« L’insolence » et la cupidité sont les deux tares qui ont valu au Parti démocratique sénégalais (Pds), au pouvoir, sa débâcle à l’issue des élections locales du 22 mars dernier. Le même syndrome ravageur est dans les rangs du Parti socialiste. Ce qui pourrait lui être fatal ; tout comme à la coalition « Benno siggil Senegaal », auquel il appartient. Car, quel citoyen conscient pourrait s’accommoder d’un maire qui tape sur toute personne qui ne lui obéit pas ? C’est ce qu’à fait Abdoulaye Willane, l’édile de Kaffrine. Il s’est bagarré avec un vigile, en plein jour, et en public. Le tort de son vis-à-vis est de lui avoir réclamé un ticket pour accéder au restaurant. L’acte est dégradant. Il déshonore du coup tous ses pairs. Pis, le pauvre vigile a perdu, par la faute de Willane, son travail.
Moussa Sy, qui a, également, cogné, récemment, un de ses administrés, ne peut qu’avoir bonne mine devant Willane et Barthélemy Dias. Comme Willane, le dernier nommé est violent et suffisant : de par sa faute, un conseiller municipal, de la commune d’arrondissement qu’il dirige, a été lynché. Il milite à l’Alliance des forces de progrès. Bien avant, M. Dias avait joué son numéro : en claquant la porte du conseil municipal de Dakar. Pourtant, c’est lui qui voulait se payer une 4x4, à partir du faible budget de la localité qu’il dirige. Messieurs Willane et Dias sont des épées de Damoclès au-dessus de leur parti ; parce qu’ils posent des actes qui fragilisent la coalition grâce à laquelle ils sont devenus ce qu’ils n’espéraient pas : Willane ne parle plus avec Mme Mata Sy Diallo, présidente nationale du mouvement des femmes progressistes, présidente sortante du Conseil régional de Kaolack et native de Kaffrine. Que de conséquences sur l’unité, qui a permis à la coalition Bss d’avoir la confiance des populations. Messieurs Willane et Dias sont-ils grisés par leur jeunesse ou ne croient-ils pas à ce qui leur arrive ? Ousmane Tanor Dieng peut-il sévir contre eux ? Il a intérêt à les raisonner ; d’autant que deux hirondelles ne peuvent pas empêcher la pluie. Et puis, quel partenaire peut faire confiance à des maires qui ne pensent qu’à boxer ? C’est dire que de par leurs comportements, ils risquent de nuire à leur parti, l’unité de la coalition à laquelle il appartient et leurs localités, qui ne peuvent se passer de la coopération décentralisée.
XIBAR.NET
Moussa Sy, qui a, également, cogné, récemment, un de ses administrés, ne peut qu’avoir bonne mine devant Willane et Barthélemy Dias. Comme Willane, le dernier nommé est violent et suffisant : de par sa faute, un conseiller municipal, de la commune d’arrondissement qu’il dirige, a été lynché. Il milite à l’Alliance des forces de progrès. Bien avant, M. Dias avait joué son numéro : en claquant la porte du conseil municipal de Dakar. Pourtant, c’est lui qui voulait se payer une 4x4, à partir du faible budget de la localité qu’il dirige. Messieurs Willane et Dias sont des épées de Damoclès au-dessus de leur parti ; parce qu’ils posent des actes qui fragilisent la coalition grâce à laquelle ils sont devenus ce qu’ils n’espéraient pas : Willane ne parle plus avec Mme Mata Sy Diallo, présidente nationale du mouvement des femmes progressistes, présidente sortante du Conseil régional de Kaolack et native de Kaffrine. Que de conséquences sur l’unité, qui a permis à la coalition Bss d’avoir la confiance des populations. Messieurs Willane et Dias sont-ils grisés par leur jeunesse ou ne croient-ils pas à ce qui leur arrive ? Ousmane Tanor Dieng peut-il sévir contre eux ? Il a intérêt à les raisonner ; d’autant que deux hirondelles ne peuvent pas empêcher la pluie. Et puis, quel partenaire peut faire confiance à des maires qui ne pensent qu’à boxer ? C’est dire que de par leurs comportements, ils risquent de nuire à leur parti, l’unité de la coalition à laquelle il appartient et leurs localités, qui ne peuvent se passer de la coopération décentralisée.
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