Idrissa Seck est l’homme politique qui anticipe le plus sur les événements. Il l’a démontré plusieurs fois. Quand il parlait de projet de dévolution monarchique du pouvoir, personne n’y croyait. Certains opposants d’aujourd’hui et anciens collaborateurs zélés de Wade avaient préféré soutenir ce dernier dans son projet de destruction du fils d’emprunt. Aujourd’hui le projet de dévolution est une réalité que personne ne conteste. En faisant référence, tout dernièrement, à une proposition intermédiaire « dans le cadre d’un vrai dialogue politique », Idrissa Seck anticipe également sur les événements pour éviter à notre jeune nation une situation pleine de danger. Un mauvais arrangement ne vaut-il pas mieux qu’une bonne confrontation ? Qui peut présager de ce qui sera demain si jamais il y’a une confrontation dans ce pays ? Idrissa Seck propose un dialogue sur cette question pour éviter l’irréparable. A moins que l’opposition regroupée au sein de Benno ne recule. Cette éventualité est la pire des scénarii car reculer devant Wade c’est accepter de fait un trucage des élections et l’installation d’une dynastie dans notre pays.
L’opposition n’est pas cohérente avec elle-même. Autant elle s’attaque à des propositions d’apaisement du climat social autant elle laisse persister la souffrance des sénégalais en laissant Wade manœuvrer à sa guise. Wade a l’initiative de la révision constitutionnelle et il a toujours réussi à imposer son dictat. La force de certains membres de l’opposition se limite à des déclarations intempestives, sans réflexion préalable. Trouver une solution consensuelle sur la candidature de Wade est beaucoup plus avantageux que d’appeler à une confrontation tout en étant absent du terrain. Wade n’a-t-il pas réussi à reculer, plusieurs fois, des élections sans coup férir. Il a juste eu sa dose d’injures masquées sur les radios et les pages de contribution des journaux. Wade n’a-t-il pas révisé la constitution en 2008, en toute illégalité sans passer par référendum ? Qu’en est t-il advenues des menaces préalables de l’opposition ? Qu’ont-ils pu faire sinon constater les changements et intégrer cette donne dans leur raisonnement ?
Ce n’est pas Benno qui doit montrer le chemin à Idrissa Seck puisque ce dernier est depuis longtemps sur le bon chemin. Ce n’est pas parce qu’on ne dénonce pas assez fort, qu’on est éloigné des souffrances des sénégalais. La dénonciation est la chose la plus aisée. Il suffit juste d’avoir un canal et d’avoir assez de souffle pour crier. Si Idrissa Seck avait dénoncé les maux du peuple sénégalais de la même manière que tout le monde qu’est ce que ça aurait changé ?
Au moment ou toute l’opposition se mettait à se lancer dans une politique de dénonciation tous azimuts, Idrissa Seck était concentré sur les solutions. Il avait lancé une enquête pour connaitre les besoins des sénégalais. Il en ressort un document intitulé « à l’écoute des sénégalais ». De ce document, il en ressort un programme contenant 250 propositions qui touchent tous les domaines d’activités. C’est après tout ce travail que l’opposition consciente de l’inertie de ses actions a entamé des assises nationales. Idrissa Seck avait déjà fait ses assises et se préparait pour la conquête du pouvoir. Un moyen de répondre aux préoccupations des sénégalais.
Ce n’est pas Benno qui va montrer le chemin à Idrissa SECK puisque Benno s’est perdu en cours de route. Comment comprendre que de braves gens de la société civile, des experts dans tous les domaines, des universitaires… travaillent pendant des mois pour donner corps aux assises nationales et proposer un programme de société et que l’opposition se retrouve en conclave pour discuter d’un programme ? Quels programmes ? Le programme qui découle des assises nationales signées par tous les partis membres de Benno n’est t-il pas assez explicite ?
Benno n’est Benno que de nom. Aucune initiative collective n’a abouti. Ils n’ont jamais réussi à s’entendre même sur des questions qu’ils élèvent au rang d’intérêt général, comme les conclusions des assises nationales.
Heureusement que certains leaders de ce cadre qui ont certainement compris les préoccupations d’Idrissa Seck ont préféré se taire et laisser les attardés s’exprimer, sans retenu.
