Vous avez réussi à vous bâtir une fortune, mais vous trainez la réputation d’un homme économe, à la limite pingre…
Pingre vis-à-vis de qui ? Je dispose de deux entités aujourd’hui, Le Matin et l’Imprimerie Tandian. Laquelle a recruté des employés qui sont là depuis plus de 20 ans. L’un d’entre eux avait été débauché par le directeur du groupe de presse «Avenir Communication», Madiambal Diagne, mais il a vite fait de revenir à la case de départ. C’est le fils de mon chef d’atelier. Quand Madiambal a monté son imprimerie loufoque, il me l’a pris alors qu’il était sous contrat. Des quotidiens comme «Le Soleil» et «l’As» étaient imprimés chez Madiambal, ils lui ont tourné le dos. Madiambal Diagne n’est pas de mon rang. Il ne peut pas se mesurer à moi.
Est-ce votre parcours qui vous a transformé en dictateur ? Car depuis que vous êtes à la tête de la Fédération de basket, ils sont nombreux à jaser. Un ancien ministre vous a même rappelé à l’ordre en disant que vous devez savoir que vous ne dirigez pas une entreprise privée, mais une Fédération.
Je ne suis pas dictateur. Je n’impose aucune décision. Je suis un homme très rigoureux, je pense que dans ce pays, on a tendance à confondre rigueur et dictature. Je veux bien être un dictateur. Si l’imprimerie fonctionne jusqu’à présent et se porte à merveille, c’est grâce à mon sens de la rigueur. J’en fais de même au niveau de la Fédération de Basket que j’ai eu l’honneur de présider. Je pense que lorsqu’on reçoit des deniers publics, il faut les utiliser à bon escient. Mais il y a des crétins de journalistes qui tentent de jouer aux justiciers alors qu’ils sont mêlés dans des scandales. Là, je dis non ! Vous avez dû remarquer que tout le monde est finalement rentré dans les rangs au niveau de la Fédération. La paix est revenue. Puisque j'ai été reconduit, ce sera mon «Dunk» sur la tête du Quotidien. J’entends me faire respecter. D’ailleurs, quand Madiambal Diagne se met à la place d’un grand imprimeur, je ris sous cape. Je considère déjà son journal comme un torchon. La qualité d’impression est mauvaise. D’ailleurs, on ne peut pas sortir greffier et s’inventer journaliste et imprimeur. Je ne suis pas journaliste, mais je suis sorti d’une grande école d’imprimerie. Il paraît que Monsieur Diagne a quitté son poste de greffier de manière douteuse. Allez enquêter au niveau du tribunal. Il a dit qu’il a fait un départ volontaire, ce qui est archi faux. Il dit qu’il est riche et transparent, qu’il a été financé par les Américains. Est- ce qu’il bénéficie d’un crédit ou de dons ? Qu’il éclaire notre lanterne. Quand je créais «Le Matin», j’ai investi 100 millions de F cfa au départ avec un tirage de 20.000 exemplaires. Je me suis retrouvé avec 15% d'invendus à la fin de l'année d’où un premier déficit de près 120 millions de F Cfa. Et en plus, «Le Matin» était vendu à 200 frs et en noir et blanc. Mais le grand prédicateur Madiambal Diagne avec son journal, en couleurs, tire à moins de 10.000 exemplaires et vend à 100 frs. Même s'il y a de petites annonces publicitaires, comment arrive t-il a être millionnaire ?
