«LES NOUVELLES LAISSENT PENSER QUE BENNOO EST EN DANGER D’IMPLOSION»
Dans une phase aussi décisive que celle du choix du candidat de la Coalition Bss à la Présidentielle de 2012, un tel croc-en-jambe peut être jugée normale. C’est de bonne guerre, pour certains. Mais cela peut révéler aussi le climat – le vrai – qui règne aujourd’hui entre les deux formations. M. Sène ajoute que «ces diverses interventions dans la presse – allusion faite notamment à celle de Aïssata Tall Sall – donnent l’impression que le problème se trouve dans le ‘’refus’’ de Niasse et de Tanor de se ‘’désister’’ pour céder la candidature à l’un d’entre eux».
Selon des indiscrétions, un des candidats à la candidature serait prêt à accepter de se ranger derrière l’autre, mais «à condition d’être rassuré qu’il aura les coudées franches pour gouverner et ce qui va avec». Entre jeudi et vendredi derniers, des responsables du Ps et de l’Afp se renvoyaient la balle quant au «choix presque acquis» d’un de leurs leaders respectifs. «De l’intox», selon un membre du Comité de facilitation, joint par téléphone et qui dit respecter le mot d’ordre de ne s’adresser à la presse qu’après avoir déposé leurs conclusions. «Pour le moment, il n’y a aucune tendance», répond laconiquement ce dernier. Mais voilà que ce qui est une contribution pour Ibrahima Sène du Pit, tombe plutôt comme une information de taille qui ne peut être prise à la légère. Dans un article daté du 25 octobre 2011, intitulé : Pourquoi tourner autour du pot ? le camarade de Amath Dan-sokho révèle que «les nouvelles qui suintent du Comité de facilitation, et les suppliques en direction de Niasse et de Tanor, laissent encore penser que Bennoo est en véritable danger d’implosion».
«NOUS NE POLEMIQUERONS JAMAIS AVEC LE PS»
S’il est vrai que pour l’Afp, par la voix de El Hadj Malick Diop, maire de Point E, cela ne sape en rien l’«entente et le respect mutuel» entre les deux formations en lice, il convient de rappeler que, en coulisses, d’autres «progressistes» trouvent la sortie de Me Tall «inopportune». Pourtant, M. Diop semble avoir la même position, mais sur un ton moins va-t-en-guerre. Il déclare : «Nous (Afp) faisons confiance au Comité de facilitation et nous ne polémiquerons jamais avec les Socialistes.» Autrement dit, Aïssata Tall Sall a ouvert les hostilités.
Entre les deux adversaires, Tanor et Niasse, c’est une campagne en règle «délibérément» engagée par le Parti socialiste qui ne peut accepter que Niasse soit le candidat de Bennoo. Aïssata Tall Sall le dit d’une autre manière : «L’intérêt du Ps et du Sénégal, c’est qu’il (Tanor) soit» le candidat de Bennoo. En évoquant le critère d’âge, elle jette une grosse pierre qui ne fait pas mal, officiellement, à l’Afp, qui tente plutôt de tempérer par un massage politique bien connu pour ne pas faire éclater au grand jour la profonde mésentente. «Son (Tanor) jeune âge n’est pas un handicap en politique», dit-elle. C’est alors, l’autre, qui en a ? «Non, je ne le vois pas comme cela. Elle veut dire que l’âge de Tanor est un avantage», précise Malick Diop. La seule différence entre les deux versions, c’est «handicap» et «avantage», deux contraires.
Cette allusion à l’âge, on s’en souvient encore, avait commencé à polluer le cercle des membres des Assises nationales qui ne voulaient pas tomber dans le piège qui servirait de carton rouge, sans avertissement, à certains probables candidats. Alors que les 80 saisons et plus du Président de Wade occupaient le débat. L’occupent toujours. Le Comité de facilitation a du pain sur la planche avec cette sortie musclée de la Socialiste, Aïssata Tall Sall, qui pourrait réduire les chances de la candidature de «l’unité et du rassemblement». Et si, d’aventure, l’un ou l’autre des deux prétendants à la candidature de Bss conteste le choix définitif de la Conférence des leaders, le pouvoir, l’autre pôle libéral -Idrissa seck et Macky Sall-, les larrons comme Bennoo Alternative 2012 et les «indépendants» tireront les marrons du feu. Les sympathisants aussi pourraient être frustrés et, par conséquent, sanctionner les deux «éternels rivaux», tel que l’a admis Me Sall.Moussfa
Dans une phase aussi décisive que celle du choix du candidat de la Coalition Bss à la Présidentielle de 2012, un tel croc-en-jambe peut être jugée normale. C’est de bonne guerre, pour certains. Mais cela peut révéler aussi le climat – le vrai – qui règne aujourd’hui entre les deux formations. M. Sène ajoute que «ces diverses interventions dans la presse – allusion faite notamment à celle de Aïssata Tall Sall – donnent l’impression que le problème se trouve dans le ‘’refus’’ de Niasse et de Tanor de se ‘’désister’’ pour céder la candidature à l’un d’entre eux».
