Probable peut être. Une rumeur ou un ballon d’essai de l’exécutif ? Si d’aventure, une telle hypothèse est envisagée, il y a lieu de s’interroger sur l’éthique républicaine prônée par ceux occupent le haut du pavé. La place de Moustapha Cissé Lô revient politiquement à Idrissa Seck, qui a beaucoup plus de mérite que l’homme passé maître de l’opportunisme déclaré. Le classement fait apparaître nettement un déséquilibre flagrant au nom de la morale. Nous osons croire qu’il n’en est rien, mais la lenteur des nominations témoigne bien l’ampleur des obstacles rencontrés, qu’il n’y paraît.
A Force de compromis ou de compromissions de toutes sortes, on s’en lasse et on finit par se décrédibiliser en se ridiculisant davantage sous l’autel d’une prise en otage de son propre camp et celui d’en face tous debout, qui tiennent mordicus à avoir le meilleur morceau. La république n’est pas un gâteau à partager, encore moins, des sinécures octroyées à libre cours sur fond de culture politique opaque.
A ce titre, l’actualité pressante nous ramène à parler de la question brulante, mais nous terminons notre contribution sur le talon d’Achille de tout l’échiquier politique sénégalais représenté par Iba Der Thiam pour savoir si l’éternel transhumant habilement converti en pompier de service est-il vraiment un homme d’honneur ?
Mariage de circonstance, mariage blanc, mariage forcé, pardon mariage de raison, tout court, diront les analystes politiques très au fait de l’actualité pressante du moment ! Tout y est, il y a le bon et le mauvais. Un jeu du chat et de la souris. Chaque jour que dieu fait avec son lot d’impétrants plus ou moins loufoques comme pour hâter le divorce. A chaque situation exceptionnelle, des solutions spécifiques, exceptionnelles pour résoudre une équation à plusieurs inconnus. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Comme le dit à juste titre un artiste chanteur, les histoires d’amour finissent toujours mal, Bennoo Bokk yakaar, qui deviendrait demain Taxaaroo-looway am jël, risque de ne déroger point à la règle. Et pour cause. Car les intérêts convergents du moment se travestissent en divergences absolues. Et pourquoi alors s’unir pour se désunir le lendemain ? C’est le secret des dieux.
Dans cette union de circonstance, le clash est forcément obligatoire à un moment ou à un autre. Mais il y aura incontestablement un perdant ou des perdants dans ce cas précis, puisque les prétendants sont si nombreux dans ce cas de figure.
En définitive, dans ce love story insolite, aux odeurs carambouilleuses, politico-financières, inavouées et proéminentes, place maintenant au spectacle surréaliste à l’aigre-doux et aux
arrières pensées des non-dits, dont le moins qu’on puisse dire, reste bien sûr, les dividendes qui doivent être équitablement partagés, taillés sur mesure, au lendemain de la débâcle du Pape du Sopi, tombé avec fracas que ne le fait le baobab par terre.
Qui de Macky Sall, Idrissa seck, Moustapha Niasse ou Tanor [OTD] perdra donc ? Les sénégalais pardonneront-ils à Macky Sall d’éventuelles pelles de recyclage du pds vers l’apr ? Ou alors, s’agira-t-il du transvasement « du pds au pds » comme le laissent penser justement certains affidés de la même école qui a allaité par le même biberon l’actuel homme fort du pays de la Téranga ? Qui gagnera ? Personne ne le sait, seul l’avenir jugera. Jusqu’où ira donc ce mariage sacré voué à l’échec, après service rendu ? Et si par extraordinaire, demain, le même camp libéral apparemment « divisé », se retrouverait, ce qui n’est pas à exclure, car en politique rien n’est impossible, que va-t-il se passer donc ?
Abdoulaye Wade, le maître espiègle, excellant dans l’art de l’habileté mordante verse de l’eau dans son bissap qu’il veut boire ensemble avec son élève, devenu maître des lieux. Belle pagaille en perspective ! Entre deux feux, il n’y a pas de tête lucide, mais à quel prix ? Peut-on dire, fontaine, je ne boirai plus de ton eau ? Tout est permis, puisque des voix autorisées semblent obéir par télépathie et presse interposée, même s’il se la coule tranquillement au royaume chérifien de son ami.