D'ailleurs, on ne sait même pas si c'est un journal d'information ou un journal gratuit. Les Américains ne m’ont pas prêté de l’argent quand je créais mon journal «Le Matin» en 1997. Que Madiambal nous dise aussi pourquoi il a quitté son imprimeur Polykrome. Quand une imprimerie renvoie un client, c’est parce qu’il est mauvais payeur ou si un client quitte une imprimerie, c’est qu’il a fui. A-t-il pris la tangente ou a-t-il été renvoyé ? Les quotidiens tirent dans notre pays aux environs de 7000 exemplaires à part l’Observateur qui fait plus que nous tous. Comment fait-il lui pour s’en sortir ? Il loue la maison d’un ami diamantaire. J’ose dire que c’est le seul patron de presse qui est mêlé à des histoires louches. L’affaire l’opposant au ministre Thierno Lô est encore fraîche dans nos esprits. Qui a payé le billet d'avion de Madiambal Diagne lors de notre voyage en Chine avec certains patrons de presse dont moi-même ? Nos billets ont coûté, pour chacun, près de 4.600.000 frs. J’ai ajouté, pour ma part, 6 millions de F cfa pour pouvoir voyager en première classe. Chaque patron de presse a également reçu un perdium d’un million de F cfa. En tout cas, moi j’ai pris le mien et lui qu'en a t'il fait ? Le billet l'a t- il remboursé ou pas, lui qui s’érige en donneur de leçon ? On se rappelle comment il a sermonné son reporter sportif Woury Diallo qui a eu le malheur de prendre les pauvres 100.000 frs offerts par le Chef de l’Etat en guise de «Sukarou kor» aux journalistes qui ont couvert la cérémonie de remise du drapeau national. Et pourtant, il fallait voir Madiambal Diagne courir derrière Karim Wade en Chine alors qu'il ne rate aucune occasion pour le descendre. Notre séjour en Chine m’a rappelé un dicton de Manu Dibango : là ou il y a un pot de miel, il ya des mouches, mais j’ajouterai une grosse mouche. Je pense que Madiambal Diagne est fou. Je vais vous raconter une autre histoire cocasse. En Chine, il a réussi à convaincre Karim Wade d'avaliser, devant les cameras de la Rts, la signature avec un groupe chinois pour la création d'une usine de fabrique de papier sans consulter personne alors que j’ai quand même une solide expérience dans ce domaine. Karim Wade, qui est souvent très méfiant, s’est fait avoir et a cru en ce projet. Madiambal n’a jamais répondu à ma question : à qui allez-vous vendre ce papier ? Et la mouche n’avait pas de réponse. Pourtant, tout le monde l’a vu signer devant les cameras. Depuis où en est ce fameux projet sacré ? Il faut que Madiambal Diagne sache que pour devenir quelqu'un de bien, il faut du temps, beaucoup de temps.
«Madiambal Diagne est un menteur»
Que se passe t-il entre Madiambal et vous, pour que vous vous regardez en chiens de faïence alors que vous vous faisiez des accolades lors de vos rencontres comme il l’a souligné dans les colonnes de notre magazine ?
Il ment, tout simplement. Je ne lui ai jamais fait d’accolades. Au gala des sportifs, il est venu me saluer et je lui ai répondu froidement. Madiambal a fait beaucoup de mal. Je ne peux pas cautionner cela. Il veut imiter la presse occidentale avec son magazine «week end» alors que nous n’avons pas les mêmes réalités. Nous avons grandi dans la culture du «Kersa». Récemment, en voulant faire mal aux «alternoceurs», ils ont fait photographier ma maison. Ils ont mis le nom de Sada Ndiaye. Ils se sont trompés en voulant lui causer du tort. Quand je leur ai craché mon venin, ils n ont pas digéré mais que Madiambal sache que «makko gueun diudu» (Je suis plus noble de naissance que lui). Au Sénégal tout le monde connaît mon père et ma mère. Je m’en arrête là.
L’imprimerie du Quotidien ne ferait- elle pas de l’ombre à la vôtre ?
