La légende nous renseigne qu’un autre homme a connu au Sénégal, précisément en Casamance, une ascension comme le Christ. Il s’agit de Bakolong Badji qui serait monté au ciel dans les années 1890. Le miracle de cette ascension mal connue des Sénégalais serait survenu dans le Fogny, plus précisément dans le village de Niankité Bassène dans le département de Bignona, dans la sous-préfecture de Sindian. Pour mourir d’une mort particulière consistant à ne pas laisser son corps à l’emprise de la terre, pour ne pas qu’il soit souillé, Bakolong avait réuni les habitants de son village en leur ordonnant de battre le tam-tam. L’histoire nous est contée par un de ses arrière petits-fils qui a effectué plusieurs recherches sur la question.
« Bakolon, au moment de mourir, a préféré purement et simplement rejoindre le ciel parce qu’il aimait dire qu’il était un homme propre. Donc, il ne voulait pas physiquement mourir pour être enseveli dans le sous-sol, ce qui salirait corps. Alors quand arriva son jour, il avait regroupé tous les villages environnant, et autour du vin de palme, les invités se mirent à danser et à boire pendant plusieurs heures. Et puis, ils le regardèrent partir dans le ciel. A peine l’avaient-ils perdu de vue dans les nuages, il y eût un tonnerre qui avait fendu le ciel, puis Bakolon était disparu », renseigne Pape Badji.
Chaque année, son ascension est commémorée par les habitants de Niankité par des sacrifices de coqs, de moutons et de bœufs qui sont tués pour lui rendre hommage. Dans sa recherche documentaire qu’il nous a fournie, Pape Badji, citant le chercheur Fulgence Sagna, nous indique que tous les habitants des villages de la localité à l’exemple de Diacoye, Batong Boulighoye, Soutouken, Kendieng, Massara, Guibiyame, Guilacounda, Tankorong, Katinong, Suelle, Baila, Diatang, Kagnarou, Diaboudior, Badiouré, Mangoulène, Kakène, Suelle, Sindian, Ouniock, Médieck, entre autres, ont appris par la tradition l’histoire de l’ascension de cet homme un peu singulier. Selon lui, Mamourou Badji, né en 1890, lui a relaté la naissance merveilleuse de Bakolon Badji de Niankite-Bassène.
Abdoulaye Badji, né en 1906, a pour sa part relaté en tant que membre de la famille de Bakolong Badji, l’histoire du premier sacrifice sur le piquet sacré qui délimite le lieu où l’homme était monté au ciel. « Bourama Bodian de Suelle, né en 1905, un des neveux de la famille de Bakolon, a entendu l’évènement de Bakolon Badji de sa mère qui était présente à la cérémonie d’ascension. Daouda Diédhiou, né en 1916 à Diacoye, a entendu l’évènement de Bakolon Badji de son père Morobo Diédhiou qui était vieil au point de devenir insensible à la contusion. Il était lui aussi témoin de l’ascension de Bakolong Badji », nous apprend-il.
En somme, plusieurs témoignages ont corroboré l’histoire de cette ascension de Bakolong Badji vers le ciel. Deux ans après son ascension au ciel, Bakolong Badji va miraculeusement apparaître à Fodé Akoeroule Badji, un membre de sa famille à qui il demande de « faire implanter un piquet à l’endroit qu’il lui indique ». « Fodé Akoeroule est tombé en extase. Bakolon Badji déclare que chaque fois qu’il manquera de pluie, lui fera des libations comprenant le vin de palme, un coq, un taureau ou un bouc. Ce qui lui fera intervenir pour apporter la pluie en abondance », nous renseigne Pape Badji qui pour corriger la méconnaissance de cet évènement a le projet d’en faire un film.
Chérif FAYE
source Sudonline.sn
« Bakolon, au moment de mourir, a préféré purement et simplement rejoindre le ciel parce qu’il aimait dire qu’il était un homme propre. Donc, il ne voulait pas physiquement mourir pour être enseveli dans le sous-sol, ce qui salirait corps. Alors quand arriva son jour, il avait regroupé tous les villages environnant, et autour du vin de palme, les invités se mirent à danser et à boire pendant plusieurs heures. Et puis, ils le regardèrent partir dans le ciel. A peine l’avaient-ils perdu de vue dans les nuages, il y eût un tonnerre qui avait fendu le ciel, puis Bakolon était disparu », renseigne Pape Badji.
Chaque année, son ascension est commémorée par les habitants de Niankité par des sacrifices de coqs, de moutons et de bœufs qui sont tués pour lui rendre hommage. Dans sa recherche documentaire qu’il nous a fournie, Pape Badji, citant le chercheur Fulgence Sagna, nous indique que tous les habitants des villages de la localité à l’exemple de Diacoye, Batong Boulighoye, Soutouken, Kendieng, Massara, Guibiyame, Guilacounda, Tankorong, Katinong, Suelle, Baila, Diatang, Kagnarou, Diaboudior, Badiouré, Mangoulène, Kakène, Suelle, Sindian, Ouniock, Médieck, entre autres, ont appris par la tradition l’histoire de l’ascension de cet homme un peu singulier. Selon lui, Mamourou Badji, né en 1890, lui a relaté la naissance merveilleuse de Bakolon Badji de Niankite-Bassène.
Abdoulaye Badji, né en 1906, a pour sa part relaté en tant que membre de la famille de Bakolong Badji, l’histoire du premier sacrifice sur le piquet sacré qui délimite le lieu où l’homme était monté au ciel. « Bourama Bodian de Suelle, né en 1905, un des neveux de la famille de Bakolon, a entendu l’évènement de Bakolon Badji de sa mère qui était présente à la cérémonie d’ascension. Daouda Diédhiou, né en 1916 à Diacoye, a entendu l’évènement de Bakolon Badji de son père Morobo Diédhiou qui était vieil au point de devenir insensible à la contusion. Il était lui aussi témoin de l’ascension de Bakolong Badji », nous apprend-il.
En somme, plusieurs témoignages ont corroboré l’histoire de cette ascension de Bakolong Badji vers le ciel. Deux ans après son ascension au ciel, Bakolong Badji va miraculeusement apparaître à Fodé Akoeroule Badji, un membre de sa famille à qui il demande de « faire implanter un piquet à l’endroit qu’il lui indique ». « Fodé Akoeroule est tombé en extase. Bakolon Badji déclare que chaque fois qu’il manquera de pluie, lui fera des libations comprenant le vin de palme, un coq, un taureau ou un bouc. Ce qui lui fera intervenir pour apporter la pluie en abondance », nous renseigne Pape Badji qui pour corriger la méconnaissance de cet évènement a le projet d’en faire un film.
Chérif FAYE
source Sudonline.sn