Seydou Massaly ne se rappelle pas avoir été aussi clément avec la société nationale d’électricité, la Senelec, depuis longtemps. « Depuis jamais en fait », lance-t-il taquin. Avec lui, c’était plutôt des grincements de dents soit contre les coupures, soit contre les factures salées, et éventuellement, les deux. Mais ce samedi, il semble avoir rangé aux oubliettes ces récriminations habituelles.
« Si cette mesure doit s’inscrire dans la durée, ce ne serait pas la fin de tous les problèmes. C’est un poids signifiants dont on nous déleste. Et c’est ce que nous avons besoin de voir », se réjouit cet instituteur à la retraite. « Le fait est que la classe politique en a toujours parlé, de tout temps, mais j’ai assez vécu pour le voir », lance-t-il toujours aussi plaisantin.
La mesure en question est la baisse de 10% sur la facture d’électricité que cet homme menu a senti alléger sa paie du trimestre. Habituellement tarifé dans la fourchette 35-40 000 francs Cfa pour son usage domestique, car disposant de toutes les commodités, sa première facture d’après-baisse va passer à une fourchette de 29-36 000 francs Cfa.
Tout sourire devant sa maison à l’unité 26 des Parcelles assainies d’où l’on peut apercevoir la coupole du stade Léopold Sédar Senghor, sa satisfaction est non feinte. Il va farfouiller dans sa chambre pour trouver l’article de presse de janvier dernier où le Président Macky Sall avait pris l’engagement de baisser le prix de l’électricité.
Le régime finissant d’Abdoulaye Wade avait été le théâtre de perturbations à grande échelle de la distribution d’électricité. Malgré un « Plan Takkal » comme roue de discours, avoir du courant à Dakar n’était pas évident. Un rationnement a même été appliqué, avec des délestages planifiés par roulement. Ce qui a empiré la situation délétère ayant conduit à ce qu’on a appelé, les émeutes de l’électricité.
Depuis 2012, la nouvelle équipe du directeur de la Senelec, Makhtar Cissé n’a eu de cesse de souligner les efforts colossaux, depuis la deuxième alternance. La baisse annoncée pour mars 2017 a été appliquée plus tôt que prévue. « La puissance totale du parc d’électricité n’était que de 573 Mw dont 66 de locations coûteuses et inefficaces. Aujourd’hui, cette puissance est portée à 821 Mw, soit près de 250 Mw additionnels pour un objectif de 1264 Mw en 2019", avait déclarait le directeur général de la Senelec, en début de mois à Dagana, lors d’un forum économique de la Cojer.
Concernant la baisse proprement dite, il avait déclaré que « de 97 francs/kilowatt heure en 2012, le coût de production de l’électricité est tombé à 44 francs/kWh en 2016. Et de 900 heures de coupures en 2011, celles-ci sont maintenant en dessous de 80 heures », déclarait-il.
Une politique énergétique qui, en dehors des moyens classiques, s’essaie au mix énergétique. A l’exemple de la centrale photovoltaïque de Bokhol, récemment inaugurée dans le nord du pays, qui a connecté 18 000 ménages qui ont désormais accès à l’électricité.
Même si, quelques lieux d’habitations plus loin, à l’unité 21 en face du dispensaire Norade, Amadou Djité trouve cette mesure perfectible, « dans le sens d’une autre baisse sensible ». Il en estime pas que moins que c’était une nécessité, vu « la chute des cours mondiaux du baril de pétrole ». Dans le même sillage que l’ancien professeur, il salue cette mesure qui participe à la réduction du coût de la vie particulièrement chère dans la capitale.
Source Enquête
« Si cette mesure doit s’inscrire dans la durée, ce ne serait pas la fin de tous les problèmes. C’est un poids signifiants dont on nous déleste. Et c’est ce que nous avons besoin de voir », se réjouit cet instituteur à la retraite. « Le fait est que la classe politique en a toujours parlé, de tout temps, mais j’ai assez vécu pour le voir », lance-t-il toujours aussi plaisantin.
La mesure en question est la baisse de 10% sur la facture d’électricité que cet homme menu a senti alléger sa paie du trimestre. Habituellement tarifé dans la fourchette 35-40 000 francs Cfa pour son usage domestique, car disposant de toutes les commodités, sa première facture d’après-baisse va passer à une fourchette de 29-36 000 francs Cfa.
Tout sourire devant sa maison à l’unité 26 des Parcelles assainies d’où l’on peut apercevoir la coupole du stade Léopold Sédar Senghor, sa satisfaction est non feinte. Il va farfouiller dans sa chambre pour trouver l’article de presse de janvier dernier où le Président Macky Sall avait pris l’engagement de baisser le prix de l’électricité.
Le régime finissant d’Abdoulaye Wade avait été le théâtre de perturbations à grande échelle de la distribution d’électricité. Malgré un « Plan Takkal » comme roue de discours, avoir du courant à Dakar n’était pas évident. Un rationnement a même été appliqué, avec des délestages planifiés par roulement. Ce qui a empiré la situation délétère ayant conduit à ce qu’on a appelé, les émeutes de l’électricité.
Depuis 2012, la nouvelle équipe du directeur de la Senelec, Makhtar Cissé n’a eu de cesse de souligner les efforts colossaux, depuis la deuxième alternance. La baisse annoncée pour mars 2017 a été appliquée plus tôt que prévue. « La puissance totale du parc d’électricité n’était que de 573 Mw dont 66 de locations coûteuses et inefficaces. Aujourd’hui, cette puissance est portée à 821 Mw, soit près de 250 Mw additionnels pour un objectif de 1264 Mw en 2019", avait déclarait le directeur général de la Senelec, en début de mois à Dagana, lors d’un forum économique de la Cojer.
Concernant la baisse proprement dite, il avait déclaré que « de 97 francs/kilowatt heure en 2012, le coût de production de l’électricité est tombé à 44 francs/kWh en 2016. Et de 900 heures de coupures en 2011, celles-ci sont maintenant en dessous de 80 heures », déclarait-il.
Une politique énergétique qui, en dehors des moyens classiques, s’essaie au mix énergétique. A l’exemple de la centrale photovoltaïque de Bokhol, récemment inaugurée dans le nord du pays, qui a connecté 18 000 ménages qui ont désormais accès à l’électricité.
Même si, quelques lieux d’habitations plus loin, à l’unité 21 en face du dispensaire Norade, Amadou Djité trouve cette mesure perfectible, « dans le sens d’une autre baisse sensible ». Il en estime pas que moins que c’était une nécessité, vu « la chute des cours mondiaux du baril de pétrole ». Dans le même sillage que l’ancien professeur, il salue cette mesure qui participe à la réduction du coût de la vie particulièrement chère dans la capitale.
Source Enquête