Le président Ouattara a engagé une grande opération de lobbying pour que le retour à Abidjan se fasse au plus tôt. Il s’était rendu à Arusha (Tanzanie) à l’ouverture des 47è assemblées générales de la BAD pour plaider ce dossier. Le président ivoirien ne manque pas d’arguments pour convaincre ses partenaires de la nécessité de faire ramener la BAD dans son pays. Selon lui, la sécurité ne poserait plus problème. D’ailleurs, la BAD, elle-même, a conclu que le niveau d’alerte ne fait plus obstacle.
D’autre part, le président ivoirien qui s’est montré diplomatiquement actif a promis de tout mettre en œuvre afin que les logements, les bureaux et les infrastructures nécessaires soient prêts dans le temps. Abidjan serait même prête à engager 50 millions de dollars US (+ de 26 milliards FCFA), en termes de dépenses supplémentaires pour répondre aux attentes de la Banque. L’essentiel sera fait pour un retour accéléré de l’institution. «La Côte d’Ivoire espère que la célébration du cinquantenaire de la Banque aura lieu chez elle, à Abidjan, en novembre 2014», a souhaité Alassane Ouattara cité par Jeune Afrique dans son édition du 3 juin 2012. Mais les choses ne semblent pas si simples après que la BAD a confortablement passé 9 ans à Tunis.
En tout cas, Donald Kaberuka, le président de la BAD, souligne que le retour «doit être ordonné et se faire dans les conditions optimales, pour permettre à la Banque de continuer à fournir sans interruption des services des services d’une qualité irréprochable à tous ses clients, dans un environnement sécurisé». Il convient de rappeler que l’an dernier, à Lisbonne, une résolution adoptée par le conseil consultatif des gouverneurs, stipulait que la question du retour ne serait plus examinée de façon annuelle mais triennale avec un préavis d’un an accordé à la Tunisie entre autres dispositions. Mais le lobbying du président Ouattara a vraisemblablement porté ses fruits ...
SOURCE:Lesenegalais.net
D’autre part, le président ivoirien qui s’est montré diplomatiquement actif a promis de tout mettre en œuvre afin que les logements, les bureaux et les infrastructures nécessaires soient prêts dans le temps. Abidjan serait même prête à engager 50 millions de dollars US (+ de 26 milliards FCFA), en termes de dépenses supplémentaires pour répondre aux attentes de la Banque. L’essentiel sera fait pour un retour accéléré de l’institution. «La Côte d’Ivoire espère que la célébration du cinquantenaire de la Banque aura lieu chez elle, à Abidjan, en novembre 2014», a souhaité Alassane Ouattara cité par Jeune Afrique dans son édition du 3 juin 2012. Mais les choses ne semblent pas si simples après que la BAD a confortablement passé 9 ans à Tunis.
En tout cas, Donald Kaberuka, le président de la BAD, souligne que le retour «doit être ordonné et se faire dans les conditions optimales, pour permettre à la Banque de continuer à fournir sans interruption des services des services d’une qualité irréprochable à tous ses clients, dans un environnement sécurisé». Il convient de rappeler que l’an dernier, à Lisbonne, une résolution adoptée par le conseil consultatif des gouverneurs, stipulait que la question du retour ne serait plus examinée de façon annuelle mais triennale avec un préavis d’un an accordé à la Tunisie entre autres dispositions. Mais le lobbying du président Ouattara a vraisemblablement porté ses fruits ...
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