Depuis votre dernier combat contre Modou Anta, on ne vous a pas trop entendu. Pourquoi ce silence ?
Permettez-moi tout d’abord de remercier Allah et son prophète Mouhamed (Psl) ainsi que mes parents. C’est vrai depuis mon dernier combat j’ai préféré m’entourer dans un mutisme pour mieux comprendre ce qui se passe autour de moi. Je fais partie de la lutte et j’ai beaucoup fait pour cette discipline que j’ai choisie comme métier. Je me suis bien préparé pour ce combat comme toujours mais cela s’est soldé par une défaite. Je n’ai pas voulu faire des réactions à chaud qui pourraient nous valoir des regrets après. C’est pourquoi, il fallait que je fasse une réflexion profonde sur les causes de ces différentes mésaventures, d’où mon silence depuis lors. J’en profite pour remercier mes supporters qui en dépit de mes récurrentes défaites, continuent de me soutenir.
Qu’avez-vous ressenti après la défaite ?
J’avais très mal pour avoir bien préparé le combat sur tous les plans et l’avoir perdu de cette manière. J’ai été vraiment très surpris et déçu de cette défaite. Mon palmarès est plus qu’élogieux avec 25 sorties sanctionnées par 18 victoires et 7 défaites. Je ne comprends pas tous ces déboires mais je m’en remets à Dieu.
Quelle analyse faîtes-vous de votre défaite ?
J’ai entendu beaucoup de personnes s’exprimer sur mes défaites. Si d’aucuns pensent que je dois ranger mon Nguimb, d’autres croient que je suis vieux. Cela me fait trop mal d’entendre tous ces commentaires. Loin de me décourager, cela me remonte le moral. N’est-ce-pas que les critiques vous permettent d’avancer ? En tout cas, je sais qu’on n’émettra pas de critique à mon endroit pour me dire que je manque de «Diom», de «Foula» et de «Fayda», dans mes combats. Cependant, pour dire vrai, certaines critiques sont positives et vous permettent de vous rectifier.
Ces critiques sont d’autant plus douloureuses qu’elles proviennent des membres de l’écurie Fass ?
La critique qui m’est restée à travers de la gorge, c’est celle faite par mon grand-frère Tapha Gueye avant et après le combat. Tapha Gueye est tout moi. Je le respecte et je l’aime comme un frère. Il est mon idole. C‘est grâce à lui que j’ai intégré l‘écurie Fass. Une partie de moi se retrouve chez Tapha Gueye car il m’a éduqué, m’a appris la lutte en un mot je suis un pur produit de Tapha. L’entendre émettre des critiques publiquement à mon endroit me choque et me fait mal. Ce sont ses conseils au sein de l’écurie Fass qui nous manquent. Il y a de bons lutteurs dans l’écurie mais nous n’avons plus les dirigeants d’antan. Tout le problème de l’écurie repose sur le manque de dirigeants. Le peu qui existe encore au sein de l’écurie fait du parti-pris. Ils prennent certains lutteurs qu’ils adulent et font tout pour eux. Ils cherchent même des marabouts pour ces derniers. Cela favorise la dislocation de l’écurie. On a tout fait pour Fass. Ma fierté aujourd’hui est que les jeunes lutteurs montants de l’écurie que nous avons accueillis à bras ouverts, continuent d’engranger beaucoup de succès. Je suis un fervent supporter, avant d’être lutteur de Fass.
Avant le combat, Tapha Gueye a soutenu à la télévision qu’il m’a conseillé personnellement d’arrêter ma carrière, en cas de défaite face à Modou Anta de Thiès. Ces déclarations m’ont beaucoup vexé et affecté. Celles-ci me font d’autant plus mal qu’elles proviennent de la bouche de Tapha Gueye avec tout ce qu’il représente pour moi. C’est en ces moments où il a dénoué son Nguimb, que les lutteurs de l’écurie Fass ont besoin de ses conseils. On a constaté que depuis que Tapha Gueye a décidé de mettre un terme à sa carrière, beaucoup de dirigeants ont tourné le dos à l’écurie. Les entraîneurs sont dans l’écurie, les lutteurs idem, mais les dirigeants ont boudé.
