Entourés de plusieurs personnalités de différents partis réunis dans Bennoo, Amath Dansokho, dans un voix empreinte d’émotion, fixe Tanor et Niasse pour leur restituer la conclusion des 5 sages, et les inviter à se montrer digne face à l’histoire. Le moment est solennel, visages sont graves pour certains, serein pour d’autres. Abdoulaye Bathily, très proche de Moustapha Niasse, le gagnant de ce vote, fixe du regard le leader de l’Apf dans un geste de soulagement. Ousmane Tanor Dieng se montre impassible comme d’habitude. Dehors, faisant le pied de grue depuis la fin de la matinée, la presse nationale et internationale s’impatiente. Il est décidé de confier la responsabilité de faire face à la presse à Momar Sambe, le très affable responsable de la Rta/s et à Pape Demba Sy, l’un des «sages» de Bennoo. Les téléphones portable grésillent et au bout du fil, des chaines de télé comme Walf TV et la Tfm cherchent à avoir les responsables en direct pour leurs JT du soir. La nouvelle se confirme très vite : «Moustapha Niasse a eu la confiance des 19 partis parmi les 33 réunis dans Bennoo, réagi, sous le coup de l’émotion, Momar Sambe. Les 14 autres partis n’ont pas souhaité se déclarer en faveur de l’un ou de l’autre candidat et diffère leur verdict.»
A cet instant, le Tassaroo que tout le monde leur prédisait se précise. Presque gêné, Momar Sambe, assailli par une meute de journalistes, masque mal son désarroi. «Moustapha Niasse arrive en tête mais je ne sais pas s’il faut parler de désunion(Tassaroo)… », lâche-t-il, difficilement. Dans le salon de Dansokho, la pression se desserre et les félicitations fusent sur Moustapha Niasse. Ousmane Tanor Dieng lui s’éclipse bientôt dans la nuit pour rejoindre son domicile de Fann. Déterminé à ne pas reconnaître le «vote» de Bennoo qui donne Niasse candidat de l’unité, il joint au téléphone le bureau politique du Ps et les invite à son domicile pour apprécier très rapidement la tournure des événements. Au milieu de la nuit, entouré des pontes du Ps et membres du bureau politique, Tanor se fait clair : «Je ne reconnais pas la décision de Bennoo de choisir Moustapha Niasse comme candidat de l’unité au terme d’un vote qui n’en ait pas un et qui n’était pas dans nos termes de référence, déclare-t-il, égal à lui-même. Je suis déterminé à me battre et à me déclarer candidat de Bennoo car beaucoup de partis dans cette coalition me soutiennent contrairement à ce qui a été dit aujourd’hui.» Ses partisans réunis autour de lui acquiescent et prennent tour à tour la parole pour rappeler que le Ps avait l’obligation, par rapport à son histoire, de participer à l’élection présidentielle de février de 2012. Les langues se délient pour fustiger la méthode dont Niasse a été choisie. Tanor et ses partisans se donnent rendez-vous cet après-midi à la Maison du Ps à Colobane pour déterminer la marche à suivre. Bennoo, c’est fini. Vive le Tassaroo !
A cet instant, le Tassaroo que tout le monde leur prédisait se précise. Presque gêné, Momar Sambe, assailli par une meute de journalistes, masque mal son désarroi. «Moustapha Niasse arrive en tête mais je ne sais pas s’il faut parler de désunion(Tassaroo)… », lâche-t-il, difficilement. Dans le salon de Dansokho, la pression se desserre et les félicitations fusent sur Moustapha Niasse. Ousmane Tanor Dieng lui s’éclipse bientôt dans la nuit pour rejoindre son domicile de Fann. Déterminé à ne pas reconnaître le «vote» de Bennoo qui donne Niasse candidat de l’unité, il joint au téléphone le bureau politique du Ps et les invite à son domicile pour apprécier très rapidement la tournure des événements. Au milieu de la nuit, entouré des pontes du Ps et membres du bureau politique, Tanor se fait clair : «Je ne reconnais pas la décision de Bennoo de choisir Moustapha Niasse comme candidat de l’unité au terme d’un vote qui n’en ait pas un et qui n’était pas dans nos termes de référence, déclare-t-il, égal à lui-même. Je suis déterminé à me battre et à me déclarer candidat de Bennoo car beaucoup de partis dans cette coalition me soutiennent contrairement à ce qui a été dit aujourd’hui.» Ses partisans réunis autour de lui acquiescent et prennent tour à tour la parole pour rappeler que le Ps avait l’obligation, par rapport à son histoire, de participer à l’élection présidentielle de février de 2012. Les langues se délient pour fustiger la méthode dont Niasse a été choisie. Tanor et ses partisans se donnent rendez-vous cet après-midi à la Maison du Ps à Colobane pour déterminer la marche à suivre. Bennoo, c’est fini. Vive le Tassaroo !