Le peuple est, aujourd’hui, tout entier, plongé dans le doute, dans l’insatisfaction, l’indignation et la déception.
Jugeons-en, ensemble :
1 Accusations tapageuses et politiciennes de vol de 600 véhicules, sans qu’un seul voleur ou receleur n’ait, à ce jour, été épinglé et remis à la justice. Quelle farce !
2 Accusations de vol de tapis et d’objets d’art à la Présidence de la République démenties par la Gouvernante, elle-même. WADE aurait même laissé à l’Etat sénégalais 161 cadeaux qui lui appartenaient, selon Ousmane NGOM, à sa conférence de presse ;
3 Reprise sélective des audits limités curieusement à 2008, date de la rupture WADE/Macky, en faisant, évidemment, l’impasse sur la période allant de 2000 à 2008, pour passer aux oubliettes, les conditions dans lesquelles ont été acquis les milliards, les 35 véhicules, les maisons au Canada et aux Etats-Unis, ainsi que les 7 comptes en banque déclinés par certains acteurs qui, selon certaines sources, roulaient en 2001 en simple R 21 et habitaient une modeste maison ;
4 Les convocations des concernés sont annoncées par la presse avant la Police, la Gendarmerie ou la Justice, pour créer un terrorisme médiatique et une intimidation psychologique et encourager la transhumance politique vers l’APR ;
5 Confiscation choquante des véhicules offerts aux Chefs religieux et reprise humiliante des voitures de fonction des Chefs de village, pour priver le PDS des suffrages de ses supporters ;
6 Blocage des comptes bancaires du PDS et de ses leaders, pour priver ce parti des moyens d’avoir une majorité à l’Assemblée Nationale ;
7 Menaces publiques contre Ousmane NGOM, proférées par un truculent Ministre-Conseiller ;
8 Débauchage public et éhonté des cadres et membres du PDS, pour garnir un parti sans aucune base de masse ;
9 Violation de la loi portant Code Electoral par des dignitaires du régime fixant à minuit, l’heure limite de dépôt des candidatures, sans la moindre honte ;
10 Maintien à la date du 26 Juin de l’effigie du Président dans des affiches de Benno Bokk Yaakaar contre l’avis des instances judiciaires. C’est du « ma tey »
11 Nomination au Ministère de l’Intérieur, d’un briscard de la politique incapable d’être impartial ;
12 Mise sous la tutelle de ce même Ministère, de la Direction Générale des Elections, pour se donner les moyens de les manipuler, ce qui constitue un recul démocratique avéré ;
13 Libération parcimonieuse des moyens dont la CENA a besoin, à la date du 26 Juin 2012, pour préparer une vaste opération de fraude électorale, en empêchant ses représentants d’être présents dans tous les bureaux de vote, pour assurer la transparence et la fiabilité du scrutin ;
14 Agressions contre Oumar SARR, tête de liste de la Coalition SOPI 2012 et les leaders PDS de Saint-Louis et opérations révoltantes de débauchage de sa tête de liste départementale à Dagana, à grand renfort de publicité ;
15 Arrestation rocambolesque de l’Ex-Ministre Ousmane NGOM par la BIP à Kolda, acheminé à grands frais par avion sur Dakar, pour intimider son électorat et humilier le concerné ;
16 Volonté d’en faire une affaire entre la PDS et la Magistrature, le PDS et l’Etat, alors qu’il s’agit d’une affaire entre le PDS et Benno Bokk Yaakaar, uniquement ;
17 Achat public de consciences au marché de Pikine devant des centaines de personnes avec une médiatisation indécente ;
18 A l’occasion des Conseils des Ministres décentralisés, convoquer tous les porteurs de voix, identifier et débaucher ceux du PDS au profit de l’APR, dans le but avoué « d’achever le PDS », selon Bokk Yaakaar, « d’implanter l’APR, dont le Secrétaire Général avoue qu’il n’est pas encore bien représenté dans le pays » (il n’a eu que 27% des voix au 1er tour) ;
