Du toupet, El Hadj Malick Sambe n’en manque pas. Pour se faire de l’argent, l’homme de 28 ans a décidé de se faire passer pour l’ex-international sénégalais Souleymane Camara. Comme mode opératoire, il a créé une page Facebook avec le nom et la photo du sportif. A travers cette supercherie, l’homme, au teint foncé, qui n’a aucun trait avec le footballeur, est parvenu à faire tomber la dame Awa Ba dans le panneau.
En effet, elle connaitrait le footballeur. Lorsqu’elle a vu le faux profil du sportif, elle a entamé une conversation avec celui qu’elle croit être son ami. Après avoir échangé leurs contacts, la jeune dame lui a envoyé des images obscènes d’elle, croyant avoir affaire à l’ancien Lion.
Mais Awa Ba va chèrement payer cette indélicatesse. Car El Hadj Malick Sambe a saisi cette opportunité pour lui soutirer de l’argent, en menaçant de divulguer ses photos. Paniquée, cette dernière lui a envoyé, à deux reprises, la somme de 60 mille francs CFA. Ne pouvant plus satisfaire les désirs de son maître chanteur, Awa Ba a saisi la Division de la cybercriminalité qui, après investigations, a procédé à l’arrestation du jeune homme.
Attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des chefs de collecte déloyale de données personnelles, extorsion de fonds et usurpation d’identité numérique, El Malick Sambe a plaidé coupable. ‘’J’ai créé cette page à travers mon compte Facebook ‘El Phenomeno’. Ensuite, j’ai téléchargé une image du footballeur que j’ai utilisée comme photo de profil’’, a-t-il expliqué. Mais il déclare que la fille, de son propre chef, lui a envoyé ses images obscènes. ‘’Elle l’a fait pour me montrer comment elle dort’’, a confessé le prévenu. ‘’C’est au mois de décembre que j’ai eu l’idée de lui extorquer de l’argent, grâce à ses photos. Je l’ai fait, parce que j’avais besoin d’argent. Je regrette sincèrement mon acte’’, a-t-il dit à la barre.
Malgré son mea culpa, le représentant du ministère public, pour qui les faits sont établis, a requis 2 ans d’emprisonnement dont 3 mois ferme. Mais, de l’avis du conseil de la défense, le prévenu mérite la clémence du tribunal, du fait de sa bonne foi. Selon la robe noire, son client ignore les enjeux de ce qu’il a fait, si l’on se fie aux modiques sommes qu’il a réclamées à la partie civile.
Finalement, le tribunal a reconnu El Hadj Malick Sambe coupable des chefs qui lui sont reprochés. Il a ainsi écopé d’une peine de 2 ans dont 2 mois ferme de prison.
Enquête
En effet, elle connaitrait le footballeur. Lorsqu’elle a vu le faux profil du sportif, elle a entamé une conversation avec celui qu’elle croit être son ami. Après avoir échangé leurs contacts, la jeune dame lui a envoyé des images obscènes d’elle, croyant avoir affaire à l’ancien Lion.
Mais Awa Ba va chèrement payer cette indélicatesse. Car El Hadj Malick Sambe a saisi cette opportunité pour lui soutirer de l’argent, en menaçant de divulguer ses photos. Paniquée, cette dernière lui a envoyé, à deux reprises, la somme de 60 mille francs CFA. Ne pouvant plus satisfaire les désirs de son maître chanteur, Awa Ba a saisi la Division de la cybercriminalité qui, après investigations, a procédé à l’arrestation du jeune homme.
Attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des chefs de collecte déloyale de données personnelles, extorsion de fonds et usurpation d’identité numérique, El Malick Sambe a plaidé coupable. ‘’J’ai créé cette page à travers mon compte Facebook ‘El Phenomeno’. Ensuite, j’ai téléchargé une image du footballeur que j’ai utilisée comme photo de profil’’, a-t-il expliqué. Mais il déclare que la fille, de son propre chef, lui a envoyé ses images obscènes. ‘’Elle l’a fait pour me montrer comment elle dort’’, a confessé le prévenu. ‘’C’est au mois de décembre que j’ai eu l’idée de lui extorquer de l’argent, grâce à ses photos. Je l’ai fait, parce que j’avais besoin d’argent. Je regrette sincèrement mon acte’’, a-t-il dit à la barre.
Malgré son mea culpa, le représentant du ministère public, pour qui les faits sont établis, a requis 2 ans d’emprisonnement dont 3 mois ferme. Mais, de l’avis du conseil de la défense, le prévenu mérite la clémence du tribunal, du fait de sa bonne foi. Selon la robe noire, son client ignore les enjeux de ce qu’il a fait, si l’on se fie aux modiques sommes qu’il a réclamées à la partie civile.
Finalement, le tribunal a reconnu El Hadj Malick Sambe coupable des chefs qui lui sont reprochés. Il a ainsi écopé d’une peine de 2 ans dont 2 mois ferme de prison.
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