Nous ne boxons pas dans la même catégorie. Quand j’imprimais les bulletins des élections, pour désengorger ma machine, j’ai demandé aux agents du journal «Le Matin» d’aller tirer ailleurs. Ils sont allés au Quotidien, à leur grande surprise, l’impression était chère. J’ai appelé Madiambal Diagne pour lui en faire part et il m’a répondu qu’il allait régler le problème et il n’a jamais rien résolu. Ce qui fait que dans le décompte du Matin on lui doit entre 200 ou 300.000 frs alors qu’il nous doit plus. Un jour, il était en rupture de papier, il m a appelé pour me prendre 2 tonnes de bobines d'un coût d'un million de F Cfa. Et du coup, il ne veut pas payer. Un jour, je l’ai rencontré à une réception, je lui ai réclamé mon argent et ce jour, j’ai failli lui casser la gueule. Finalement, c’est Thierno Talla, le directeur de publication du journal l'AS, qui m a supplié de le laisser. Alors, depuis ce jour, je lui ai fait «mastata fi sabililah». Mais je vous ai dit, que beaucoup de quotidiens ont délaissé son imprimerie. Moi, je suis digne et cette dignité n’est pas basée sur les magouilles. S’il veut s’ériger en imprimeur, il ne m’arrivera jamais à la cheville. Il sera perpétuellement en panne. Il passera tous les jours devant mon imprimerie pour aller tirer au diable. Je vais installer une troisième rotative mais je lui demande de se calmer au lieu de jouer au grizzli. S’il était un animal, il ne serait d'ailleurs qu'un vulgaire margouillat. Depuis que je suis à la tête de la Fédération, il s’acharne sur moi. Il va même jusqu’à illustrer ses articles avec une photo prise lors de la venue de Mme Bush au Sénégal. J’avais mis, ce jour- là, un journal sur ma tête pour me protéger du soleil. Cette photo a d’abord été prise par une Américaine puis mon photographe l’a reprise. Je me rappelle, ce jour- là, j’avais chaud et j’ai mis le journal sur ma tête afin de me protéger du soleil. Madiambal Diagne est un menteur, il m’a demandé de lui vendre ma maison. Il y a tout au plus deux mois, il m’a appelé, j’ai vu son numéro, je l’ai zappé. Il m’a laissé un message. Je vais profiter de cette tribune pour lui dire qu’il sache que le jour où je lui céderai ma maison où mes enfants sont nés, ce jour-là, il sera ruiné à vie. Jamais je ne m’assoirai à la même table que lui. Lors du gala des sportifs, il s’est mis à ma table, je l’ai ignoré. J’invite tous les lecteurs d’Icône à comparer son journal avec l’AS, Le Soleil et Le Matin. Vous avez dû remarquer que cette année, il n’y a pas eu beaucoup de bruit sur la répartition de l’aide, parce que c’est lui qui faisait ce tintamarre chaque année.
Thiedo (Icône Magazine)
Pingre vis-à-vis de qui ? Je dispose de deux entités aujourd’hui, Le Matin et l’Imprimerie Tandian. Laquelle a recruté des employés qui sont là depuis plus de 20 ans. L’un d’entre eux avait été débauché par le directeur du groupe de presse «Avenir Communication», Madiambal Diagne, mais il a vite fait de revenir à la case de départ. C’est le fils de mon chef d’atelier. Quand Madiambal a monté son imprimerie loufoque, il me l’a pris alors qu’il était sous contrat. Des quotidiens comme «Le Soleil» et «l’As» étaient imprimés chez Madiambal, ils lui ont tourné le dos. Madiambal Diagne n’est pas de mon rang. Il ne peut pas se mesurer à moi.
Est-ce votre parcours qui vous a transformé en dictateur ? Car depuis que vous êtes à la tête de la Fédération de basket, ils sont nombreux à jaser. Un ancien ministre vous a même rappelé à l’ordre en disant que vous devez savoir que vous ne dirigez pas une entreprise privée, mais une Fédération.