Dans cette hypothèse là impensable, les conseillers de premier plan de Macky Sall doivent faire preuve de vigilance d’autant que la visite de pape Samba Mboup au palais ne peut être anodine, loin s’en faut.
Car la thèse du complot distillé dans les consciences tiendra lieu de vérité quoiqu’il puisse dire pour éteindre l’incendie. Il faut dire que derrière une ponte de l’ancien régime, l’ombre de wade n’est jamais loin. Macky Sall, étant le pur produit manufacturé « made wade », a tout à perdre qu’à gagner si les supputations se concrétisent. Celui qui joue le rôle d’usufruit au somptueux sommet du palais sous les lambris dorés a bien bénéficié d’un concours de circonstance pour être là où il est. Demain, il n’est pas sûr que les mêmes recettes reproduisent les mêmes effets. Ailleurs, la conjoncture politique internationale a changé la donne, et tout se tient en politique. Le péril est là, à moins que les stratèges du palais soient plus subtils pour déjouer à tant le plan machiavélique soigneusement orchestré par l’ancien candidat de la voie obscure. Pour nous, point n’est besoin d’un quelconque ostracisme en vers Macky Sall, c’est un sénégalais à part entière, nous l’aimons pour sa bravoure et sa ténacité contre l’ancien président de la république, l’incubateur de la dévolution monarchique. Quand on aime quelqu’un, il faut le critiquer objectivement sans détours, tant que cela est nécessaire.
Ce que l’on sait, c’est que cette alliance du bout des lèvres sera de courte durée puisque se dessineront des futures élections présidentielles à l’horizon de 2017. Que fera l’apr prise en tenaille par les griffes de Benoo Bokk yakaar ? L’AFP ou le PS désigneront-ils les mêmes secrétaires Généraux ? Pas si sûr !
Et Idrissa Seck le plus jeune dans tout cela ? Peu bavard et pour l’instant en hibernation depuis son score peu honorable qui lui renvoyait à ses chères études, le maire de la Cité du Rail, est devenu presque aphone, celui qui s’autoproclamait le quatrième président avant
l’heure, que l’on croyait fini au lendemain de ses démêlés judiciaires sur commande recommandée de l’ancien maître du plais, peut renaître de ses cendres et rebondir à tout moment à la moindre faille du premier magistrat de la république.
D’abord, il est bien armé financièrement et dispose d’une redoutable rhétorique. Il est rusé et veille au grain. De tout ce que l’on a vu jusqu’ici, il n’est nullement pire que les autres. Car il faut dire les choses telles qu’elles sont et non point qu’on veuille qu’elles soient. Raisonnablement, il y aura une césure de l’union, c’est inévitablement, car les ambitions des uns et des autres, de surcroît, la danse des militants, créeront inéluctablement les conditions nécessaires de la discorde programmée, même si pour l’instant, motus et bouche cousue sur la question qui fâche.
Une équation à plusieurs inconnus se pose donc dans ce charivari qui continue à faire couler beaucoup d’encre aussi bien dans les milieux politiques que journalistiques, quand bien même tous disposent d’une expertise notoire, y perdent leur cocc Barma. C’est à ne rien comprendre dans cette chronique de rupture annoncée.
Et Iba Der Thiam dans tout cela, le renégat l’homme qui ne change jamais ? L’indocile récidiviste excelle donc dans ce qu’il sait faire. Il retourne sa veste en fonction du climat, selon qu’il soit en bonne posture, au bon moment, au bon endroit. La bête immonde revient au galop avec ses sabots, à l’ère Macky Sall. Après avoir mangé à l’écurie Sopi, l’homme converti en historien de pacotille fait de nouveau les yeux doux au nouveau locataire de l’Avenue Roume. Etrange tout de même ! L’homme du mouvement Abdoo niou doy est égal à lui-même. La rationalité dépasse l’entendement. Lisez donc sans modération aucune ce que nous écrivions sur le même diable réglé, aujourd’hui, à l’heure de Macky Sall :
« Le pompier de service, Iba Der Thiam est-il vraiment un homme d’honneur ?
