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BLANCHIMENT DE CAPITAUX A RELENT POLITIQUE : Ito de Idrissa Seck et Macky Sall ouvrent le bal

Blanchiment d’argent ! Cette infraction qui prévoit trois à sept ans de prison et une amende égale au triple des biens, objets du délit, est une infraction qui ne s’invite pas souvent dans le milieu judiciaire au Sénégal, et pour cause ! Avant l’ancien Premier ministre Macky Sall, qui a été entendu hier, mardi 27 janvier, par la Sûreté urbaine, Ibrahima Touré, alias Ito, agent fiduciaire de Idrissa Seck, a lui aussi plusieurs fois été entendu en novembre 2006, par la Division des investigations criminelles (Dic) pour complicité de blanchiment de capitaux. Après plusieurs « retours de Parquet », il a finalement rejoint les siens, avec un placement sous contrôle judiciaire. Jusqu’au 18 août 2004, portant création de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (Centif) du Sénégal, aucune réglementation n’existait dans ce domaine. Selon des spécialistes du droit financier, le blanchiment de capitaux est difficile à établir du fait que la partie accusatrice doit prouver l’origine illicite de l’argent.


Rédigé par leral.net le Jeudi 29 Janvier 2009 à 16:57 | | 2 commentaire(s)|

BLANCHIMENT DE CAPITAUX A RELENT POLITIQUE :  Ito de Idrissa Seck et Macky Sall ouvrent le bal
Qu’est-ce que le blanchiment d’argent ? Selon le Web, c’est l’action de dissimuler la provenance d’argent acquis de manière illégale (spéculation illégale, activités mafieuses, trafic de drogue, d’armes, extorsion de fonds, corruption) afin de le réinsérer dans des activités légales (par exemple la construction immobilière). Cette opération est une étape importante, parce que sans le blanchiment, les criminels ne pourraient pas utiliser de façon massive, ces revenus illégaux, sans être repérés. En amont du blanchiment, il y a toujours une infraction sous-jacente, c’est-à-dire une activité dont le revenu est considéré comme de l’argent sale (prostitution, vente illégale de médicaments, trafic de drogue, corruption, détournement de fonds…) Le noircissement d’argent est l’inverse et consiste à dissimuler la destination de fonds « propres ». Au Sénégal, ce n’est que depuis le 6 février 2004, qu’il existe une loi uniforme (2004-09), relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux. C’est l’article 37 qui prévoit des peines de 3 à 7 ans de prison et une amende égale au triple des biens, objet du délit. Dans l’histoire judiciaire du Sénégal, seules deux célébrités ont été inquiétées pour cette infraction, dans un contexte lié à des personnalités politiques. Avant d’être arrêté par des éléments de la Dic, en novembre 2006, Ibrahima Touré, alias Ito, expert judiciaire et fiscal, agent fiduciaire de Idrissa Seck, vivait tranquillement heureux et caché. Après plusieurs « retours de Parquet », il a finalement été placé sous contrôle judiciaire, dans le cadre du fameux dossier des chantiers de Thiès. L’un des conseils d’Ito, Me Aly Fall, avait dit que l’interpellation de son client, pour complicité de blanchiment de capitaux « est à rechercher dans ses rapports avec Idrissa Seck ». Pour combler le vide juridique qui existait dans ce domaine, sous l’autorité du ministère de l’Economie et des Finances, la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (Centif) du Sénégal, a été créée le 6 février 2004, par la loi n° 2004-09, relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux. La structure est composée de 6 membres, analystes et enquêteurs, nommés par décret. Cette loi a trois objectifs : prévenir le blanchiment de capitaux, détecter en vue de sa répression le blanchiment de capitaux, permettre la coopération internationale autour de la lutte contre le blanchiment de capitaux. Pour que le client d’une banque attire l’attention des enquêteurs et analystes de la Centif, il faut qu’il fasse une opération en espèces portant sur une somme supérieure ou égale à 5 millions. La répétition d’opérations distinctes pour un montant individuel supérieur à 5 millions de francs Cfa, aiguise aussi la curiosité des spécialistes des finances. Selon un avocat qui n’est pas constitué dans le dossier de Macky Sall, il est plus difficile pour des enquêteurs de prouver la culpabilité du suspect que ce dernier de démonter qu’il a les mains propres. « Il existe trois phases : l’accumulation des fonds, le recyclage et l’investissement. Le plus important, c’est le circuit de légalisation. C’est ce qui fait que des endroits comme les casinos sont souvent visés, parce qu’on peut y entrer avec 10 millions sales et au pire des cas, en sortir avec 3 millions propres ». Autant dire que le commissaire Modou Mbacké Diagne, à la tête de la Sûreté Urbaine, a du pain sur la planche pour « noircir » l’ancien Premier ministre Macky Sall.

Hadja Diaw NDIAYE L'As

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1.Posté par le solitaire le 29/01/2009 20:16 | Alerter
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dans certains pays, c'est l'accusé qui doit prouver l'origine licite des fonds incriminés du bien ou des immeubles. par exemple, on connait le salaire d'un premier ministre au sénégal. si ce mec brusquement se retrouve avec 40 milliards ou 16 milliards en liquide, ou avec 50 immeubles de 1 milliard chacun, 200 terrains, 20 voitures de luxe, des appartements danstoutes les grandes capitales, on le chope, on le met au gnouf jusqu'au jour où il donnera la preuve de l'origine licite de ses biens. pour activer la chose, on peut même dans des prisons son père, sa mère, son grand père, son fils et son petit fils. si il ne peut pas prouver d'où vient son fric, il revend l'ensemble de ses biens pour 1 franc symbolique et il purge une peine de 5 ans de prison. c'est bien walla bok?

2.Posté par harouna ball le 02/02/2009 11:32 | Alerter
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Wade a découragé tout le monde et il n'y'a aucune différence entre lui et les pustistes.

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