Pourquoi les leaders de l’opposition ont-ils tous adopté profil bas ? En tout cas, il nous faudra des leaders comme lui pour poursuivre la Révolution des « bougies », puisque son socle repose sur les coupures d’électricité à longueur de journée occasionnant la révolte des banlieues. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour l’avènement d’une Révolution : l’obscurité totale et insupportable combinée avec ces sacrifices du « feu » sous l’autel du Sopi exaspère de plus en plus toute la population.
Face à l’urgence de la situation chaotique que traverse notre pays, pourquoi les jeunes courtisans libéraux ont-ils été inquiétés par la simple présence de Barthélémy qui souhaitait tout simplement lancer un appel pour l’arrêt immédiat de cette tragédie banalisée aux alentours la tanière du vieux lion irresponsable et à courte vue? En tout cas, tout le monde se rend compte des vraies raisons pour lesquelles Dias-fils a été assailli par les lionceaux loufoques, excités, mais qui sont plus que jamais dévoués à leur Seigneur angoissé et à jamais fragilisé. Qui aurait cru en l’an 2000 que Wade serait aujourd’hui le « bourreau » le plus abominable dans l’histoire de la jeunesse sénégalaise ? Combien de morts y a-t-il depuis son accession à la Magistrature Suprême ? Et le bilan ne cesse de s’alourdir : plus de deux milles morts avec le naufrage du « Joola », sans compter le « génocide moderne » avec le naufrage des pirogues en destination de Barcelone, la mort des jeunes gens comme Balla Gaye, Sina Sidibé, Abdoulaye Yengou, Moustapha Sarr, le jeune charretier récemment abattu par la police de Pikine , et pour terminer sans être exhaustif par le regrettable phénomène de l’immolation embrassé par des « désespérés » de l’Alter-noce.
En revanche, pourquoi vouloir à tout prix empêcher quelqu’un de parler devant le palais de cet homme sénile, égoïste et dépassé par les faits ? Personne n’est dupe ! Arrêtez de nous prendre pour des « écervelés » ! Si le palais présidentiel, désormais transformé en mouroir, est une « Institution » qui ne doit pas servir de tribune à Barthélémy Dias, peut-on au moins se demander si ce même lieu est toujours « sacré », au regard des messages symboliques et significatifs lancés par ces actes dramatiques et poignants? Cette prétendue Institution profanée à plusieurs reprises par le « feu » du désespoir n’est plus légitime ! Dias-fils n’a donc fait que prendre ses responsabilités face à l’ampleur des faits minimisés au plus haut sommet de l’Etat.
Au demeurant, une chose est sûre : nous sommes en train tous de mourir à petit feu, malgré notre grand espoir pour la survie, catalysé par ce sacro-saint « opium » qu’on appelle communément la « Religion ». Bref, le Sénégal a besoin aujourd’hui de beaucoup de jeunes gens à l’image de Barthélémy Dias pour obliger enfin le peuple exploité et dépouillé de s’affranchir des « autodafés », aux environs d’une Présidence implacable et lugubre.
Dame Diop
ddiopdame@hotmail.com
Face à l’urgence de la situation chaotique que traverse notre pays, pourquoi les jeunes courtisans libéraux ont-ils été inquiétés par la simple présence de Barthélémy qui souhaitait tout simplement lancer un appel pour l’arrêt immédiat de cette tragédie banalisée aux alentours la tanière du vieux lion irresponsable et à courte vue? En tout cas, tout le monde se rend compte des vraies raisons pour lesquelles Dias-fils a été assailli par les lionceaux loufoques, excités, mais qui sont plus que jamais dévoués à leur Seigneur angoissé et à jamais fragilisé. Qui aurait cru en l’an 2000 que Wade serait aujourd’hui le « bourreau » le plus abominable dans l’histoire de la jeunesse sénégalaise ? Combien de morts y a-t-il depuis son accession à la Magistrature Suprême ? Et le bilan ne cesse de s’alourdir : plus de deux milles morts avec le naufrage du « Joola », sans compter le « génocide moderne » avec le naufrage des pirogues en destination de Barcelone, la mort des jeunes gens comme Balla Gaye, Sina Sidibé, Abdoulaye Yengou, Moustapha Sarr, le jeune charretier récemment abattu par la police de Pikine , et pour terminer sans être exhaustif par le regrettable phénomène de l’immolation embrassé par des « désespérés » de l’Alter-noce.
En revanche, pourquoi vouloir à tout prix empêcher quelqu’un de parler devant le palais de cet homme sénile, égoïste et dépassé par les faits ? Personne n’est dupe ! Arrêtez de nous prendre pour des « écervelés » ! Si le palais présidentiel, désormais transformé en mouroir, est une « Institution » qui ne doit pas servir de tribune à Barthélémy Dias, peut-on au moins se demander si ce même lieu est toujours « sacré », au regard des messages symboliques et significatifs lancés par ces actes dramatiques et poignants? Cette prétendue Institution profanée à plusieurs reprises par le « feu » du désespoir n’est plus légitime ! Dias-fils n’a donc fait que prendre ses responsabilités face à l’ampleur des faits minimisés au plus haut sommet de l’Etat.
Au demeurant, une chose est sûre : nous sommes en train tous de mourir à petit feu, malgré notre grand espoir pour la survie, catalysé par ce sacro-saint « opium » qu’on appelle communément la « Religion ». Bref, le Sénégal a besoin aujourd’hui de beaucoup de jeunes gens à l’image de Barthélémy Dias pour obliger enfin le peuple exploité et dépouillé de s’affranchir des « autodafés », aux environs d’une Présidence implacable et lugubre.
Dame Diop
ddiopdame@hotmail.com