Vous insinuez que nombre de dirigeants avaient intégré l’écurie pour Tapha Gueye et dès qu’il a dénoué son Nguimb, ils vous ont tourné le dos ?
Je ne peux pas être aussi affirmatif car tout dépend des raisons qui vous ont poussées à adhérer dans l’écurie. Personnellement, je crois que j’ai besoin de Tapha Gueye tout comme l’écurie. J’ai même failli donner ma vie pour lui lors de son combat contre Balla Béye. S’il lit ses propos, il saura de quoi cela retourne. Lorsque les partisans de Balla Béye nous ont attaqués avec des coupe-coupes, des couteaux…, tous étaient partis sauf moi. Et, j’ai attaqué la foule pour lui permettre de s’engouffrer dans sa voiture. On a plus besoin de ses conseils que de ses critiques. Je l’ai averti lorsque le contrat du combat contre Modou Anta a été signé mais il n’a jamais mis les pieds aux entraînements pour m’accompagner. S’il ose dire maintenant que je ne me suis pas entraîné alors qu’il n’a jamais assisté à mes entraînements, cela me fait trop mal. Il ne sait pas ce que j’ai enduré durant ce combat pour me juger. Je le respecte beaucoup car il est et restera toujours mon grand-frère. Pour moi, il n’a pas encore joué le rôle que j’attends de lui pour la suite de ma carrière. Quand on l’entend encourager ou conseiller d’autres lutteurs, nous sommes frustrés car nous avons beaucoup fait pour lui. Pour moi Tapha Gueye appartient à l’écurie Fass et nulle part ailleurs. Je remercie par ailleurs Abass Ndoye, le président de l’écurie Fass qui a mis sur le même pied, tous les lutteurs. En dépit de sa maladie, il s’est déplacé jusque chez moi pour me soutenir et il le fait pour tout le monde.
Ne craignez-vous pas la disparition de l’écurie Fass ?
(Il hoche la tête négativement) L’écurie Fass ne peut pas disparaître car les lutteurs sont très soudés. Ils sont des amis et des frères. En dépit des problèmes internes, chaque année, les lutteurs obtiennent des victoires.
Après votre défaite, vous avez jeté certains gris-gris. Est-ce-à dire que Balla Diouf va quitter l’arène ?
Vous ne pouvez pas énumérer le nombre de réactions d’un lutteur après une défaite. Souvent, vous êtes hors de vous-même. C’est pourquoi certaines réactions sont pardonnables aux lutteurs. Il est très difficile de perdre un combat alors que vous vous êtes tués aux entraînements. Mais je rassure mes supporters, il n’est pas question pour moi de quitter l’arène car je suis encore jeune. Ces réactions sont monnaie courante dans l’arène. Ce n’est parce que j’ai eu des défaites que je dois tourner le dos à la lutte.
Comment votre famille a-t-elle vécu ses défaites récurrentes ?
A chaque fois que je vois ma mère ou ma tante, je suis triste. Je leur ai habituées à des victoires d’où mon désarroi quand je les vois. Ma mère a beaucoup souffert à cause de moi. C’est pourquoi, je veux toujours la rendre joyeuse. Si ce n’était pas elle, je n’aurai jamais eu une carrière de lutteur car c’était dur et je n’avais vu personne à part elle. (Il s’interrompt un moment, les larmes aux yeux).
Qui est ce qui manque selon vous à Balla Diouf ?
Ce n’est ni un problème mystique, encore moins un manque d’entraînement, qu’un bon entourage, comme c’est le cas avec certains lutteurs de l’écurie. Si le lutteur possède un bon entourage, il n’a rien à craindre.
Quelle analyse faites-vous du combat Gris Bordeaux-Modou Lô ?
Je connais Gris Bordeaux personnellement et je peux vous dire qu’il possède beaucoup de qualités. Les Sénégalais ne connaissent pas bien Gris Bordeaux. Ils pensent qu’il ne sait pas lutter. A ses débuts, il ne privilégiait pas la bagarre, mais la lutte pure. Et les gens disaient que c’est un peureux. Aujourd’hui, qu’il excelle dans la bagarre, ces mêmes personnes croient qu’il ne sait pas lutter. Quant à Modou Lô, c’est un champion confirmé. Mais,il y a une grosse différence entre les deux lutteurs. Gris bordeaux va le prouver le jour J.
