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Baidy Agne au ministre du Commerce: «Les consommateurs doivent sentir la baisse des prix consentie par les industriels»

Rédigé par leral.net le Jeudi 8 Août 2013 à 12:08 | | 2 commentaire(s)|

Le patronat attend des réponses concrètes du gouvernement sur beaucoup de points. Venu rendre visite au Conseil national du patronat (Cnp), le ministre du Commerce, Alioune Sarr, est reparti avec une longue liste de doléances.


La fermeture en 2012 de 376 entreprises formelles, dans le secteur des petites et moyennes entreprises, doit pousser l’Etat à avoir beaucoup plus de considération pour les entreprises en difficulté. Telle est la conviction du Président du Conseil national du patronat (Cnp) qui recevait, hier, le ministre du Commerce, Alioune Sarr. Une prise en charge urgente qui doit se matérialiser, selon Baïdy Agne, par la mise en opération de la Cellule de l’entreprise de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme). Le patron du Cnp croit que «la fonctionnalité de cette cellule, qui regroupe toutes les structures publiques et privées, est à même de soutenir toutes les entreprises en difficulté». Sur la liste des doléances du patronat, le secteur agro-industriel occupe une place de choix, parce qu’il met «en valeur, industriellement, les produits agricoles, tout en développant l’agriculture». Baidy Agne de souligner que ce secteur «est porteur de croissance et de milliers d’emplois au niveau national».
Baisser les facteurs de production
Même si le Cnp «apprécie positivement l’action républicaine de l’Etat de baisser les prix des denrées de première nécessité», il juge qu’il est «indispensable que des efforts de baisse des prix de revient des produits consentis par les industriels se répercutent au niveau des consommateurs». Le président du Cnp estime «qu’aucune industrie ou entreprise ne peut vendre à perte». Et c’est pour conseiller au ministre «de veiller à ne pas mettre en péril les industries, parce qu’elles créent la valeur ajoutée et d’emploi». Tout cela est possible, «en agissant sur plusieurs leviers comme la baisse des coûts de facteur de production, l’amélioration de la productivité du travail et de la qualité des produits». Le gouvernement doit s’atteler aussi «à la promotion du consommer local, au lieu de la subvention et de la promotion des importations avec les conséquences que nous savons tous». Ces conséquences, croit savoir le patronat, «ne sont que plus de déficit budgétaire, l’augmentation de la dette intérieure, plus d’exportation de devises, la perte d’emplois au niveau local…». Baïdy Agne d’exhorter le gouvernement «à donner le meilleur pour l’accompagnement des exportations dans le domaine des Tics et des Btp». Le patronat veut aussi davantage d’implication de l’Etat dans la chaine de valeur des exportations vers les pays de la sous-région, par le développement des infrastructures et des moyens de transport. Aussi bien routiers, ferroviaires, maritimes qu’aériens.
«Le gré à gré doit rester l’exception»
Sur la question des marchés publics, Baïdy Agne demande à Alioune Sarr «un quota exclusivement réservé à l’achat des produits, biens et services locaux». Le chef du patronat veut que «sur les 170 milliards de la commande publique réservés aux fournitures, 20% soient donnés aux entreprises locales». Cela pour refléter la volonté du gouvernement d’appuyer les Pme. Dans le cadre de certains marchés public-privé, les chefs d’entreprises veulent que l’Etat instaure des garde-fous en définissant le rôle des entreprises sénégalaises dans ces marchés et leurs intérêts. «Sinon, nous serons écartés de tous les grands projets structurants des entreprises privées étrangères, sans être informés et sans y participer. Ce que le patronat n’est pas prêt à accepter», peste Baïdy Agne. Donc, il faut l’instauration d’un processus transparent des contrats spécifiques que l’Etat signe. En guise de conclusion, dit-il, «la concurrence est la règle, le gré à gré doit rester l’exception». Face à toutes ces doléances, le ministre reconnait que «l’Etat ne doit pas mettre en péril nos entreprises». Mais, poursuit-il, «les chefs d’entreprises doivent comprendre la volonté du gouvernement d’alléger la souffrance des Sénégalais par la baisse des prix». Alioune Sarr de soutenir que «cela n’a jamais été fait sur un coup de tête». Les deux parties ont promis de se rencontrer le 28 de ce mois. Histoire de poursuivre la réflexion sur les nombreuses questions soulevées.



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1.Posté par Hugo le 09/08/2013 23:00 | Alerter
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Cet ancien "Libéral ",Homme-orchestre pourfendeur des Accords de Partenariats ayant pignon sur rue à Bruxelles aux frais du contribuables (Boeings affrêtés par Wade) se ravise et se porte en fin au chevet du Petit Peuple, malade de la Quinine administrée par la Génération du Concret.
Cependant ,cette fameuse cellule de l'Entreprise de l'ADPME, qui injectait au "gré à gré" des ressources financières aux seules PME d'obédience PDS ne saura être réhabilitée avec les mêmes mécanismes partisans et qui faisaient "circuler de l'argent" dans les seules artères libérales.
Cet argent " sale"......c'est fini !!!

2.Posté par MANE Moussa le 10/08/2013 09:07 | Alerter
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Il est tellement dommage qu'un bon nombre de nos concitoyens s'imaginent qu'en dehors du Sénégal il n'existe aucun autre pays. Comment peut-on, enfant ou vieux, homme ou femme prôner le culte de la haine, de la vengeance dans un monde instable dont chacun est témoin? Les exemples ne manquent pas; les Egyptiens, sous prétexe de rendre justice dans leur révolution n'ont pas hésité une seule fois à faire comparaître leur ancien président sur un lit d'hôpital; quel spectable! pour des humains? Les libyens, sous prétexte de vengeance et de haine ont atrocement assassiné KHADAFI et qui sait qu'en ce moment les TOUBOUS, noirs Libyens sont complétement réduits à l'esclavage par haine et vengeance des supposés révolutionnaires? Qui ignore que SADAM HUSSEIN a été pendu par vengeance et haine et que ses partisans par représailles continuent à poser des bombes pour laver cet affront qui fait des cetaines de victimes tous les jours? Qui ne sait pas que les Tunisiens étaient contents du départ de KHADAFI et qu'aujourd'hui, des forces de l'ordre sont égorgées à leur frontière? Qui ne sait pas qu'en AFGANISTANS, les talibans continuent à poser des bombes même dans les cimetières pour tuer ceux qui viennent honorer leurs morts? Enfin, qui ne sait pas que le Président WADE aurait pu emprisonner beaucoup des pontes de l'ancien régime qui ont concouru à son emprisonnement à maintes reprises mais il ne l'a pas fait car il a compris qu'il faut couper la...

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