19 Tournée tapageuse de Mahmoud SALEH, consacré essentiellement au débauchage, en usant d’intimidation, de chantage et de corruption, au su et au vu de tout le monde ;
20 Préparation calamiteuse de la plus mauvaise campagne arachidière depuis 2000 (Mauvaise qualité des graines, retard dans la mise en place des semences et des intrants, caractère dérisoire des dotations personnelles et familiales( entre 2 et 5 kgs pour certains), rupture avec la générosité du régime sortant, qui distribuait 50 kgs par tête et annulait certaines créances dues à l’Etat ;
21 Crise scolaire et universitaire bricolée, faute d’une solution globale ;
22 Crise casamançaise sans aucune autre perspective que des mots et des déclarations d’intention (l’Etat ne répond pas à l’invitation de Salif SADIO) ;
23 Blocage du fonctionnement de l’Assemblée Nationale, en refusant de présenter sa Déclaration de Politique Générale, de répondre aux questions écrites et orales, qui l’embarrassent, de donner suite aux commissions d’enquête parlementaire, contrairement à l’usage ;
24 A la date du 26 Juin 2012, ni le Premier Ministre, ni la plupart des Ministres n’ont encore fait de Déclaration de patrimoine ;
25 Quant au peuple, il attend toujours des informations sur le contenu des 7 comptes annoncés par le Président, ainsi que sur les Ministres, qui auraient la double nationalité et d’autres qui seraient impliqués, d’après la presse, dans des affaires de mœurs et de conflits d’intérêts ;
26 Les quelques inaugurations de réalisations exhibées à grand renfort de publicité sont la phase terminale d’un processus amorcé par le Gouvernement sortant ;
27 Il en sera de même au cours de 3 prochains mois, pour l’essentiel et peut-être davantage, parce que beaucoup de projets en cours ne seront finalisés qu’à ces dates ;
28 Recyclage éhonté des projets du Gouvernement sortant, comme l’Université de Kaolack, la modernisation du port, pour tromper l’opinion ;
29 Arrogance des nouveaux maîtres du pays qui menacent de mort, Adama GAYE, journaliste indépendant, menacent Sidy Lamine NIASSE et son Groupe et somment un Groupe de presse allié de se taire ou de disparaître ; Ils donnent leur première interview à Jeune Afrique après son numéro parlant de « l’équlibriste » et exclusion des journalistes indépendants des invitations du Palais avec la complicité intéressée d’un confrère érigé en Commissaire politique ;
30 Insolence haineuse et révoltante d’individus comme Barthélémy DIAS, ce criminel en liberté.
31 Mise sous tutelle de toutes de toutes les ONG, qui prétendaient jadis défendre les droits humains, devenus soudain sourdes et aphones ;
32 Accaparement des médiats d’Etat avec une boulimie indécente ;
33 Intimidation, harcèlement et persécution des opposants qui osent élever la voix, dans le but de tuer toute opposition au nouveau régime à la manière stalinienne ;
34 Fausse baisse des prix (le sac de riz parfumé se paie toujours 21 500 ou 22 500F, malgré les annonces tapageuses diffusées dans la presse ;
35 Réduction cosmétique des salaires des Ministres et Directeurs Généraux, alors que le Président n’a pas touché à ses fonds politiques, qui auraient rapporté dix fois plus à l’Etat ;
36 Reniement spectaculaire de nombre de conclusions des Assises Nationales ;
37 Mensonge permanent érigé en méthode de Gouvernement. On parle de patrie et de parti là où seul le parti décide de tout. Toutes les nominations opérées à ce jour l’ont été dans le seul camp de l’APR et de Bokk Yaakaar, sans se soucier de la compétence, de l’expérience et de l’intérêt de la patrie. Au bilan, le Sénégal recule. Son drapeau est aujourd’hui en berne.