Iba Der Thiam, réquisitionné, professeur émérite dans l’art des mensonges organisés, colmate les brèches après la langue pendue de son maître, pris de panique, craignant le retour du bâton de l’Oncle Sam bien décidé à en découdre avec le Mussolini local. Les faits sont là et têtus.
Après les invectives et les morsures incommensurables, immondes, la peur du retour du bâton commande à limiter la casse. Prudence donc ! Pour cela, Iba Der Thiam, le versatile, qui n’a rien d’un historien digne, si ce n’est que sa parole ne vaut absolument rien, essaie de réduire les angles, à dessein d’endiguer l’histoire irréversible d’un sénile fini. Sur injonction de son nouveau maître, pris de panique, il joue les pompiers de service pour cintrer les coins. Après le bâton, s’installe, alors la carotte. Le rhéteur honni, revient en service commandé. On souffle le chaud et le froid, dans la perspective de brouiller les pistes à la seule fin que l’opposition républicaine qui y trouve son pain béni, ne réveille les consciences endormies par un régime corrompu, clientéliste, en déliquescence permanente. Alors, la parole de cet homme, Iba der Thiam n’est pas de l’argent comptant. Il retourne sa veste en fonction du climat, selon qu’il soit en bonne posture, au bon moment, au bon endroit. Grand maître de l’opportunisme, initiateur du mouvement Abdoo niou doy, mangeant dans tous les râteliers, professeur émérite dans l’art du mensonge adroit, retournant sa veste, pourfendeur de l’opposant historique, aujourd’hui, le griot assermenté du même maître du palais. Pour bien des raisons n’échappant au commun des mortels. Nous avons bien compris. La pilule ne passera pas.
Un intellectuel n’est certainement pas un ramassis de connaissances mécaniques, abstraites, au service d’un dictateur déclaré, mais plutôt, une personne dont l'activité repose sur l'exercice de l'intelligence, qui s'engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, et qui dispose d’une forme d’autorité.
Iba der Thiam est donc un tonneau vide, un génie de la contrefaçon, contre productive, un pressoir impénitent, tout comme son maître qu’il encense à longueur de journées. Il n’a aucune parcelle de probité. Un extra terrestre, une réminiscence de l’école des rhéteurs de la vieille Grèce antique. Il transforme le mensonge en vérité. Un laveur de cerveau, une honte qu’il faut bannir de la société.
Qui ne connaît pas son fameux discours dans le magistère du Président Abdou Diouf avec son mouvement Abdou niou doy, tirant à boulets rouges sur son nouveau mentor dont il voue aujourd’hui, corps et âme. Sa pitoyable prestation à l’émission de la Diaspora de seneweb, nous donne la mesure d’un homme versatile, pire qu’un simple doungourou nauséabond. Extraordinaire renoncement d’un individu crasseux, telle une mouche devant un amas d’excréments. Un professeur émérite de la mauvaise conscience. Mais Iba Der sait-il vraiment ce que ce signifie un intellectuel ? Il confond sciemment intellectualisme et opportunisme qu’il veut être à tout prix, contre vents et marées, ce qui compte dans sa petitesse, ce sont les valeurs immorales qui guident son destin maudit. Il en est pourtant conscient. Il est arrivé au bout du rouleau, il ne peut plus reculer, parce qu’il sait qu’il est démasqué publiquement. Il n’est pas le seul, tant s’en faut. Tous les transhumants du PS sont de la veine. Ils sont tous connus et soumis au maître des Céans. Nous devons enseigner ces cas d’école dans nos collèges si nous voulons corriger et assainir la scène politique de demain et faire du Sénégal un exemple de nos valeurs. Un impératif absolu. Un adage bien de chez nous dit que ceux qui ressemblent, s’assemblent, en broutant dans les mêmes pâturages.