Selon des indiscrétions, un des candidats à la candidature serait prêt à accepter de se ranger derrière l’autre, mais «à condition d’être rassuré qu’il aura les coudées franches pour gouverner et ce qui va avec». Entre jeudi et vendredi derniers, des responsables du Ps et de l’Afp se renvoyaient la balle quant au «choix presque acquis» d’un de leurs leaders respectifs. «De l’intox», selon un membre du Comité de facilitation, joint par téléphone et qui dit respecter le mot d’ordre de ne s’adresser à la presse qu’après avoir déposé leurs conclusions. «Pour le moment, il n’y a aucune tendance», répond laconiquement ce dernier. Mais voilà que ce qui est une contribution pour Ibrahima Sène du Pit, tombe plutôt comme une information de taille qui ne peut être prise à la légère. Dans un article daté du 25 octobre 2011, intitulé : Pourquoi tourner autour du pot ? le camarade de Amath Dan-sokho révèle que «les nouvelles qui suintent du Comité de facilitation, et les suppliques en direction de Niasse et de Tanor, laissent encore penser que Bennoo est en véritable danger d’implosion».
«NOUS NE POLEMIQUERONS JAMAIS AVEC LE PS»
S’il est vrai que pour l’Afp, par la voix de El Hadj Malick Diop, maire de Point E, cela ne sape en rien l’«entente et le respect mutuel» entre les deux formations en lice, il convient de rappeler que, en coulisses, d’autres «progressistes» trouvent la sortie de Me Tall «inopportune». Pourtant, M. Diop semble avoir la même position, mais sur un ton moins va-t-en-guerre. Il déclare : «Nous (Afp) faisons confiance au Comité de facilitation et nous ne polémiquerons jamais avec les Socialistes.» Autrement dit, Aïssata Tall Sall a ouvert les hostilités.
Entre les deux adversaires, Tanor et Niasse, c’est une campagne en règle «délibérément» engagée par le Parti socialiste qui ne peut accepter que Niasse soit le candidat de Bennoo. Aïssata Tall Sall le dit d’une autre manière : «L’intérêt du Ps et du Sénégal, c’est qu’il (Tanor) soit» le candidat de Bennoo. En évoquant le critère d’âge, elle jette une grosse pierre qui ne fait pas mal, officiellement, à l’Afp, qui tente plutôt de tempérer par un massage politique bien connu pour ne pas faire éclater au grand jour la profonde mésentente. «Son (Tanor) jeune âge n’est pas un handicap en politique», dit-elle. C’est alors, l’autre, qui en a ? «Non, je ne le vois pas comme cela. Elle veut dire que l’âge de Tanor est un avantage», précise Malick Diop. La seule différence entre les deux versions, c’est «handicap» et «avantage», deux contraires.
Cette allusion à l’âge, on s’en souvient encore, avait commencé à polluer le cercle des membres des Assises nationales qui ne voulaient pas tomber dans le piège qui servirait de carton rouge, sans avertissement, à certains probables candidats. Alors que les 80 saisons et plus du Président de Wade occupaient le débat. L’occupent toujours. Le Comité de facilitation a du pain sur la planche avec cette sortie musclée de la Socialiste, Aïssata Tall Sall, qui pourrait réduire les chances de la candidature de «l’unité et du rassemblement». Et si, d’aventure, l’un ou l’autre des deux prétendants à la candidature de Bss conteste le choix définitif de la Conférence des leaders, le pouvoir, l’autre pôle libéral -Idrissa seck et Macky Sall-, les larrons comme Bennoo Alternative 2012 et les «indépendants» tireront les marrons du feu. Les sympathisants aussi pourraient être frustrés et, par conséquent, sanctionner les deux «éternels rivaux», tel que l’a admis Me Sall.Moussfa
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