Ce sont nos confrères du Populaire qui révèlent l’implication de l’ancien Directeur du Port autonome de Dakar (Pad) dans ce dossier. D’après eux, « les circonstances dans lesquelles le Sénégal, à travers le Port Autonome de Dakar (Pad), a signé une convention de concession portant sur la gestion du Terminal à containers (Tac) de la Zone Sud avec le Groupe Dubaï port world Fze de Dubaï sont aujourd’hui ce qui peut perdre Bara Sady ». En effet, selon le Pop, « Directeur Général du Pad, d’alors, Bara Sady avait posé des actes qui, aujourd’hui, pourraient lui ouvrir grandement les portes de la prison de Rebeuss. Et pour cause, M. Sady avait, à sa seule discrétion, désigné les membres d’un comité restreint aux fins de choisir le concessionnaire dudit terminal. Ce, après avoir échangé dans une salle avec des représentants des différents soumissionnaires. Ce qui n’est pas illégal, sauf que, dans ce comité, il a été découvert que seuls les cadres, qui lui étaient tous acquis, ont été coptés. Lesquels ont reçu d’ailleurs 25 millions de francs Cfa chacun après leur conclave. Aux termes de la convention de concession et du cahier des charges, le groupe Dpw Dubaï Fze, qui a été finalement retenu devait créer Dpw Dakar, une société de droit local, sous forme de filiale pour exploiter le Tac. Une filiale est censée être une société dont le capital est détenu par une autre structure appelée « Société mère », or, en lieu et place d’un tel mécanisme, c’est une société des Iles Vierges britanniques, dénommée Dpw Sénégal Limited qui est devenue actionnaire majoritaire de Dpw Dakar Sa, la société d’exploitation, à hauteur de 86%.
Seulement, rapportent nos confrères qui citent leurs sources, « le Pad n’a pu avoir 10% dans ce capital qu’en contrepartie de son renoncement au montant de 24,5 milliards. Ce qui, aux yeux des enquêteurs, démontre que Bara Sady a troqué 24,5 milliards de francs Cfa de fonds publics contre 100 millions de francs Cfa, représentant l’apport du Port de Dakar dans le capital de Dpw qui est, à ce jour, encore estimé à un milliard de nos francs.
Quant aux 4% restants, poursuit le Pop, « ils ont été cédés à des administrateurs pour respecter la règle du tiers prescrite par l’article 417 de l’acte uniforme sur les sociétés commerciales et les Groupements d’intérêts économiques (Gie) ». En résumé, conclut le journal, « il faudra noter que Dpw Dubaï Fze a, effectivement, signé une convention de concession avec le Pad. Convention aux termes de laquelle, elle devait créer une filiale au Sénégal comme société d’exploitation, mais qui n’a pas été respectée, contrairement aux stipulations contractuelles.
Seulement, rapportent nos confrères qui citent leurs sources, « le Pad n’a pu avoir 10% dans ce capital qu’en contrepartie de son renoncement au montant de 24,5 milliards. Ce qui, aux yeux des enquêteurs, démontre que Bara Sady a troqué 24,5 milliards de francs Cfa de fonds publics contre 100 millions de francs Cfa, représentant l’apport du Port de Dakar dans le capital de Dpw qui est, à ce jour, encore estimé à un milliard de nos francs.
Quant aux 4% restants, poursuit le Pop, « ils ont été cédés à des administrateurs pour respecter la règle du tiers prescrite par l’article 417 de l’acte uniforme sur les sociétés commerciales et les Groupements d’intérêts économiques (Gie) ». En résumé, conclut le journal, « il faudra noter que Dpw Dubaï Fze a, effectivement, signé une convention de concession avec le Pad. Convention aux termes de laquelle, elle devait créer une filiale au Sénégal comme société d’exploitation, mais qui n’a pas été respectée, contrairement aux stipulations contractuelles.