Etes-vous d’accord avec les promoteurs qui refusent de payer des cachets de plus de 100 millions ?
Ils ont le droit de s’accorder pour fixer leur prix. Mais il doit y avoir une complicité entre promoteurs et lutteurs. Avant de prendre une telle décision, une concertation entre ces deux entités étaient souhaitée. L’arène ne marche pas à reculons mais va de l’avant. Et personne ne peut arrêter le progrès. Les lutteurs ont commencé par des cachets misérables pour atteindre un Million et aujourd’hui cent millions. Ils ne peuvent pas arrêter ce progrès. Si les sponsors veulent associer leur image avec la lutte et y versent beaucoup d’argent c’est à cause des lutteurs. Il faut assainir le milieu de la lutte pour permettre aux différentes entités de créer les conditions de s’asseoir autour d’une table pour discuter. Car tout différend se résout autour d’une table de discussion. Il faut respecter les lutteurs. Il y a de cela cinq années, certains promoteurs n’avaient pas atteint la notoriété qu’ils ont aujourd’hui. Si les lutteurs refusent de descendre dans l’enceinte, il n’y aura pas de promoteurs, de sponsors, d’émissions de lutte encore moins de journaux spécialisés. Il faut qu’ils sachent raison garder. Il est grand temps que les lutteurs se regroupent et scrutent leur avenir pour tirer dans une même direction. Les gens prennent des décisions à notre endroit sans qu’on ne réagisse. Il est temps qu’ils arrêtent. Les lutteurs doivent taire leurs querelles et s’unir car les promoteurs viennent de créer leur collectif, les communicateurs traditionnels et journalistes idem.
Est-ce que vous en avez discuté au niveau de l’association des lutteurs ?
Non. Les lutteurs ont des combats. C’est ce qui justifie qu’il n’y ait pas encore une discussion autour de cette question au niveau du bureau. S’il n’y a pas la réplique idoine, les lutteurs devraient s’attendre sans broncher à d’autres mesures qui risquent de s’abattre sur leur tête. Il faut qu’on sorte de ce carcan dans lequel on veut nous cantonner. Les lutteurs sont intelligents et ne sont pas bêtes.
SOURCE:Yekini.com
Permettez-moi tout d’abord de remercier Allah et son prophète Mouhamed (Psl) ainsi que mes parents. C’est vrai depuis mon dernier combat j’ai préféré m’entourer dans un mutisme pour mieux comprendre ce qui se passe autour de moi. Je fais partie de la lutte et j’ai beaucoup fait pour cette discipline que j’ai choisie comme métier. Je me suis bien préparé pour ce combat comme toujours mais cela s’est soldé par une défaite. Je n’ai pas voulu faire des réactions à chaud qui pourraient nous valoir des regrets après. C’est pourquoi, il fallait que je fasse une réflexion profonde sur les causes de ces différentes mésaventures, d’où mon silence depuis lors. J’en profite pour remercier mes supporters qui en dépit de mes récurrentes défaites, continuent de me soutenir.
Qu’avez-vous ressenti après la défaite ?
J’avais très mal pour avoir bien préparé le combat sur tous les plans et l’avoir perdu de cette manière. J’ai été vraiment très surpris et déçu de cette défaite. Mon palmarès est plus qu’élogieux avec 25 sorties sanctionnées par 18 victoires et 7 défaites. Je ne comprends pas tous ces déboires mais je m’en remets à Dieu.
Quelle analyse faîtes-vous de votre défaite ?
J’ai entendu beaucoup de personnes s’exprimer sur mes défaites. Si d’aucuns pensent que je dois ranger mon Nguimb, d’autres croient que je suis vieux. Cela me fait trop mal d’entendre tous ces commentaires. Loin de me décourager, cela me remonte le moral. N’est-ce-pas que les critiques vous permettent d’avancer ? En tout cas, je sais qu’on n’émettra pas de critique à mon endroit pour me dire que je manque de «Diom», de «Foula» et de «Fayda», dans mes combats. Cependant, pour dire vrai, certaines critiques sont positives et vous permettent de vous rectifier.
Ces critiques sont d’autant plus douloureuses qu’elles proviennent des membres de l’écurie Fass ?