Si les aspirations d’Idrissa Seck pour son pays étaient une soupe destinée aux populations, elle serait consommable sans danger car ses composants auraient éveillé les consciences pour une meilleure prise en compte des intérêts du pays.
Les membres de Benno devraient apprendre à cuisiner la soupe d’Idrissa Seck au lieu de chercher à entrainer le peuple dans des situations dont ils ne maitrisent ni les tenants ni les aboutissants.
Aissatou Kane Ndour
Assistante de direction
aissatoukanendour@yahoo.fr
L’opposition n’est pas cohérente avec elle-même. Autant elle s’attaque à des propositions d’apaisement du climat social autant elle laisse persister la souffrance des sénégalais en laissant Wade manœuvrer à sa guise. Wade a l’initiative de la révision constitutionnelle et il a toujours réussi à imposer son dictat. La force de certains membres de l’opposition se limite à des déclarations intempestives, sans réflexion préalable. Trouver une solution consensuelle sur la candidature de Wade est beaucoup plus avantageux que d’appeler à une confrontation tout en étant absent du terrain. Wade n’a-t-il pas réussi à reculer, plusieurs fois, des élections sans coup férir. Il a juste eu sa dose d’injures masquées sur les radios et les pages de contribution des journaux. Wade n’a-t-il pas révisé la constitution en 2008, en toute illégalité sans passer par référendum ? Qu’en est t-il advenues des menaces préalables de l’opposition ? Qu’ont-ils pu faire sinon constater les changements et intégrer cette donne dans leur raisonnement ?
Ce n’est pas Benno qui doit montrer le chemin à Idrissa Seck puisque ce dernier est depuis longtemps sur le bon chemin. Ce n’est pas parce qu’on ne dénonce pas assez fort, qu’on est éloigné des souffrances des sénégalais. La dénonciation est la chose la plus aisée. Il suffit juste d’avoir un canal et d’avoir assez de souffle pour crier. Si Idrissa Seck avait dénoncé les maux du peuple sénégalais de la même manière que tout le monde qu’est ce que ça aurait changé ?
Au moment ou toute l’opposition se mettait à se lancer dans une politique de dénonciation tous azimuts, Idrissa Seck était concentré sur les solutions. Il avait lancé une enquête pour connaitre les besoins des sénégalais. Il en ressort un document intitulé « à l’écoute des sénégalais ». De ce document, il en ressort un programme contenant 250 propositions qui touchent tous les domaines d’activités. C’est après tout ce travail que l’opposition consciente de l’inertie de ses actions a entamé des assises nationales. Idrissa Seck avait déjà fait ses assises et se préparait pour la conquête du pouvoir. Un moyen de répondre aux préoccupations des sénégalais.
Ce n’est pas Benno qui va montrer le chemin à Idrissa SECK puisque Benno s’est perdu en cours de route. Comment comprendre que de braves gens de la société civile, des experts dans tous les domaines, des universitaires… travaillent pendant des mois pour donner corps aux assises nationales et proposer un programme de société et que l’opposition se retrouve en conclave pour discuter d’un programme ? Quels programmes ? Le programme qui découle des assises nationales signées par tous les partis membres de Benno n’est t-il pas assez explicite ?
Benno n’est Benno que de nom. Aucune initiative collective n’a abouti. Ils n’ont jamais réussi à s’entendre même sur des questions qu’ils élèvent au rang d’intérêt général, comme les conclusions des assises nationales.
Heureusement que certains leaders de ce cadre qui ont certainement compris les préoccupations d’Idrissa Seck ont préféré se taire et laisser les attardés s’exprimer, sans retenu.
Si les aspirations d’Idrissa Seck pour son pays étaient une soupe destinée aux populations, elle serait consommable sans danger car ses composants auraient éveillé les consciences pour une meilleure prise en compte des intérêts du pays.
Les membres de Benno devraient apprendre à cuisiner la soupe d’Idrissa Seck au lieu de chercher à entrainer le peuple dans des situations dont ils ne maitrisent ni les tenants ni les aboutissants.
Aissatou Kane Ndour
Assistante de direction
aissatoukanendour@yahoo.fr