Je ne suis pas dictateur. Je n’impose aucune décision. Je suis un homme très rigoureux, je pense que dans ce pays, on a tendance à confondre rigueur et dictature. Je veux bien être un dictateur. Si l’imprimerie fonctionne jusqu’à présent et se porte à merveille, c’est grâce à mon sens de la rigueur. J’en fais de même au niveau de la Fédération de Basket que j’ai eu l’honneur de présider. Je pense que lorsqu’on reçoit des deniers publics, il faut les utiliser à bon escient. Mais il y a des crétins de journalistes qui tentent de jouer aux justiciers alors qu’ils sont mêlés dans des scandales. Là, je dis non ! Vous avez dû remarquer que tout le monde est finalement rentré dans les rangs au niveau de la Fédération. La paix est revenue. Puisque j'ai été reconduit, ce sera mon «Dunk» sur la tête du Quotidien. J’entends me faire respecter. D’ailleurs, quand Madiambal Diagne se met à la place d’un grand imprimeur, je ris sous cape. Je considère déjà son journal comme un torchon. La qualité d’impression est mauvaise. D’ailleurs, on ne peut pas sortir greffier et s’inventer journaliste et imprimeur. Je ne suis pas journaliste, mais je suis sorti d’une grande école d’imprimerie. Il paraît que Monsieur Diagne a quitté son poste de greffier de manière douteuse. Allez enquêter au niveau du tribunal. Il a dit qu’il a fait un départ volontaire, ce qui est archi faux. Il dit qu’il est riche et transparent, qu’il a été financé par les Américains. Est- ce qu’il bénéficie d’un crédit ou de dons ? Qu’il éclaire notre lanterne. Quand je créais «Le Matin», j’ai investi 100 millions de F cfa au départ avec un tirage de 20.000 exemplaires. Je me suis retrouvé avec 15% d'invendus à la fin de l'année d’où un premier déficit de près 120 millions de F Cfa. Et en plus, «Le Matin» était vendu à 200 frs et en noir et blanc. Mais le grand prédicateur Madiambal Diagne avec son journal, en couleurs, tire à moins de 10.000 exemplaires et vend à 100 frs. Même s'il y a de petites annonces publicitaires, comment arrive t-il a être millionnaire ?
D'ailleurs, on ne sait même pas si c'est un journal d'information ou un journal gratuit. Les Américains ne m’ont pas prêté de l’argent quand je créais mon journal «Le Matin» en 1997. Que Madiambal nous dise aussi pourquoi il a quitté son imprimeur Polykrome. Quand une imprimerie renvoie un client, c’est parce qu’il est mauvais payeur ou si un client quitte une imprimerie, c’est qu’il a fui. A-t-il pris la tangente ou a-t-il été renvoyé ? Les quotidiens tirent dans notre pays aux environs de 7000 exemplaires à part l’Observateur qui fait plus que nous tous. Comment fait-il lui pour s’en sortir ? Il loue la maison d’un ami diamantaire. J’ose dire que c’est le seul patron de presse qui est mêlé à des histoires louches. L’affaire l’opposant au ministre Thierno Lô est encore fraîche dans nos esprits. Qui a payé le billet d'avion de Madiambal Diagne lors de notre voyage en Chine avec certains patrons de presse dont moi-même ? Nos billets ont coûté, pour chacun, près de 4.600.000 frs. J’ai ajouté, pour ma part, 6 millions de F cfa pour pouvoir voyager en première classe. Chaque patron de presse a également reçu un perdium d’un million de F cfa. En tout cas, moi j’ai pris le mien et lui qu'en a t'il fait ? Le billet l'a t- il remboursé ou pas, lui qui s’érige en donneur de leçon ? On se rappelle comment il a sermonné son reporter sportif Woury Diallo qui a eu le malheur de prendre les pauvres 100.000 frs offerts par le Chef de l’Etat en guise de «Sukarou kor» aux journalistes qui ont couvert la cérémonie de remise du drapeau national. Et pourtant, il fallait voir Madiambal Diagne courir derrière Karim Wade en Chine alors qu'il ne rate aucune occasion pour le descendre. Notre séjour en Chine m’a rappelé un dicton de Manu Dibango : là ou il y a un pot de miel, il ya des mouches, mais j’ajouterai une grosse mouche. Je pense que Madiambal Diagne est fou. Je vais vous raconter une autre histoire cocasse. En Chine, il a réussi à convaincre Karim Wade d'avaliser, devant les cameras de la Rts, la signature avec un groupe chinois pour la création d'une usine de fabrique de papier sans consulter personne alors que j’ai quand même une solide expérience dans ce domaine. Karim Wade, qui est souvent très méfiant, s’est fait avoir et a cru en ce projet. Madiambal n’a jamais répondu à ma question : à qui allez-vous vendre ce papier ? Et la mouche n’avait pas de réponse. Pourtant, tout le monde l’a vu signer devant les cameras. Depuis où en est ce fameux projet sacré ? Il faut que Madiambal Diagne sache que pour devenir quelqu'un de bien, il faut du temps, beaucoup de temps.