La critique qui m’est restée à travers de la gorge, c’est celle faite par mon grand-frère Tapha Gueye avant et après le combat. Tapha Gueye est tout moi. Je le respecte et je l’aime comme un frère. Il est mon idole. C‘est grâce à lui que j’ai intégré l‘écurie Fass. Une partie de moi se retrouve chez Tapha Gueye car il m’a éduqué, m’a appris la lutte en un mot je suis un pur produit de Tapha. L’entendre émettre des critiques publiquement à mon endroit me choque et me fait mal. Ce sont ses conseils au sein de l’écurie Fass qui nous manquent. Il y a de bons lutteurs dans l’écurie mais nous n’avons plus les dirigeants d’antan. Tout le problème de l’écurie repose sur le manque de dirigeants. Le peu qui existe encore au sein de l’écurie fait du parti-pris. Ils prennent certains lutteurs qu’ils adulent et font tout pour eux. Ils cherchent même des marabouts pour ces derniers. Cela favorise la dislocation de l’écurie. On a tout fait pour Fass. Ma fierté aujourd’hui est que les jeunes lutteurs montants de l’écurie que nous avons accueillis à bras ouverts, continuent d’engranger beaucoup de succès. Je suis un fervent supporter, avant d’être lutteur de Fass.
Avant le combat, Tapha Gueye a soutenu à la télévision qu’il m’a conseillé personnellement d’arrêter ma carrière, en cas de défaite face à Modou Anta de Thiès. Ces déclarations m’ont beaucoup vexé et affecté. Celles-ci me font d’autant plus mal qu’elles proviennent de la bouche de Tapha Gueye avec tout ce qu’il représente pour moi. C’est en ces moments où il a dénoué son Nguimb, que les lutteurs de l’écurie Fass ont besoin de ses conseils. On a constaté que depuis que Tapha Gueye a décidé de mettre un terme à sa carrière, beaucoup de dirigeants ont tourné le dos à l’écurie. Les entraîneurs sont dans l’écurie, les lutteurs idem, mais les dirigeants ont boudé.
Vous insinuez que nombre de dirigeants avaient intégré l’écurie pour Tapha Gueye et dès qu’il a dénoué son Nguimb, ils vous ont tourné le dos ?
Je ne peux pas être aussi affirmatif car tout dépend des raisons qui vous ont poussées à adhérer dans l’écurie. Personnellement, je crois que j’ai besoin de Tapha Gueye tout comme l’écurie. J’ai même failli donner ma vie pour lui lors de son combat contre Balla Béye. S’il lit ses propos, il saura de quoi cela retourne. Lorsque les partisans de Balla Béye nous ont attaqués avec des coupe-coupes, des couteaux…, tous étaient partis sauf moi. Et, j’ai attaqué la foule pour lui permettre de s’engouffrer dans sa voiture. On a plus besoin de ses conseils que de ses critiques. Je l’ai averti lorsque le contrat du combat contre Modou Anta a été signé mais il n’a jamais mis les pieds aux entraînements pour m’accompagner. S’il ose dire maintenant que je ne me suis pas entraîné alors qu’il n’a jamais assisté à mes entraînements, cela me fait trop mal. Il ne sait pas ce que j’ai enduré durant ce combat pour me juger. Je le respecte beaucoup car il est et restera toujours mon grand-frère. Pour moi, il n’a pas encore joué le rôle que j’attends de lui pour la suite de ma carrière. Quand on l’entend encourager ou conseiller d’autres lutteurs, nous sommes frustrés car nous avons beaucoup fait pour lui. Pour moi Tapha Gueye appartient à l’écurie Fass et nulle part ailleurs. Je remercie par ailleurs Abass Ndoye, le président de l’écurie Fass qui a mis sur le même pied, tous les lutteurs. En dépit de sa maladie, il s’est déplacé jusque chez moi pour me soutenir et il le fait pour tout le monde.
Ne craignez-vous pas la disparition de l’écurie Fass ?
(Il hoche la tête négativement) L’écurie Fass ne peut pas disparaître car les lutteurs sont très soudés. Ils sont des amis et des frères. En dépit des problèmes internes, chaque année, les lutteurs obtiennent des victoires.
Après votre défaite, vous avez jeté certains gris-gris. Est-ce-à dire que Balla Diouf va quitter l’arène ?