Doudou DIOP Guédiawaye
Jugeons-en, ensemble :
1 Accusations tapageuses et politiciennes de vol de 600 véhicules, sans qu’un seul voleur ou receleur n’ait, à ce jour, été épinglé et remis à la justice. Quelle farce !
2 Accusations de vol de tapis et d’objets d’art à la Présidence de la République démenties par la Gouvernante, elle-même. WADE aurait même laissé à l’Etat sénégalais 161 cadeaux qui lui appartenaient, selon Ousmane NGOM, à sa conférence de presse ;
3 Reprise sélective des audits limités curieusement à 2008, date de la rupture WADE/Macky, en faisant, évidemment, l’impasse sur la période allant de 2000 à 2008, pour passer aux oubliettes, les conditions dans lesquelles ont été acquis les milliards, les 35 véhicules, les maisons au Canada et aux Etats-Unis, ainsi que les 7 comptes en banque déclinés par certains acteurs qui, selon certaines sources, roulaient en 2001 en simple R 21 et habitaient une modeste maison ;
4 Les convocations des concernés sont annoncées par la presse avant la Police, la Gendarmerie ou la Justice, pour créer un terrorisme médiatique et une intimidation psychologique et encourager la transhumance politique vers l’APR ;
5 Confiscation choquante des véhicules offerts aux Chefs religieux et reprise humiliante des voitures de fonction des Chefs de village, pour priver le PDS des suffrages de ses supporters ;
6 Blocage des comptes bancaires du PDS et de ses leaders, pour priver ce parti des moyens d’avoir une majorité à l’Assemblée Nationale ;
7 Menaces publiques contre Ousmane NGOM, proférées par un truculent Ministre-Conseiller ;
8 Débauchage public et éhonté des cadres et membres du PDS, pour garnir un parti sans aucune base de masse ;
9 Violation de la loi portant Code Electoral par des dignitaires du régime fixant à minuit, l’heure limite de dépôt des candidatures, sans la moindre honte ;
10 Maintien à la date du 26 Juin de l’effigie du Président dans des affiches de Benno Bokk Yaakaar contre l’avis des instances judiciaires. C’est du « ma tey »
11 Nomination au Ministère de l’Intérieur, d’un briscard de la politique incapable d’être impartial ;
12 Mise sous la tutelle de ce même Ministère, de la Direction Générale des Elections, pour se donner les moyens de les manipuler, ce qui constitue un recul démocratique avéré ;
13 Libération parcimonieuse des moyens dont la CENA a besoin, à la date du 26 Juin 2012, pour préparer une vaste opération de fraude électorale, en empêchant ses représentants d’être présents dans tous les bureaux de vote, pour assurer la transparence et la fiabilité du scrutin ;
14 Agressions contre Oumar SARR, tête de liste de la Coalition SOPI 2012 et les leaders PDS de Saint-Louis et opérations révoltantes de débauchage de sa tête de liste départementale à Dagana, à grand renfort de publicité ;
15 Arrestation rocambolesque de l’Ex-Ministre Ousmane NGOM par la BIP à Kolda, acheminé à grands frais par avion sur Dakar, pour intimider son électorat et humilier le concerné ;
16 Volonté d’en faire une affaire entre la PDS et la Magistrature, le PDS et l’Etat, alors qu’il s’agit d’une affaire entre le PDS et Benno Bokk Yaakaar, uniquement ;
17 Achat public de consciences au marché de Pikine devant des centaines de personnes avec une médiatisation indécente ;
18 A l’occasion des Conseils des Ministres décentralisés, convoquer tous les porteurs de voix, identifier et débaucher ceux du PDS au profit de l’APR, dans le but avoué « d’achever le PDS », selon Bokk Yaakaar, « d’implanter l’APR, dont le Secrétaire Général avoue qu’il n’est pas encore bien représenté dans le pays » (il n’a eu que 27% des voix au 1er tour) ;
