance des transactions courantes s’est, certes, creusé mais dans le contexte d’une dynamique d’investissements productifs dans les secteurs pétrolier et gazier qui augure une forte baisse attendue au cours des prochaines années.
Le solde global de la balance des paiements projeté en excédent de 393 milliards en 2021
Au regard des perspectives économiques favorables du Sénégal au titre de l’année 2021, M. Lo signale que le solde global de la balance des paiements est projeté en excédent de 393 milliards sous l’effet d’une réduction du déficit du compte des services et d‘une augmentation des ressources mobilisées à l’international.
Dans la même lancée, il renchérit que le déficit de la balance courante rapporté au Pib, quant à elle, se détériorerait de 0,9 point de pourcentage pour s’établir à 11,7% du Pib en 2021, en relation avec la poursuite des importations de services de recherche et développement et de construction dans le cadre de la mise en œuvre des projets pétrolier et gazier.
Il relève, enfin, que le déficit devrait encore poursuivre sa dynamique haussière en 2022 avant d’amorcer une amélioration très sensible à compter de l’année 2023 avec le démarrage de l’exploitation du pétrole et du gaz.
Bassirou MBAYE
Ahmadou Al Amine Lo qui présidait, ce matin, avec le ministre des finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo, indique que ce résultat a été obtenu grâce aux actions conjuguées de la politique budgétaire et de celle monétaire.
Dans ce contexte international difficile et grâce aux politiques contra cycliques du gouvernement sénégalais et de la Bceao, M. Lo confie que la balance des paiements du Sénégal au titre de l’année 2020, fait ressortir que les comptes extérieurs ont été particulièrement résilients au regard des évolutions constatées.
D’abord, fait-il savoir, cette résilience se traduit par un recul moins prononcé des exportations relativement aux importations, ensuite par des envois de migrants en quasi stabilité à 9,6% du Pib, une par une hausse des Investissements directs étrangers (Ide) qui ont principalement bénéficié aux secteurs pétrolier et gazier.
A ‘en croire, ces Ide se sont reflétés sur le profil du compte de services dont la forte dégradation est principalement imputable aux prestations de services dans le cadre des projets gazier Grand tortue ahmeyim (Gta) et pétrolier Sangomar et, dans une moindre mesure, à la contraction du poste voyage en rapport avec la réduction de l’activité touristique.
En définitive, Ahmadou Almine Lo renseigne qu’au regard des impacts de la pandémie à Covid-19, le solde global de la balance des paiements est naturellement ressorti déficitaire de 91,5 milliards de francs Cfa en 2020 contre un excédent de 145,9 milliards en 2019.
Aussi, note le Dn de la Bceao pour le Sénégal, le solde négatif de la balance des transactions courantes s’est, certes, creusé mais dans le contexte d’une dynamique d’investissements productifs dans les secteurs pétrolier et gazier qui augure une forte baisse attendue au cours des prochaines années.
Le solde global de la balance des paiements projeté en excédent de 393 milliards en 2021
Au regard des perspectives économiques favorables du Sénégal au titre de l’année 2021, M. Lo signale que le solde global de la balance des paiements est projeté en excédent de 393 milliards sous l’effet d’une réduction du déficit du compte des services et d‘une augmentation des ressources mobilisées à l’international.
Dans la même lancée, il renchérit que le déficit de la balance courante rapporté au Pib, quant à elle, se détériorerait de 0,9 point de pourcentage pour s’établir à 11,7% du Pib en 2021, en relation avec la poursuite des importations de services de recherche et développement et de construction dans le cadre de la mise en œuvre des projets pétrolier et gazier.
Il relève, enfin, que le déficit devrait encore poursuivre sa dynamique haussière en 2022 avant d’amorcer une amélioration très sensible à compter de l’année 2023 avec le démarrage de l’exploitation du pétrole et du gaz.
Bassirou MBAYE
Source : https://www.lejecos.com/Apres-un-deficit-de-915-mi...