Si la coalition Bennoo Siggil Senegaal a préféré répondre par le mépris à la lettre incendiaire du président du Sénat Pape Diop, elle a par compte discuté du dialogue politique relancé ces derniers jours. « Nous avons parlé du dialogue politique pour réaffirmer deux choses importantes », a d’emblée précisé Madieye Mbodji porte-parole du jour. Premièrement, Bennoo à saluer l’initiative, les appels, les démarches, initiés par les chefs religieux de tout bord, les hommes et les femmes de bonne volonté de ce pays qui appellent constamment au dialogue. Et de l’avis de Madieye Mbodji, « tous s’accordent quelque part que le pays ne marche pas et pour qu’il marche il faut réellement instaurer un dialogue sincère et franc avec toutes les forces vives du pays ». deuxièment, l’opposition a réaffirmé sa disponibilité au dialogue ». Parce que, souligne le leader de Yoonu Askanwi, « nous avons toujours été les défenseurs d’un dialogue à condition qu’il soit un dialogue utile pour le pays mais cette disponibilité ne signifiera jamais une forme de dévolution monarchique du pouvoir nous n’accepterons pas aussi qu’on organise des élections sur des bases frauduleuses pour faire un holdup up pour légitimer un pouvoir dans lequel les sénégalais ne s’y reconnaitront pas ». Pour Dansokho, Tanor, Bathily et compagnie, il est temps de mettre fin aux échanges épistolaires et de passer aux actes. « Nous disons monsieur le président aux actes monsieur le président », a clamé haut et fort le porte-parole du jour de Bennoo.
« Aux actes monsieur le président pour que le dialogue soit une réalité, et pour cela il n’y pas, de l’avis de l’opposition, à réinventer la roue. « Abdoulaye Wade doit faire preuve de sa bonne foi en répondant à la dernière lettre en date du 23 octobre 2009 de Bennoo Siggil Senegaal qui lui indiquait le format et le contenu du dialogue et lui proposait des discussions inclusives élargies à chaque secteur et acteur intéressé par les questions inscrites à l’ordre du jour », a indiqué Madieye Mbodjo. Deuxièment, rappelle Bennoo Siggil Senegaal, C’est à Me Wade de faire démarrer les concertations sur la révision du système électoral et les travaux d’audit du fichier électoral et de créer les conditions d’un processus électoral apaisé en donnant des instructions fermes à son Ministre de l’Intérieur qui n’a toujours pas répondu à la lettre des Partis membres de Bennoo Siggil Senegaal datée du 26 janvier 2010. Pour le leader de Yoonu Askanwi « si Wade est sincère il doit pouvoir désigner une personnalité indépendante et consensuelle qui va travailler avec les partis politiques et la société civile pour une réforme concertée du code électoral ».
Troisième chose, souligne l’opposition, « nous avons dit aux actes président parce qu’en avril 2009 après les élections locales, le président s’était engagé pour un audit indépendant du fichier électoral avec le concours des experts de l’union européenne jusqu’à présent nous attendons qu’il passe aux actes pour avoir un fichier accepté par les partis politiques parce que le problème est de créer les conditions de sérénité et de confiance autour d’élections démocratiques transparences et régulières et dont les résultats sont acceptés par tous ».
Idem pour ce qui concerne la paix en Casamance, car pour Bennoo, elle est un enjeu très douloureux pour l’ensemble des sénégalais et il est attendu du président de la République qu’il prenne des actes forts pour relancer le dialogue, la négociation autour de la paix en Casamance.
Bennoo attend en fin des actes du président par rapport aux assises nationales. Parce que, indique Madieye Mbodji, « nous pensons qu’au Sénégal on n’a pas fait quelque chose de plus avancée en terme de dialogue que les assises nationales qui a fait le diagnostic du Sénégal depuis 1960 aujourd’hui quiconque veut promouvoir le dialogue sur notre pays ne peut pas faire l’impasse sur les assises nationales ». « Donc si Wade veut gagner du temps, nous lui demandons très simplement d’adhérer aux assises », a-t-il ajouté.
Sur toutes ces questions, Dansokho, Tanor Macky, Niasse Bathily et compagnie attendent des actes du président de la République et non pas des échanges de correspondances non pas de la diversion et non pas des intermédiaires pour tenter de jouer l’un contre l’autre. « Les choses sont très claires, il s’agit de passer aux actes », a conclu Madieye Mbodji.
Biram NDIAYE
Source Sununews.com
« Aux actes monsieur le président pour que le dialogue soit une réalité, et pour cela il n’y pas, de l’avis de l’opposition, à réinventer la roue. « Abdoulaye Wade doit faire preuve de sa bonne foi en répondant à la dernière lettre en date du 23 octobre 2009 de Bennoo Siggil Senegaal qui lui indiquait le format et le contenu du dialogue et lui proposait des discussions inclusives élargies à chaque secteur et acteur intéressé par les questions inscrites à l’ordre du jour », a indiqué Madieye Mbodjo. Deuxièment, rappelle Bennoo Siggil Senegaal, C’est à Me Wade de faire démarrer les concertations sur la révision du système électoral et les travaux d’audit du fichier électoral et de créer les conditions d’un processus électoral apaisé en donnant des instructions fermes à son Ministre de l’Intérieur qui n’a toujours pas répondu à la lettre des Partis membres de Bennoo Siggil Senegaal datée du 26 janvier 2010. Pour le leader de Yoonu Askanwi « si Wade est sincère il doit pouvoir désigner une personnalité indépendante et consensuelle qui va travailler avec les partis politiques et la société civile pour une réforme concertée du code électoral ».
Troisième chose, souligne l’opposition, « nous avons dit aux actes président parce qu’en avril 2009 après les élections locales, le président s’était engagé pour un audit indépendant du fichier électoral avec le concours des experts de l’union européenne jusqu’à présent nous attendons qu’il passe aux actes pour avoir un fichier accepté par les partis politiques parce que le problème est de créer les conditions de sérénité et de confiance autour d’élections démocratiques transparences et régulières et dont les résultats sont acceptés par tous ».
Idem pour ce qui concerne la paix en Casamance, car pour Bennoo, elle est un enjeu très douloureux pour l’ensemble des sénégalais et il est attendu du président de la République qu’il prenne des actes forts pour relancer le dialogue, la négociation autour de la paix en Casamance.
Bennoo attend en fin des actes du président par rapport aux assises nationales. Parce que, indique Madieye Mbodji, « nous pensons qu’au Sénégal on n’a pas fait quelque chose de plus avancée en terme de dialogue que les assises nationales qui a fait le diagnostic du Sénégal depuis 1960 aujourd’hui quiconque veut promouvoir le dialogue sur notre pays ne peut pas faire l’impasse sur les assises nationales ». « Donc si Wade veut gagner du temps, nous lui demandons très simplement d’adhérer aux assises », a-t-il ajouté.
Sur toutes ces questions, Dansokho, Tanor Macky, Niasse Bathily et compagnie attendent des actes du président de la République et non pas des échanges de correspondances non pas de la diversion et non pas des intermédiaires pour tenter de jouer l’un contre l’autre. « Les choses sont très claires, il s’agit de passer aux actes », a conclu Madieye Mbodji.
Biram NDIAYE
Source Sununews.com