Basile Niane est tombé dans la marmite de la technologie dès le bas-âge, grâce à l’influence de son proche entourage. Bien plus tard, il a mis un pied dans le journalisme, avant de se rétracter pour être plus en phase avec ses aspirations intrinsèquement liées à internet : une passion dont il a fait son métier. «Déjà à l’âge de dix ans j’avais mon certificat en dactylographie. J’avais un père qui aimait beaucoup les nouvelles technologies et vers les années 1998 – 2000 j’avais deux frères qui faisaient des formations en maintenance informatique. J’étais souvent avec eux et j’avais régulièrement accès à l’outil informatique en les accompagnant. C’est là que la passion de l’ordinateur m’a piqué. J’ai dépensé beaucoup d’argent à l’époque pour me connecter dans les cybercafés parce que je voulais savoir ce qui se passait dans le monde, je voulais aussi avoir un blog, partager mes passions. J’ai commencé à blogger depuis 2000 si on peut dire, cela fait maintenant quinze ans. J’ai envisagé des voies et moyens de gagner de l’argent à partir d’internet et j’ai commencé à faire beaucoup de recherches. 90% des choses que je connais aujourd’hui ont été acquises suite à des recherches» souligne Basile. Elu meilleur blogueur Tic de l’année 2014, il ne manque pas de saluer les opportunités socio-professionnelles à tirer des technologies de l’information et de la communication.
"Enrichi" par Internet
«J’ai eu mon Bac en 2004 et Je me suis inscrit à la Fac, au département de Russe. J’y ai fait deux ans avant de me rendre compte que je m’étais trompé d’orientation. Déjà en première année, je faisais une formation en journalisme à l’Iseg et c’est là-bas où j’ai commencé à pratiquer un peu. En première année, j’étais en stage à Océan Fm, par la suite la radio a eu des problèmes et j’étais obligé de quitter. Je suis allé à la 2stv pour quelques mois avant d’être recruté par Seneweb. Je suis maintenant responsable de tout ce qui est contenu au niveau de la plateforme blog de Seneweb. Mon idée, c’est d’avoir le maximum de contenus sur ce site là. J’ai aussi eu à faire trois ans à la Rts où j’animais une rubrique technologique dans l’émission Kinkéliba. Mais j’ai quitté la Rts pour rester sur internet, je n’ai pas voulu continuer la télévision parce que ma passion c’est le web. Je suis actuellement à Seneweb mais j’ai ma propre entreprise» précise le social média manager et formateur web 2.0, avec l’ambition de faire bien des émules en Afrique.
«Je suis aussi Ceo de Socialnetlink.org. C’est une agence digitale qui offre un accompagnement aux entreprises afin qu’elles aient beaucoup plus de visibilité sur internet, notamment à travers les réseaux sociaux, la création de sites web. Mon objectif premier est d’être numéro un en qualité de contenus technologiques au Sénégal. Non seulement on fait du community management et de la création de sites web, mais on fait beaucoup de création de contenus. C’est une équipe de bloggeur que j’ai recrutée et qui, par rapport à leur passion, écrivent des articles, notamment sur les technologies. Socialnetlink.org est en fait une agence plus un site spécialisé» souligne Basile, non sans indiquer, pour en revenir au blogging, que ce phénomène a une grande marge de progression au Sénégal, dans la mesure où l’infrastructure technologique pour accéder à internet doit être améliorée et élargie aux zones les plus enclavées.
«Les créateurs de séries sont les futurs Richards du Sénégal»
«Je vis d’internet et tout ce que j’ai aujourd’hui, c’est grâce à internet. Le blogging n’est pas assez développé au Sénégal. C’est devenu un métier avec le temps mais au Sénégal il y a un gap technologique à combler. Internet n’est pas accessible à tous, le taux de pénétration est relativement bas. Je suis le coordonnateur du réseau des bloggeurs sénégalais, on fait beaucoup d’activités en région mais on voit que la connexion n’est pas donnée à tout le monde. Je suis maintenant un youtubeur et mon projet est de pousser les jeunes sénégalais à adopter le concept de Youtube car aujourd’hui Youtube est devenu un business ; Il y a des gens qui gagnent des millions d’euros par mois rien que sur Youtube. Je dis souvent que Youtube c’est l’avenir de l’Afrique. J’ai posté récemment sur ma page Facebook l’exemple de deux jeunes qui ont huit ans et qui gagnent environ soixante trois millions de fcfa par mois. Ils ne font que de petites vidéos chez eux et ils sont rémunérés par Youtube sur la base du nombre de vues (…) On voit maintenant les gens créer beaucoup de séries et les créateurs de séries là sont les futurs milliardaires du Sénégal d’ici quelques années. D’ici dix ans vous comprendrez pour quoi je le dis» ajoute-t-il. Invitant par la même occasion les jeunes à créer du contenu local et à le promouvoir à travers une nouvelle approche de la communication.