Que valent donc les piques de wade si ce ne sont que de simples morsures bénignes d’un roitelet égaré par l’ivresse d’un pouvoir en agonie avancée. Alors, le mammouth aux apparences coriaces et qui reculent pour se donner une conscience en putréfaction. Incurie, concussions, gabegie, manipulations, exclusion massive d’entreprises Sénégalaises, clientélisme, népotisme, à grande échelle, création de l’anoci, cette engeance maléfique savamment orchestrée par un père géniteur toujours boulimique, pour assouvir les ambitions démesurées d’un nullard de notoriété publique. Voilà donc le bilan aussi sombre que la nuit. Voilà ce que dénoncent les plus hautes autorités du monde libre.
Contes et mécomptes de l’anoci, le scandale le plus grotesque du règne scandaleux de toute l’histoire politico financière depuis l’indépendance. Alors, chaque jour avec son lot de scandales imprescriptibles à l’infini, en attendant, d’autres, non des moindres, les affaires de la sudatel et celles du millicom, qui ont fait déborder la goutte d’eau de l’administration
américaine, sur la mauvaise gouvernance népotique d’un régime pourri, pire que tout. Wade père et fils et la mère, Viviane Vert, tous coupables et capables. C’est un régime de brigandage, qui ne recule devant rien pour confisquer le pouvoir. ALC est le produit d’un pur sang sénégalais, une fierté nationale et porte drapeau de la démocratie. C’est un homme digne qui se dresse tel un roc et qui dit non ça suffit !
Récuser un livre aux preuves abondamment fournies, aussi limpides que l’eau potable, c’est voir le soleil et ne pas l’admettre, si ce n’est, une fois de plus, emprunter des litanies de procédures interminables, consistant à légaliser les règles les plus élémentaires de la mauvaise gouvernance et semer la mauvaise graine des impunités exponentielles. Alors, l’auteur de telles impunités, dans un pays respecté, n’aurait pas certainement le temps de faire ses valises. Or, aujourd’hui, il n’en est rien, les gourous maudits, prennent tranquillement des vacances lourdement payées par le contribuable, résigné à accepter l’inacceptable. Les faits sont là et têtus. Seuls les complices se taisent pour ne rien voir. Le soleil est là au su et au vu de tout le monde. Peut-on accepter longtemps l’affront légitimé par la peur et le maslaa, ce fatalisme historique, sous l’autel de la couardise. Oui, nous sommes dans un pays de paix ? Mais quelle paix ? La paix dans l’esclavage éternel. Le peuple Sénégalais n’a qu’un ennemi, un seul, Wade père, son propre fils et sa mère, Viviane Vert, qui nous empoisonnent bien la vie.
Une grande manifestation unitaire à la mesure de la gravité, devrait s’opérer, spontanément, pour la riposte, et dés maintenant, dans le but d’exiger la démission de Wade père pour sénilité aggravée et accaparement de l’appareil d’Etat par son propre fils, aidées des mains occultes d’une mère française, conquérante, parce que colonialiste dans l’âme, plutôt de s’offrir en spectacle, consistant à nous arroser les esprits avec des cours d’histoire, motivés par la part du gain aux couleurs nauséabondes. Ne pas le faire, c’est trahir la conscience des hommes d’honneur de la patrie.
Quand la République est menacée par une horde de bandits, nul n’a le droit de se taire ou de se compromettre, au risque d’encourager les vils adeptes de la mal gouvernance, défiant tout un peuple en colère et qui dit non, c’est trop, halte ! Il n’est pas acceptable qu’une minorité de goinfres, au nom du raccourci politique, circule ostensiblement à bord de voitures de luxe, dernier cri, avec une insolence opulente, aux comptes bancaires bien fournis, planqués dans des paradis fiscaux, à l’abri des regards indiscrets, tandis que le reste majoritairement, laissé pour compte sur le quai, considéré comme des demeurés éternels Karim n’est rien sans la complicité d’un père juge et partie, lui balisant des tunnels infinis de la honte, qui s’autorise tout pour accomplir une collection de forfaitures immondes pires que tout. Il n’a aucun mérite. Il n’est pas possible de comparer un parti socialiste à un parti-Etat personnalisé à une dynastie imaginaire. A la question de savoir, s’il a exclusivement la nationalité sénégalaise, il répond qu’il ne le sait pas. C’est donc clair et limpide qu’il a bien une double nationalité»
Le combat continue !