Vous ne pouvez pas énumérer le nombre de réactions d’un lutteur après une défaite. Souvent, vous êtes hors de vous-même. C’est pourquoi certaines réactions sont pardonnables aux lutteurs. Il est très difficile de perdre un combat alors que vous vous êtes tués aux entraînements. Mais je rassure mes supporters, il n’est pas question pour moi de quitter l’arène car je suis encore jeune. Ces réactions sont monnaie courante dans l’arène. Ce n’est parce que j’ai eu des défaites que je dois tourner le dos à la lutte.
Comment votre famille a-t-elle vécu ses défaites récurrentes ?
A chaque fois que je vois ma mère ou ma tante, je suis triste. Je leur ai habituées à des victoires d’où mon désarroi quand je les vois. Ma mère a beaucoup souffert à cause de moi. C’est pourquoi, je veux toujours la rendre joyeuse. Si ce n’était pas elle, je n’aurai jamais eu une carrière de lutteur car c’était dur et je n’avais vu personne à part elle. (Il s’interrompt un moment, les larmes aux yeux).
Qui est ce qui manque selon vous à Balla Diouf ?
Ce n’est ni un problème mystique, encore moins un manque d’entraînement, qu’un bon entourage, comme c’est le cas avec certains lutteurs de l’écurie. Si le lutteur possède un bon entourage, il n’a rien à craindre.
Quelle analyse faites-vous du combat Gris Bordeaux-Modou Lô ?
Je connais Gris Bordeaux personnellement et je peux vous dire qu’il possède beaucoup de qualités. Les Sénégalais ne connaissent pas bien Gris Bordeaux. Ils pensent qu’il ne sait pas lutter. A ses débuts, il ne privilégiait pas la bagarre, mais la lutte pure. Et les gens disaient que c’est un peureux. Aujourd’hui, qu’il excelle dans la bagarre, ces mêmes personnes croient qu’il ne sait pas lutter. Quant à Modou Lô, c’est un champion confirmé. Mais,il y a une grosse différence entre les deux lutteurs. Gris bordeaux va le prouver le jour J.
Etes-vous d’accord avec les promoteurs qui refusent de payer des cachets de plus de 100 millions ?
Ils ont le droit de s’accorder pour fixer leur prix. Mais il doit y avoir une complicité entre promoteurs et lutteurs. Avant de prendre une telle décision, une concertation entre ces deux entités étaient souhaitée. L’arène ne marche pas à reculons mais va de l’avant. Et personne ne peut arrêter le progrès. Les lutteurs ont commencé par des cachets misérables pour atteindre un Million et aujourd’hui cent millions. Ils ne peuvent pas arrêter ce progrès. Si les sponsors veulent associer leur image avec la lutte et y versent beaucoup d’argent c’est à cause des lutteurs. Il faut assainir le milieu de la lutte pour permettre aux différentes entités de créer les conditions de s’asseoir autour d’une table pour discuter. Car tout différend se résout autour d’une table de discussion. Il faut respecter les lutteurs. Il y a de cela cinq années, certains promoteurs n’avaient pas atteint la notoriété qu’ils ont aujourd’hui. Si les lutteurs refusent de descendre dans l’enceinte, il n’y aura pas de promoteurs, de sponsors, d’émissions de lutte encore moins de journaux spécialisés. Il faut qu’ils sachent raison garder. Il est grand temps que les lutteurs se regroupent et scrutent leur avenir pour tirer dans une même direction. Les gens prennent des décisions à notre endroit sans qu’on ne réagisse. Il est temps qu’ils arrêtent. Les lutteurs doivent taire leurs querelles et s’unir car les promoteurs viennent de créer leur collectif, les communicateurs traditionnels et journalistes idem.
Est-ce que vous en avez discuté au niveau de l’association des lutteurs ?
Non. Les lutteurs ont des combats. C’est ce qui justifie qu’il n’y ait pas encore une discussion autour de cette question au niveau du bureau. S’il n’y a pas la réplique idoine, les lutteurs devraient s’attendre sans broncher à d’autres mesures qui risquent de s’abattre sur leur tête. Il faut qu’on sorte de ce carcan dans lequel on veut nous cantonner. Les lutteurs sont intelligents et ne sont pas bêtes.
SOURCE:Yekini.com