L’activiste Bâ Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été envoyés hier en prison, par le procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Ils sont désormais accusés de « diffusion de fausses nouvelles » et « offense à personne qui exerce tout ou partie des prérogatives du président de la République », selon l’un de leurs avocats, Me Amadou Sall.
D'aprés "Le Témoin", ils seront jugés en mode fast-track, puisque leur procès est prévu pour ce lundi 27 mai à Dakar. Bâ Diakhaté, activiste proche de l’ancien régime et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, ont eu à tenir des propos jugés offensants à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko qui avait défendu lors d’une conférence jeudi 16 mai à l’Université Cheikh Anta Diop, co-animée avec Jean-Luc Mélenchon, fondateur du parti La France Insoumise, que l’homosexualité est tolérée au Sénégal. Une levée de boucliers avait suivi ces propos du président de Pastef, qui avait soutenu que le fait « n’est pas accepté, il est toléré », avant d’ajouter que le sujet de la légalisation de l’homosexualité risquait d’être le « casus belli » des relations entre l’Occident et des pays comme le sien. Jean-Luc Mélenchon avait répondu que la « liberté d’amour devait être ouverte à tous ceux qui veulent en bénéficier».
Des propos instrumentalisés et sortis de leur contexte par la nouvelle opposition, constituée par les membres de l’ancien régime ainsi que par des organisations se disant islamiques ou prétendant défendre les valeurs de l’Islam.
D'aprés "Le Témoin", ils seront jugés en mode fast-track, puisque leur procès est prévu pour ce lundi 27 mai à Dakar. Bâ Diakhaté, activiste proche de l’ancien régime et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, ont eu à tenir des propos jugés offensants à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko qui avait défendu lors d’une conférence jeudi 16 mai à l’Université Cheikh Anta Diop, co-animée avec Jean-Luc Mélenchon, fondateur du parti La France Insoumise, que l’homosexualité est tolérée au Sénégal. Une levée de boucliers avait suivi ces propos du président de Pastef, qui avait soutenu que le fait « n’est pas accepté, il est toléré », avant d’ajouter que le sujet de la légalisation de l’homosexualité risquait d’être le « casus belli » des relations entre l’Occident et des pays comme le sien. Jean-Luc Mélenchon avait répondu que la « liberté d’amour devait être ouverte à tous ceux qui veulent en bénéficier».
Des propos instrumentalisés et sortis de leur contexte par la nouvelle opposition, constituée par les membres de l’ancien régime ainsi que par des organisations se disant islamiques ou prétendant défendre les valeurs de l’Islam.