Mohamed NDJIM Dakarlife
"Enrichi" par Internet
«J’ai eu mon Bac en 2004 et Je me suis inscrit à la Fac, au département de Russe. J’y ai fait deux ans avant de me rendre compte que je m’étais trompé d’orientation. Déjà en première année, je faisais une formation en journalisme à l’Iseg et c’est là-bas où j’ai commencé à pratiquer un peu. En première année, j’étais en stage à Océan Fm, par la suite la radio a eu des problèmes et j’étais obligé de quitter. Je suis allé à la 2stv pour quelques mois avant d’être recruté par Seneweb. Je suis maintenant responsable de tout ce qui est contenu au niveau de la plateforme blog de Seneweb. Mon idée, c’est d’avoir le maximum de contenus sur ce site là. J’ai aussi eu à faire trois ans à la Rts où j’animais une rubrique technologique dans l’émission Kinkéliba. Mais j’ai quitté la Rts pour rester sur internet, je n’ai pas voulu continuer la télévision parce que ma passion c’est le web. Je suis actuellement à Seneweb mais j’ai ma propre entreprise» précise le social média manager et formateur web 2.0, avec l’ambition de faire bien des émules en Afrique.
«Je suis aussi Ceo de Socialnetlink.org. C’est une agence digitale qui offre un accompagnement aux entreprises afin qu’elles aient beaucoup plus de visibilité sur internet, notamment à travers les réseaux sociaux, la création de sites web. Mon objectif premier est d’être numéro un en qualité de contenus technologiques au Sénégal. Non seulement on fait du community management et de la création de sites web, mais on fait beaucoup de création de contenus. C’est une équipe de bloggeur que j’ai recrutée et qui, par rapport à leur passion, écrivent des articles, notamment sur les technologies. Socialnetlink.org est en fait une agence plus un site spécialisé» souligne Basile, non sans indiquer, pour en revenir au blogging, que ce phénomène a une grande marge de progression au Sénégal, dans la mesure où l’infrastructure technologique pour accéder à internet doit être améliorée et élargie aux zones les plus enclavées.
«Les créateurs de séries sont les futurs Richards du Sénégal»
«Je vis d’internet et tout ce que j’ai aujourd’hui, c’est grâce à internet. Le blogging n’est pas assez développé au Sénégal. C’est devenu un métier avec le temps mais au Sénégal il y a un gap technologique à combler. Internet n’est pas accessible à tous, le taux de pénétration est relativement bas. Je suis le coordonnateur du réseau des bloggeurs sénégalais, on fait beaucoup d’activités en région mais on voit que la connexion n’est pas donnée à tout le monde. Je suis maintenant un youtubeur et mon projet est de pousser les jeunes sénégalais à adopter le concept de Youtube car aujourd’hui Youtube est devenu un business ; Il y a des gens qui gagnent des millions d’euros par mois rien que sur Youtube. Je dis souvent que Youtube c’est l’avenir de l’Afrique. J’ai posté récemment sur ma page Facebook l’exemple de deux jeunes qui ont huit ans et qui gagnent environ soixante trois millions de fcfa par mois. Ils ne font que de petites vidéos chez eux et ils sont rémunérés par Youtube sur la base du nombre de vues (…) On voit maintenant les gens créer beaucoup de séries et les créateurs de séries là sont les futurs milliardaires du Sénégal d’ici quelques années. D’ici dix ans vous comprendrez pour quoi je le dis» ajoute-t-il. Invitant par la même occasion les jeunes à créer du contenu local et à le promouvoir à travers une nouvelle approche de la communication.
Mohamed NDJIM Dakarlife