Agressions et menaces, quelques fois de mort, semblent désormais rythmer le quotidien dans la campagne électorale. Depuis quelques jours en effet, ces arguments sont utilisés pour déstabiliser l’adversaire. Aujourd’hui, les deux camps s’accusent mutuellement. C’est la coalition Sopi qui est d’abord montée au créneau pour accuser sa principale rivale de menaces. Au cours d’un meeting d’ailleurs, Abdoulaye Baldé s’est insurgé contre ce qu’il a qualifié de ‘comportements irresponsables’ de ses adversaires qui auraient proféré des menaces de mort contre ses proches. Le patron des libéraux de Ziguinchor était même allé plus loin en tenant Robert Sagna pour responsable de tout ce qui pourrait arriver à ses collaborateurs et autres militants.
En face, ce sont les mêmes reproches qui sont faits aux libéraux accusés d’avoir même agressé physiquement des militants de la coalition Benno Takku Defaraat Sénégal. Un incident qui avait provoqué l’ire de Robert Sagna. Le leader de cette coalition avait même vigoureusement condamné cette attitude qui serait, selon lui, l’œuvre des libéraux. S’il avait laissé passer, le maire de Ziguinchor ne semble plus prêt à subir la violence sans réagir. ‘S’ils n’arrêtent pas de nous agresser, non seulement ils n’auront plus le temps de coller leurs affiches, mais il se passera à Ziguinchor des choses qui ne se sont jamais passées ici’, a averti l’édile de la capitale du sud. Et c’est dans ce même souci de prévention qu’il avait décidé de saisir les autorités pour que ses militants ne soient plus victimes de violences.
Tout en niant ces faits, les libéraux pointent un doigt accusateur sur Robert Sagna qui serait, selon Abdoulaye Baldé, derrière les gens qui s’acharnent sur lui. Ces derniers auraient même proféré des menaces de mort contre le leader de la coalition Benno Takku Defaraat Sénégal. ‘Avant, c’était mes collaborateurs, et maintenant, c’est moi-même qui suis visé par ces menaces de mort’, révèle Abdoulaye Baldé qui explique le modus operandi : ‘Ils m’ont envoyé ces menaces par Sms et par courriers électroniques dans ma boîte e-mail’. Sur l’identité de ces personnes, le patron des libéraux de Ziguinchor n’a aucun doute. ‘Il s’agit des militants de la coalition Benno Takku Defaraat Sénégal. Je connais très bien les méthodes de Robert Sagna’. Qui menace qui ? Serait-on tenté de se demander. En tout cas, cette escalade, fut-elle verbale commence à inquiéter sérieusement dans cette ville qui a suffisamment souffert le martyre. A-t-on besoin de tout ça pour remporter la victoire au soir du 22 mars 2009 ? Sur le terrain en tout cas, les coups volent très bas entre les deux camps qui ne semblent pas lésiner sur les moyens pour déstabiliser l’adversaire. Dans ce registre, figurent malheureusement les violences et les menaces de morts qui ne devraient pas avoir leur place dans le jeu démocratique, surtout dans une région comme Ziguinchor. Malheureusement, c’est vers cette direction déplorable que les hommes politiques veulent orienter les Ziguinchorois, loin des débats de fond et de l’essentiel.
source walfadri
En face, ce sont les mêmes reproches qui sont faits aux libéraux accusés d’avoir même agressé physiquement des militants de la coalition Benno Takku Defaraat Sénégal. Un incident qui avait provoqué l’ire de Robert Sagna. Le leader de cette coalition avait même vigoureusement condamné cette attitude qui serait, selon lui, l’œuvre des libéraux. S’il avait laissé passer, le maire de Ziguinchor ne semble plus prêt à subir la violence sans réagir. ‘S’ils n’arrêtent pas de nous agresser, non seulement ils n’auront plus le temps de coller leurs affiches, mais il se passera à Ziguinchor des choses qui ne se sont jamais passées ici’, a averti l’édile de la capitale du sud. Et c’est dans ce même souci de prévention qu’il avait décidé de saisir les autorités pour que ses militants ne soient plus victimes de violences.
Tout en niant ces faits, les libéraux pointent un doigt accusateur sur Robert Sagna qui serait, selon Abdoulaye Baldé, derrière les gens qui s’acharnent sur lui. Ces derniers auraient même proféré des menaces de mort contre le leader de la coalition Benno Takku Defaraat Sénégal. ‘Avant, c’était mes collaborateurs, et maintenant, c’est moi-même qui suis visé par ces menaces de mort’, révèle Abdoulaye Baldé qui explique le modus operandi : ‘Ils m’ont envoyé ces menaces par Sms et par courriers électroniques dans ma boîte e-mail’. Sur l’identité de ces personnes, le patron des libéraux de Ziguinchor n’a aucun doute. ‘Il s’agit des militants de la coalition Benno Takku Defaraat Sénégal. Je connais très bien les méthodes de Robert Sagna’. Qui menace qui ? Serait-on tenté de se demander. En tout cas, cette escalade, fut-elle verbale commence à inquiéter sérieusement dans cette ville qui a suffisamment souffert le martyre. A-t-on besoin de tout ça pour remporter la victoire au soir du 22 mars 2009 ? Sur le terrain en tout cas, les coups volent très bas entre les deux camps qui ne semblent pas lésiner sur les moyens pour déstabiliser l’adversaire. Dans ce registre, figurent malheureusement les violences et les menaces de morts qui ne devraient pas avoir leur place dans le jeu démocratique, surtout dans une région comme Ziguinchor. Malheureusement, c’est vers cette direction déplorable que les hommes politiques veulent orienter les Ziguinchorois, loin des débats de fond et de l’essentiel.
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