19 Tournée tapageuse de Mahmoud SALEH, consacré essentiellement au débauchage, en usant d’intimidation, de chantage et de corruption, au su et au vu de tout le monde ;
20 Préparation calamiteuse de la plus mauvaise campagne arachidière depuis 2000 (Mauvaise qualité des graines, retard dans la mise en place des semences et des intrants, caractère dérisoire des dotations personnelles et familiales( entre 2 et 5 kgs pour certains), rupture avec la générosité du régime sortant, qui distribuait 50 kgs par tête et annulait certaines créances dues à l’Etat ;
21 Crise scolaire et universitaire bricolée, faute d’une solution globale ;
22 Crise casamançaise sans aucune autre perspective que des mots et des déclarations d’intention (l’Etat ne répond pas à l’invitation de Salif SADIO) ;
23 Blocage du fonctionnement de l’Assemblée Nationale, en refusant de présenter sa Déclaration de Politique Générale, de répondre aux questions écrites et orales, qui l’embarrassent, de donner suite aux commissions d’enquête parlementaire, contrairement à l’usage ;
24 A la date du 26 Juin 2012, ni le Premier Ministre, ni la plupart des Ministres n’ont encore fait de Déclaration de patrimoine ;
25 Quant au peuple, il attend toujours des informations sur le contenu des 7 comptes annoncés par le Président, ainsi que sur les Ministres, qui auraient la double nationalité et d’autres qui seraient impliqués, d’après la presse, dans des affaires de mœurs et de conflits d’intérêts ;
26 Les quelques inaugurations de réalisations exhibées à grand renfort de publicité sont la phase terminale d’un processus amorcé par le Gouvernement sortant ;
27 Il en sera de même au cours de 3 prochains mois, pour l’essentiel et peut-être davantage, parce que beaucoup de projets en cours ne seront finalisés qu’à ces dates ;
28 Recyclage éhonté des projets du Gouvernement sortant, comme l’Université de Kaolack, la modernisation du port, pour tromper l’opinion ;
29 Arrogance des nouveaux maîtres du pays qui menacent de mort, Adama GAYE, journaliste indépendant, menacent Sidy Lamine NIASSE et son Groupe et somment un Groupe de presse allié de se taire ou de disparaître ; Ils donnent leur première interview à Jeune Afrique après son numéro parlant de « l’équlibriste » et exclusion des journalistes indépendants des invitations du Palais avec la complicité intéressée d’un confrère érigé en Commissaire politique ;
30 Insolence haineuse et révoltante d’individus comme Barthélémy DIAS, ce criminel en liberté.
31 Mise sous tutelle de toutes de toutes les ONG, qui prétendaient jadis défendre les droits humains, devenus soudain sourdes et aphones ;
32 Accaparement des médiats d’Etat avec une boulimie indécente ;
33 Intimidation, harcèlement et persécution des opposants qui osent élever la voix, dans le but de tuer toute opposition au nouveau régime à la manière stalinienne ;
34 Fausse baisse des prix (le sac de riz parfumé se paie toujours 21 500 ou 22 500F, malgré les annonces tapageuses diffusées dans la presse ;
35 Réduction cosmétique des salaires des Ministres et Directeurs Généraux, alors que le Président n’a pas touché à ses fonds politiques, qui auraient rapporté dix fois plus à l’Etat ;
36 Reniement spectaculaire de nombre de conclusions des Assises Nationales ;
37 Mensonge permanent érigé en méthode de Gouvernement. On parle de patrie et de parti là où seul le parti décide de tout. Toutes les nominations opérées à ce jour l’ont été dans le seul camp de l’APR et de Bokk Yaakaar, sans se soucier de la compétence, de l’expérience et de l’intérêt de la patrie. Au bilan, le Sénégal recule. Son drapeau est aujourd’hui en berne.
Doudou DIOP Guédiawaye