Ahmadou Diop
A Force de compromis ou de compromissions de toutes sortes, on s’en lasse et on finit par se décrédibiliser en se ridiculisant davantage sous l’autel d’une prise en otage de son propre camp et celui d’en face tous debout, qui tiennent mordicus à avoir le meilleur morceau. La république n’est pas un gâteau à partager, encore moins, des sinécures octroyées à libre cours sur fond de culture politique opaque.
A ce titre, l’actualité pressante nous ramène à parler de la question brulante, mais nous terminons notre contribution sur le talon d’Achille de tout l’échiquier politique sénégalais représenté par Iba Der Thiam pour savoir si l’éternel transhumant habilement converti en pompier de service est-il vraiment un homme d’honneur ?
Mariage de circonstance, mariage blanc, mariage forcé, pardon mariage de raison, tout court, diront les analystes politiques très au fait de l’actualité pressante du moment ! Tout y est, il y a le bon et le mauvais. Un jeu du chat et de la souris. Chaque jour que dieu fait avec son lot d’impétrants plus ou moins loufoques comme pour hâter le divorce. A chaque situation exceptionnelle, des solutions spécifiques, exceptionnelles pour résoudre une équation à plusieurs inconnus. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Comme le dit à juste titre un artiste chanteur, les histoires d’amour finissent toujours mal, Bennoo Bokk yakaar, qui deviendrait demain Taxaaroo-looway am jël, risque de ne déroger point à la règle. Et pour cause. Car les intérêts convergents du moment se travestissent en divergences absolues. Et pourquoi alors s’unir pour se désunir le lendemain ? C’est le secret des dieux.
Dans cette union de circonstance, le clash est forcément obligatoire à un moment ou à un autre. Mais il y aura incontestablement un perdant ou des perdants dans ce cas précis, puisque les prétendants sont si nombreux dans ce cas de figure.
En définitive, dans ce love story insolite, aux odeurs carambouilleuses, politico-financières, inavouées et proéminentes, place maintenant au spectacle surréaliste à l’aigre-doux et aux
arrières pensées des non-dits, dont le moins qu’on puisse dire, reste bien sûr, les dividendes qui doivent être équitablement partagés, taillés sur mesure, au lendemain de la débâcle du Pape du Sopi, tombé avec fracas que ne le fait le baobab par terre.
Qui de Macky Sall, Idrissa seck, Moustapha Niasse ou Tanor [OTD] perdra donc ? Les sénégalais pardonneront-ils à Macky Sall d’éventuelles pelles de recyclage du pds vers l’apr ? Ou alors, s’agira-t-il du transvasement « du pds au pds » comme le laissent penser justement certains affidés de la même école qui a allaité par le même biberon l’actuel homme fort du pays de la Téranga ? Qui gagnera ? Personne ne le sait, seul l’avenir jugera. Jusqu’où ira donc ce mariage sacré voué à l’échec, après service rendu ? Et si par extraordinaire, demain, le même camp libéral apparemment « divisé », se retrouverait, ce qui n’est pas à exclure, car en politique rien n’est impossible, que va-t-il se passer donc ?
Abdoulaye Wade, le maître espiègle, excellant dans l’art de l’habileté mordante verse de l’eau dans son bissap qu’il veut boire ensemble avec son élève, devenu maître des lieux. Belle pagaille en perspective ! Entre deux feux, il n’y a pas de tête lucide, mais à quel prix ? Peut-on dire, fontaine, je ne boirai plus de ton eau ? Tout est permis, puisque des voix autorisées semblent obéir par télépathie et presse interposée, même s’il se la coule tranquillement au royaume chérifien de son ami.
Dans cette hypothèse là impensable, les conseillers de premier plan de Macky Sall doivent faire preuve de vigilance d’autant que la visite de pape Samba Mboup au palais ne peut être anodine, loin s’en faut.
