
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a souligné jeudi, l’urgence d’une mobilisation collective et coordonnée face à la crise de l’emploi au Sénégal, notamment marquée par une démographie galopante, une jeunesse majoritaire et un marché dominé par l’informel.
”Le Sénégal, à l’instar de plusieurs pays, est confronté au défi de l’emploi et de l’employabilité. Malgré plusieurs programmes, les résultats restent peu satisfaisants”, a reconnu le chef de l’État.
S’appuyant sur des données du 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5)- 2023, rapportent que 75 % de la population a moins de 35 ans, avec un taux d’emploi en milieu rural particulièrement bas de 33,6 % contre 44,3 % en zone urbaine et un chômage féminin alarmant de 36,7%, le Président Faye a insisté sur ”l’urgence d’une réponse structurelle”.
Le président de la République s’exprimait à l’ouverture de la quatrième Conférence sociale sur l’emploi et l’employabilité, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.
Il a dressé un diagnostic sans complaisance du dispositif actuel, évoquant l’absence d’une véritable politique nationale de l’emploi, un manque de coordination institutionnelle, une inadéquation formation/emploi, ou encore, une insuffisance des financements et une faible territorialisation des politiques publiques.
Face à cette situation, il a plaidé pour l’élaboration d’une feuille de route ambitieuse et inclusive, rappelant que la jeunesse sénégalaise doit être au cœur des priorités.
‘’La jeunesse de notre population doit nous pousser à agir ensemble‘’, a-t-il dit, plaidant pour l’élaboration d’une feuille de route ambitieuse et inclusive, associant État, secteur privé et société civile.
”C’est à cela que s’emploie notre gouvernement depuis notre arrivée à la tête du pays”, a-t-il précisé. Il a rappelé que la question de l’emploi est régulièrement inscrite à l’ordre du jour du Conseil des ministres.
Parmi les mesures en cours pour ce secteur, le chef de l’État a cité l’élaboration d’une nouvelle politique de promotion de l’emploi, la révision du cadre législatif (notamment les codes du travail et de la sécurité sociale), ainsi que l’insertion prévue de 3 500 jeunes dès 2025.
Il a également évoqué des initiatives ciblées dans la formation professionnelle, telles que le programme d’apprentissage de masse, la formation pour l’autonomisation des femmes, le projet ”Daara atelier” pour les talibés, ou encore la généralisation de l’entrepreneuriat dans les filières de formation.
Il a fait savoir que ”le défi ne peut être relevé que dans un climat social apaisé”, appelant à un dialogue social permanent entre le gouvernement, les employeurs, les syndicats et la société civile.
Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité d’un cadre de concertation responsable, propice à la compétitivité économique et à la sauvegarde des droits des travailleurs.
”Un climat social apaisé en milieu de travail, contribue fondamentalement à l’accroissement de la productivité et de la compétitivité”, a-t-il fait valoir.
Le chef de l’État a rappelé au terme l’engagement du Sénégal en faveur du dialogue social, inscrit dans la Constitution, le Code du travail et concrétisé, à travers des institutions comme le Haut Conseil du Dialogue social et la Conférence sociale.
Aps
”Le Sénégal, à l’instar de plusieurs pays, est confronté au défi de l’emploi et de l’employabilité. Malgré plusieurs programmes, les résultats restent peu satisfaisants”, a reconnu le chef de l’État.
S’appuyant sur des données du 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5)- 2023, rapportent que 75 % de la population a moins de 35 ans, avec un taux d’emploi en milieu rural particulièrement bas de 33,6 % contre 44,3 % en zone urbaine et un chômage féminin alarmant de 36,7%, le Président Faye a insisté sur ”l’urgence d’une réponse structurelle”.
Le président de la République s’exprimait à l’ouverture de la quatrième Conférence sociale sur l’emploi et l’employabilité, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.
Il a dressé un diagnostic sans complaisance du dispositif actuel, évoquant l’absence d’une véritable politique nationale de l’emploi, un manque de coordination institutionnelle, une inadéquation formation/emploi, ou encore, une insuffisance des financements et une faible territorialisation des politiques publiques.
Face à cette situation, il a plaidé pour l’élaboration d’une feuille de route ambitieuse et inclusive, rappelant que la jeunesse sénégalaise doit être au cœur des priorités.
‘’La jeunesse de notre population doit nous pousser à agir ensemble‘’, a-t-il dit, plaidant pour l’élaboration d’une feuille de route ambitieuse et inclusive, associant État, secteur privé et société civile.
”C’est à cela que s’emploie notre gouvernement depuis notre arrivée à la tête du pays”, a-t-il précisé. Il a rappelé que la question de l’emploi est régulièrement inscrite à l’ordre du jour du Conseil des ministres.
Parmi les mesures en cours pour ce secteur, le chef de l’État a cité l’élaboration d’une nouvelle politique de promotion de l’emploi, la révision du cadre législatif (notamment les codes du travail et de la sécurité sociale), ainsi que l’insertion prévue de 3 500 jeunes dès 2025.
Il a également évoqué des initiatives ciblées dans la formation professionnelle, telles que le programme d’apprentissage de masse, la formation pour l’autonomisation des femmes, le projet ”Daara atelier” pour les talibés, ou encore la généralisation de l’entrepreneuriat dans les filières de formation.
Il a fait savoir que ”le défi ne peut être relevé que dans un climat social apaisé”, appelant à un dialogue social permanent entre le gouvernement, les employeurs, les syndicats et la société civile.
Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité d’un cadre de concertation responsable, propice à la compétitivité économique et à la sauvegarde des droits des travailleurs.
”Un climat social apaisé en milieu de travail, contribue fondamentalement à l’accroissement de la productivité et de la compétitivité”, a-t-il fait valoir.
Le chef de l’État a rappelé au terme l’engagement du Sénégal en faveur du dialogue social, inscrit dans la Constitution, le Code du travail et concrétisé, à travers des institutions comme le Haut Conseil du Dialogue social et la Conférence sociale.
Aps