«Madiambal Diagne est un menteur»
Que se passe t-il entre Madiambal et vous, pour que vous vous regardez en chiens de faïence alors que vous vous faisiez des accolades lors de vos rencontres comme il l’a souligné dans les colonnes de notre magazine ?
Il ment, tout simplement. Je ne lui ai jamais fait d’accolades. Au gala des sportifs, il est venu me saluer et je lui ai répondu froidement. Madiambal a fait beaucoup de mal. Je ne peux pas cautionner cela. Il veut imiter la presse occidentale avec son magazine «week end» alors que nous n’avons pas les mêmes réalités. Nous avons grandi dans la culture du «Kersa». Récemment, en voulant faire mal aux «alternoceurs», ils ont fait photographier ma maison. Ils ont mis le nom de Sada Ndiaye. Ils se sont trompés en voulant lui causer du tort. Quand je leur ai craché mon venin, ils n ont pas digéré mais que Madiambal sache que «makko gueun diudu» (Je suis plus noble de naissance que lui). Au Sénégal tout le monde connaît mon père et ma mère. Je m’en arrête là.
L’imprimerie du Quotidien ne ferait- elle pas de l’ombre à la vôtre ?
Nous ne boxons pas dans la même catégorie. Quand j’imprimais les bulletins des élections, pour désengorger ma machine, j’ai demandé aux agents du journal «Le Matin» d’aller tirer ailleurs. Ils sont allés au Quotidien, à leur grande surprise, l’impression était chère. J’ai appelé Madiambal Diagne pour lui en faire part et il m’a répondu qu’il allait régler le problème et il n’a jamais rien résolu. Ce qui fait que dans le décompte du Matin on lui doit entre 200 ou 300.000 frs alors qu’il nous doit plus. Un jour, il était en rupture de papier, il m a appelé pour me prendre 2 tonnes de bobines d'un coût d'un million de F Cfa. Et du coup, il ne veut pas payer. Un jour, je l’ai rencontré à une réception, je lui ai réclamé mon argent et ce jour, j’ai failli lui casser la gueule. Finalement, c’est Thierno Talla, le directeur de publication du journal l'AS, qui m a supplié de le laisser. Alors, depuis ce jour, je lui ai fait «mastata fi sabililah». Mais je vous ai dit, que beaucoup de quotidiens ont délaissé son imprimerie. Moi, je suis digne et cette dignité n’est pas basée sur les magouilles. S’il veut s’ériger en imprimeur, il ne m’arrivera jamais à la cheville. Il sera perpétuellement en panne. Il passera tous les jours devant mon imprimerie pour aller tirer au diable. Je vais installer une troisième rotative mais je lui demande de se calmer au lieu de jouer au grizzli. S’il était un animal, il ne serait d'ailleurs qu'un vulgaire margouillat. Depuis que je suis à la tête de la Fédération, il s’acharne sur moi. Il va même jusqu’à illustrer ses articles avec une photo prise lors de la venue de Mme Bush au Sénégal. J’avais mis, ce jour- là, un journal sur ma tête pour me protéger du soleil. Cette photo a d’abord été prise par une Américaine puis mon photographe l’a reprise. Je me rappelle, ce jour- là, j’avais chaud et j’ai mis le journal sur ma tête afin de me protéger du soleil. Madiambal Diagne est un menteur, il m’a demandé de lui vendre ma maison. Il y a tout au plus deux mois, il m’a appelé, j’ai vu son numéro, je l’ai zappé. Il m’a laissé un message. Je vais profiter de cette tribune pour lui dire qu’il sache que le jour où je lui céderai ma maison où mes enfants sont nés, ce jour-là, il sera ruiné à vie. Jamais je ne m’assoirai à la même table que lui. Lors du gala des sportifs, il s’est mis à ma table, je l’ai ignoré. J’invite tous les lecteurs d’Icône à comparer son journal avec l’AS, Le Soleil et Le Matin. Vous avez dû remarquer que cette année, il n’y a pas eu beaucoup de bruit sur la répartition de l’aide, parce que c’est lui qui faisait ce tintamarre chaque année.
Thiedo (Icône Magazine)