Car la thèse du complot distillé dans les consciences tiendra lieu de vérité quoiqu’il puisse dire pour éteindre l’incendie. Il faut dire que derrière une ponte de l’ancien régime, l’ombre de wade n’est jamais loin. Macky Sall, étant le pur produit manufacturé « made wade », a tout à perdre qu’à gagner si les supputations se concrétisent. Celui qui joue le rôle d’usufruit au somptueux sommet du palais sous les lambris dorés a bien bénéficié d’un concours de circonstance pour être là où il est. Demain, il n’est pas sûr que les mêmes recettes reproduisent les mêmes effets. Ailleurs, la conjoncture politique internationale a changé la donne, et tout se tient en politique. Le péril est là, à moins que les stratèges du palais soient plus subtils pour déjouer à tant le plan machiavélique soigneusement orchestré par l’ancien candidat de la voie obscure. Pour nous, point n’est besoin d’un quelconque ostracisme en vers Macky Sall, c’est un sénégalais à part entière, nous l’aimons pour sa bravoure et sa ténacité contre l’ancien président de la république, l’incubateur de la dévolution monarchique. Quand on aime quelqu’un, il faut le critiquer objectivement sans détours, tant que cela est nécessaire.
Ce que l’on sait, c’est que cette alliance du bout des lèvres sera de courte durée puisque se dessineront des futures élections présidentielles à l’horizon de 2017. Que fera l’apr prise en tenaille par les griffes de Benoo Bokk yakaar ? L’AFP ou le PS désigneront-ils les mêmes secrétaires Généraux ? Pas si sûr !
Et Idrissa Seck le plus jeune dans tout cela ? Peu bavard et pour l’instant en hibernation depuis son score peu honorable qui lui renvoyait à ses chères études, le maire de la Cité du Rail, est devenu presque aphone, celui qui s’autoproclamait le quatrième président avant
l’heure, que l’on croyait fini au lendemain de ses démêlés judiciaires sur commande recommandée de l’ancien maître du plais, peut renaître de ses cendres et rebondir à tout moment à la moindre faille du premier magistrat de la république.
D’abord, il est bien armé financièrement et dispose d’une redoutable rhétorique. Il est rusé et veille au grain. De tout ce que l’on a vu jusqu’ici, il n’est nullement pire que les autres. Car il faut dire les choses telles qu’elles sont et non point qu’on veuille qu’elles soient. Raisonnablement, il y aura une césure de l’union, c’est inévitablement, car les ambitions des uns et des autres, de surcroît, la danse des militants, créeront inéluctablement les conditions nécessaires de la discorde programmée, même si pour l’instant, motus et bouche cousue sur la question qui fâche.
Une équation à plusieurs inconnus se pose donc dans ce charivari qui continue à faire couler beaucoup d’encre aussi bien dans les milieux politiques que journalistiques, quand bien même tous disposent d’une expertise notoire, y perdent leur cocc Barma. C’est à ne rien comprendre dans cette chronique de rupture annoncée.
Et Iba Der Thiam dans tout cela, le renégat l’homme qui ne change jamais ? L’indocile récidiviste excelle donc dans ce qu’il sait faire. Il retourne sa veste en fonction du climat, selon qu’il soit en bonne posture, au bon moment, au bon endroit. La bête immonde revient au galop avec ses sabots, à l’ère Macky Sall. Après avoir mangé à l’écurie Sopi, l’homme converti en historien de pacotille fait de nouveau les yeux doux au nouveau locataire de l’Avenue Roume. Etrange tout de même ! L’homme du mouvement Abdoo niou doy est égal à lui-même. La rationalité dépasse l’entendement. Lisez donc sans modération aucune ce que nous écrivions sur le même diable réglé, aujourd’hui, à l’heure de Macky Sall :
« Le pompier de service, Iba Der Thiam est-il vraiment un homme d’honneur ?
