leral.net | S'informer en temps réel

BOYCOTT DES COURS MAGISTRAUX A L’UGB DE SAIINT-LOUIS:Les enseignants du Saes suspendent leur mot d’ordre

Le boycott des cours magistraux à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a pris provisoirement fin le 05 janvier dernier. Pour cause, les enseignants membres de la section locale du Saes qui réclamaient, à cor et à cri, la réforme des grades au sein de l’institution universitaire pour parer à « l’incongruité » de voir des enseignants de rang B dispenser des cours magistraux, ont levé leur mot d’ordre après avoir signé avec les autorités de tutelle un protocole d’accord reposant sur un chronogramme rigoureux de mise en oeuvre de la réforme.


Rédigé par leral.net le Mercredi 14 Janvier 2009 à 11:23 | | 0 commentaire(s)|

BOYCOTT DES COURS MAGISTRAUX A L’UGB DE SAIINT-LOUIS:Les enseignants du Saes suspendent leur mot d’ordre
Les enseignants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis affiliés à la section locale du Saes ont finalement décidé de suspendre provisoirement le mot d’ordre de boycott des cours magistraux qu’ils observaient depuis le début de l’année académique pour exiger une réforme des grades au sein de l’institution universitaire.

Dans un communiqué transmis à la presse, les compagnons d’Adrien Diokh, le secrétaire général du Saes/Ugb, ont choisi en effet de mettre fin « jusqu’à nouvel ordre » à leur décision du mois de novembre 2008 de ne pas dispenser de cours magistraux tant qu’une réforme des grades n’était pas opérée au sein de l’Ugb. Une manière de corriger une situation jugée « illégale » et par laquelle, face au déficit d’encadreurs de rang A, « les enseignements étaient assurés majoritairement par des enseignants de rang B, lesquels ne devaient pas, sur le plan statutaire, assurer des cours magistraux ».

Après quelque deux mois de boycott, les enseignants membres du Saes/Ugb ont ainsi signé, à l’issue d’une rencontre avec le Recteur de l’institution universitaire et les principaux directeurs d’Unité de formation et de recherche (Ufr), un protocole d’accord partie qui a été avalisé au cours d’une assemblée générale tenue le 05 janvier dernier et mettant fin, dans l’immédiat, à leur mouvement revendicatif.

En paraphant le protocole d’accord avec les autorités de tutelle, les enseignants membres de la locale Saes de l’université Gaston Berger adhéraient de fait au chronogramme proposé par le ministre de l’Enseignement supérieur, lequel chronogramme « doit aboutir à la concrétisation de la réforme au plus tard le 31 juillet 2009, tandis que le recteur s’engage à appliquer la réforme au plus tard le 1er octobre 2009 », selon les termes mêmes du communiqué transmis à la presse.

Cette nouvelle donne conjuguée au « souci des enseignants d’éviter une année blanche lourde de conséquences surtout pour les étudiants », dixit la section Saes/Ugb, a poussé les compagnons d’Adrien Diokh à suspendre provisoirement leur mouvement de boycott des cours magistraux.

Néanmoins, ces derniers n’ont pas manqué, à travers leur communiqué, de se réserver le droit « de veiller à ce que la réforme envisagée soit effective tout comme de revenir sur la décision de suspension du boycott et d’intensifier le mouvement au moindre écart noté par rapport au chronogramme retenu, notamment l’adoption d’un texte consensuel en mars 2009 ».

Pour rappel, les enseignants de l’Ugb affiliés à la section locale du Saes, avaient déclenché un mouvement de boycott des cours magistraux depuis le début de l’année académique pour pousser les autorités à faire appliquer la réforme des grades au niveau de l’institution universitaire.

La directive des compagnons d’Adrien Diokh, le secrétaire général local du Saes, de ne pas faire de cours magistraux avait paralysé de fait les enseignements au niveau de l’institution universitaire dans un contexte général de montée en puissance de l’Ugb.

source sud quotidien

leral .net