«Ngoye mérite d’avoir un centre de santé compte tenu de sa position géographique qui se trouve sur un axe accidentogène et de sa population qui avoisine plus de 60.500 habitants», a déclaré Samba Adolphe Sidibé, sous-préfet de cette localité à vocation principalement agricole.
Il présidait une cérémonie d’hommage au maire de Ngoye, à l’initiative du réseau Siggil Jigéen qui veut ainsi mettre en exergue l’engagement de cet édile en faveur de la santé maternelle, néonatale et infantile.
Le réseau Siggil Jigéen avait en charge le volet plaidoyer et mobilisation communautaire, dans le cadre de la mise en oeuvre du projet "Neema", consistant en des prestations de services intégrés de santé. Sous l’égide de l’Usaid, l’Agence des États-Unis pour le développement international, des organisations spécialisées dans les questions de santé se sont constituées en consortium afin d’accroître l’accès aux services de santé intégrés, dans le but de rendre la santé plus accessible pour le plus grand nombre de Sénégalais.
Selon le préfet de Ngoye, l’érection d’un centre de santé devrait permettre de désengorger celui de Bambey mais également de soulager les populations vivant loin des centres de santé et qui peuvent ainsi accéder difficilement aux offres en soins sanitaires.
«En 2009, on avait un seul poste de santé. À ce jour, on a trois postes de santé sans compter les cases de santé», en attendant «deux postes qui vont incessamment voir le jour», a, de son côté, indiqué Ely Fall, maire de la commune de Ngoye.
L’édile a déploré les accouchements à domicile encore très fréquents dans sa commune. «Les accouchements à domicile sont à déplorer. On est en train de tout faire pour les éradiquer mais, malheureusement, il y a toujours des poches de résistance», a-t-il fait savoir.
M. Fall observe qu’en milieu rural, en raison du poids des traditions et des habitudes, certaines femmes refusent d’accoucher dans les centres de santé.
Le coordonnateur régional du réseau Siggil Jigéen, Malick Ciré Sy, a salué l’engagement du maire de Ngoye, selon lui, le premier à accueillir le projet "Neema" dans la région de Diourbel.
«Avant ce programme de l’Usaid-Neema, il y avait le partenariat pour l’amélioration de la qualité du service, et le maire de Ngoye a mis tout de suite, 3 millions Cfa pour appuyer» cette initiative, «dans le cadre de la santé maternelle, néonatale et infantile et la planification familiale», a-t-il rappelé.
Malick Ciré Sy estime que la problématique des accouchements à domicile fait que la commune de Ngoye se situe «dans une zone rouge», en matière de services de santé.
«Avec le maire, les prestataires, les accouchements à domicile ont baissé drastiquement», a-t-il toutefois souligné. Il a salué la décision de l’édile d’allouer 15% du budget de sa commune à la santé, conformément aux engagements pris par les États membres de l’Union africaine à Abuja, en 2001, concernant le financement public de la santé. Dans une déclaration dite d’Abuja, les gouvernements africains se sont engagés à allouer 15% de leur budget au secteur de la santé.
Tribune
Il présidait une cérémonie d’hommage au maire de Ngoye, à l’initiative du réseau Siggil Jigéen qui veut ainsi mettre en exergue l’engagement de cet édile en faveur de la santé maternelle, néonatale et infantile.
Le réseau Siggil Jigéen avait en charge le volet plaidoyer et mobilisation communautaire, dans le cadre de la mise en oeuvre du projet "Neema", consistant en des prestations de services intégrés de santé. Sous l’égide de l’Usaid, l’Agence des États-Unis pour le développement international, des organisations spécialisées dans les questions de santé se sont constituées en consortium afin d’accroître l’accès aux services de santé intégrés, dans le but de rendre la santé plus accessible pour le plus grand nombre de Sénégalais.
Selon le préfet de Ngoye, l’érection d’un centre de santé devrait permettre de désengorger celui de Bambey mais également de soulager les populations vivant loin des centres de santé et qui peuvent ainsi accéder difficilement aux offres en soins sanitaires.
«En 2009, on avait un seul poste de santé. À ce jour, on a trois postes de santé sans compter les cases de santé», en attendant «deux postes qui vont incessamment voir le jour», a, de son côté, indiqué Ely Fall, maire de la commune de Ngoye.
L’édile a déploré les accouchements à domicile encore très fréquents dans sa commune. «Les accouchements à domicile sont à déplorer. On est en train de tout faire pour les éradiquer mais, malheureusement, il y a toujours des poches de résistance», a-t-il fait savoir.
M. Fall observe qu’en milieu rural, en raison du poids des traditions et des habitudes, certaines femmes refusent d’accoucher dans les centres de santé.
Le coordonnateur régional du réseau Siggil Jigéen, Malick Ciré Sy, a salué l’engagement du maire de Ngoye, selon lui, le premier à accueillir le projet "Neema" dans la région de Diourbel.
«Avant ce programme de l’Usaid-Neema, il y avait le partenariat pour l’amélioration de la qualité du service, et le maire de Ngoye a mis tout de suite, 3 millions Cfa pour appuyer» cette initiative, «dans le cadre de la santé maternelle, néonatale et infantile et la planification familiale», a-t-il rappelé.
Malick Ciré Sy estime que la problématique des accouchements à domicile fait que la commune de Ngoye se situe «dans une zone rouge», en matière de services de santé.
«Avec le maire, les prestataires, les accouchements à domicile ont baissé drastiquement», a-t-il toutefois souligné. Il a salué la décision de l’édile d’allouer 15% du budget de sa commune à la santé, conformément aux engagements pris par les États membres de l’Union africaine à Abuja, en 2001, concernant le financement public de la santé. Dans une déclaration dite d’Abuja, les gouvernements africains se sont engagés à allouer 15% de leur budget au secteur de la santé.
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