Iba Der Thiam, réquisitionné, professeur émérite dans l’art des mensonges organisés, colmate les brèches après la langue pendue de son maître, pris de panique, craignant le retour du bâton de l’Oncle Sam bien décidé à en découdre avec le Mussolini local. Les faits sont là et têtus.
Après les invectives et les morsures incommensurables, immondes, la peur du retour du bâton commande à limiter la casse. Prudence donc ! Pour cela, Iba Der Thiam, le versatile, qui n’a rien d’un historien digne, si ce n’est que sa parole ne vaut absolument rien, essaie de réduire les angles, à dessein d’endiguer l’histoire irréversible d’un sénile fini. Sur injonction de son nouveau maître, pris de panique, il joue les pompiers de service pour cintrer les coins. Après le bâton, s’installe, alors la carotte. Le rhéteur honni, revient en service commandé. On souffle le chaud et le froid, dans la perspective de brouiller les pistes à la seule fin que l’opposition républicaine qui y trouve son pain béni, ne réveille les consciences endormies par un régime corrompu, clientéliste, en déliquescence permanente. Alors, la parole de cet homme, Iba der Thiam n’est pas de l’argent comptant. Il retourne sa veste en fonction du climat, selon qu’il soit en bonne posture, au bon moment, au bon endroit. Grand maître de l’opportunisme, initiateur du mouvement Abdoo niou doy, mangeant dans tous les râteliers, professeur émérite dans l’art du mensonge adroit, retournant sa veste, pourfendeur de l’opposant historique, aujourd’hui, le griot assermenté du même maître du palais. Pour bien des raisons n’échappant au commun des mortels. Nous avons bien compris. La pilule ne passera pas.
Un intellectuel n’est certainement pas un ramassis de connaissances mécaniques, abstraites, au service d’un dictateur déclaré, mais plutôt, une personne dont l'activité repose sur l'exercice de l'intelligence, qui s'engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, et qui dispose d’une forme d’autorité.
Iba der Thiam est donc un tonneau vide, un génie de la contrefaçon, contre productive, un pressoir impénitent, tout comme son maître qu’il encense à longueur de journées. Il n’a aucune parcelle de probité. Un extra terrestre, une réminiscence de l’école des rhéteurs de la vieille Grèce antique. Il transforme le mensonge en vérité. Un laveur de cerveau, une honte qu’il faut bannir de la société.
Qui ne connaît pas son fameux discours dans le magistère du Président Abdou Diouf avec son mouvement Abdou niou doy, tirant à boulets rouges sur son nouveau mentor dont il voue aujourd’hui, corps et âme. Sa pitoyable prestation à l’émission de la Diaspora de seneweb, nous donne la mesure d’un homme versatile, pire qu’un simple doungourou nauséabond. Extraordinaire renoncement d’un individu crasseux, telle une mouche devant un amas d’excréments. Un professeur émérite de la mauvaise conscience. Mais Iba Der sait-il vraiment ce que ce signifie un intellectuel ? Il confond sciemment intellectualisme et opportunisme qu’il veut être à tout prix, contre vents et marées, ce qui compte dans sa petitesse, ce sont les valeurs immorales qui guident son destin maudit. Il en est pourtant conscient. Il est arrivé au bout du rouleau, il ne peut plus reculer, parce qu’il sait qu’il est démasqué publiquement. Il n’est pas le seul, tant s’en faut. Tous les transhumants du PS sont de la veine. Ils sont tous connus et soumis au maître des Céans. Nous devons enseigner ces cas d’école dans nos collèges si nous voulons corriger et assainir la scène politique de demain et faire du Sénégal un exemple de nos valeurs. Un impératif absolu. Un adage bien de chez nous dit que ceux qui ressemblent, s’assemblent, en broutant dans les mêmes pâturages.
Que valent donc les piques de wade si ce ne sont que de simples morsures bénignes d’un roitelet égaré par l’ivresse d’un pouvoir en agonie avancée. Alors, le mammouth aux apparences coriaces et qui reculent pour se donner une conscience en putréfaction. Incurie, concussions, gabegie, manipulations, exclusion massive d’entreprises Sénégalaises, clientélisme, népotisme, à grande échelle, création de l’anoci, cette engeance maléfique savamment orchestrée par un père géniteur toujours boulimique, pour assouvir les ambitions démesurées d’un nullard de notoriété publique. Voilà donc le bilan aussi sombre que la nuit. Voilà ce que dénoncent les plus hautes autorités du monde libre.
Contes et mécomptes de l’anoci, le scandale le plus grotesque du règne scandaleux de toute l’histoire politico financière depuis l’indépendance. Alors, chaque jour avec son lot de scandales imprescriptibles à l’infini, en attendant, d’autres, non des moindres, les affaires de la sudatel et celles du millicom, qui ont fait déborder la goutte d’eau de l’administration
américaine, sur la mauvaise gouvernance népotique d’un régime pourri, pire que tout. Wade père et fils et la mère, Viviane Vert, tous coupables et capables. C’est un régime de brigandage, qui ne recule devant rien pour confisquer le pouvoir. ALC est le produit d’un pur sang sénégalais, une fierté nationale et porte drapeau de la démocratie. C’est un homme digne qui se dresse tel un roc et qui dit non ça suffit !
Récuser un livre aux preuves abondamment fournies, aussi limpides que l’eau potable, c’est voir le soleil et ne pas l’admettre, si ce n’est, une fois de plus, emprunter des litanies de procédures interminables, consistant à légaliser les règles les plus élémentaires de la mauvaise gouvernance et semer la mauvaise graine des impunités exponentielles. Alors, l’auteur de telles impunités, dans un pays respecté, n’aurait pas certainement le temps de faire ses valises. Or, aujourd’hui, il n’en est rien, les gourous maudits, prennent tranquillement des vacances lourdement payées par le contribuable, résigné à accepter l’inacceptable. Les faits sont là et têtus. Seuls les complices se taisent pour ne rien voir. Le soleil est là au su et au vu de tout le monde. Peut-on accepter longtemps l’affront légitimé par la peur et le maslaa, ce fatalisme historique, sous l’autel de la couardise. Oui, nous sommes dans un pays de paix ? Mais quelle paix ? La paix dans l’esclavage éternel. Le peuple Sénégalais n’a qu’un ennemi, un seul, Wade père, son propre fils et sa mère, Viviane Vert, qui nous empoisonnent bien la vie.
Une grande manifestation unitaire à la mesure de la gravité, devrait s’opérer, spontanément, pour la riposte, et dés maintenant, dans le but d’exiger la démission de Wade père pour sénilité aggravée et accaparement de l’appareil d’Etat par son propre fils, aidées des mains occultes d’une mère française, conquérante, parce que colonialiste dans l’âme, plutôt de s’offrir en spectacle, consistant à nous arroser les esprits avec des cours d’histoire, motivés par la part du gain aux couleurs nauséabondes. Ne pas le faire, c’est trahir la conscience des hommes d’honneur de la patrie.
Quand la République est menacée par une horde de bandits, nul n’a le droit de se taire ou de se compromettre, au risque d’encourager les vils adeptes de la mal gouvernance, défiant tout un peuple en colère et qui dit non, c’est trop, halte ! Il n’est pas acceptable qu’une minorité de goinfres, au nom du raccourci politique, circule ostensiblement à bord de voitures de luxe, dernier cri, avec une insolence opulente, aux comptes bancaires bien fournis, planqués dans des paradis fiscaux, à l’abri des regards indiscrets, tandis que le reste majoritairement, laissé pour compte sur le quai, considéré comme des demeurés éternels Karim n’est rien sans la complicité d’un père juge et partie, lui balisant des tunnels infinis de la honte, qui s’autorise tout pour accomplir une collection de forfaitures immondes pires que tout. Il n’a aucun mérite. Il n’est pas possible de comparer un parti socialiste à un parti-Etat personnalisé à une dynastie imaginaire. A la question de savoir, s’il a exclusivement la nationalité sénégalaise, il répond qu’il ne le sait pas. C’est donc clair et limpide qu’il a bien une double nationalité»
Le combat continue !
Ahmadou Diop