ENFANCE ET FORMATION
Il a grandi dans le giron de son pere. Ce dernier, caractérisé par la chasteté, la crainte révérencielle, la bravoure, la vertu, une grande éducation, et par une grande dévotion, lui apprit le Coran, version warch can nâficin, jusqu’a la maîtrise complete. Des son enfance, il manifestait déja des signes patents de réussite. Mais, il redoubla d’efforts et ne les ménagea pas, en vue de l’acquisition des sciences classiques, celles qui sont énoncées (mantuqa) et celles qui sont inspirées (mafhuma) (voir note 1). Il persévéra jusqu’a atteindre les objectifs en acquérant l’expertise avérée dans toutes les branches des sciences religieuses, en y occupant une place de premier choix, en tres peu de temps. Alors, Dieu l’établit comme une miséricorde pour ses serviteurs, comme un avantage pour les métropolitains et pour les provinciaux.
C’est son pere, a l’autorité ancrée et a la célébrité répandue, qui s’est personnellement chargé de son éducation. Il reçut de lui, par la grâce de Dieu, les perles des utilités et le nectar des secrets, des invocations et des us et coutumes. Par la suite, Dieu lui accorda la grande ouverture et les sciences infuses [culumun wahabiyyatun laduniyyatun : sciences infuses accordées par Dieu dans sa promiscuité, sciences qu’on n’acquiert pas par l’effort personnel ni par l’apprentissage]. Il ne les a apprises de personne.
LA NAISSANCE DU CHEIKH AL ISLAM
Le Cheikh est né de deux parents croyants, nobles, vertueux, endurants, et cultivant la crainte. Sa mere Astou JANQAA, fille de Ibrahim est d’une lignée noble. Son pere, AL Hadji ‘Abdallâhi Niasse, fils de Bakari, fils de Muhammadu AL Amîn, fils de Samba fils de Ridâ détenait un immense savoir et maîtrisait le Coran dont il fut un éminent exégete. Il s’est occupé seul de l’éducation de tous ses enfants, triomphant ainsi sur la volonté des autorités coloniales d’enseigner le français aux fils de marabouts afin de les bouter hors de la culture islamique. Cheikh Ibrahim fut sans conteste le plus illustre d’eux , lui qui naquit un jeudi apres (‘Asr), le 15 du mois de Rajab en l’an 1320 apres l’hégire du Prophete (SAW), soit en 1901 apres la naissance de ‘Issâ (AS), dans un village dénommé Taiba niassene localité fondée par son pere. Taiba 1 (qui signifie ce qui est pur) est sémantiquement et physiquement auréolé d’un halo de pureté dont les senteurs exhalées font prendre a l’âme qui la hume son essor vers la nue de la perfection. La pureté de TaIba lui est-elle intrinseque? Son épicentre est-elle l’etre des ascendants de Baye qui l’on incarné dans toute sa splendeur? Ou sa pureté est-elle l’empreinte de celle du Cheikh Al Islam? Quelque soit l’origine de la pureté de la localité, le voyage vers Taiba est le symbole de l’élan vers la pureté intérieure dont le terme est la parfaite illumination.
LE CHEIKH AL ISLAM ET SES ETUDES
Le Cheikh Al Islam étudiait le coran sous la direction de son pere et le mémorisa entierement selon la version « warch » alors qu’il était dans sa tendre enfance, ce qui lui valut le titre de « Hâfiz ». Il rechercha le savoir, dont il maîtrisait différentes branches, aupres de son pere, alors que la lumiere de la beauté divine brillait sur lui et que le secret de la guidée du Prophete (SAW) était enfoui en lui. Apres le déces de son pere, en l’an 1340 de l’hégire, a l’âge de 76 ans (de l’année lunaire) alors qu’il n’avait que 20ans, il n’étudia plus chez aucun maître. Et pourtant la totalité des savants qu’il a croisés durant ses longs et riches périples ont proclamé l’excellence et la vastitude de son savoir plus qu’encyclopédique. Il commença l’exégese du Coran avec une maîtrise et une originalité stupéfiantes. Il ajoutait dans ses séances plus que n’en disaient les livres des exégetes et se donnait l’ample liberté d’apporter des correctifs dans le sens des traductions habituelles. De la lettre du texte brut, il tirait l’esprit en ne se fondant que sur le Saint livre. Il enseignant d’ailleurs que c’est le Coran qui lui expliquait le coran. Pour cette raison il ne s’aidait que du Coran et des Hadith. Pour l’interprétation du livre. Pour sa premiere séance d’exégese du coran, il envoya emprunter a l’un de ses freres le livre « Hâchiya Sâwi » qui fait autorité dans ce domaine. Celui-ci lui opposa son refus sans demander de qui il tenait l’autorisation d’une telle initiative. Il rétorqua a celui qu’il avait dépeché: » Mon frere un tel ne sait-il pas que si tout le savoir était perdu, je pourrais par la préférence(fadl) et la louange (rendue a Dieu) ramenait tout ce savoir sans que rien n’y manque?>. Je n’ai emprunté ce livre que par respect et quete de bénédictions de notre pere qui s’en servait, mais nullement pour y baser et rechercher un quelconque savoir ». De nombreuses communautés d’étudiants, de gens en quete de savoir et des savants affluaient vers lui. Il disait » Mon ouverture (a Dieu) était complete alors que j’étais au berceau et c’est depuis, que l’ensemble des hommes du caché se sont soumis a mes décrets. Aucun pas, d’Est en Ouest, n’est franchi sinon pour embrasser ma boue (constitutive). Et comment cela pourrait-il ne pas etre alors que mon etre est celui de Muhammad (SAW), son essence s’étant entierement incarnée en mon etre et ma beauté ? Qui me voit, voit le Prophete (SAW), son essence et sa forme. Tous mes contemporains sont saufs et s’élevent a l’exception de celui qui refuse de suivre ma voie, prisonnier qu’il est de sa passion. Ce que j’avance, je ne l’énonce ni sous l’emprise de l’euphorie, ni a des fins de prosélytisme. Je suis celui qui accorde a chacun des élus mon aval avant qu’il ne soit agréé. C’est par moi que guérira l’énorme plaie du monde. C’est par mon effusion que la religion élevera son étendard. Qui veut viendra a cette effusion de grâces divines avant sa mort, qui veut t également se détournera comme le font les damnés Quiconque cherche a éteindre cette lumiere, Allah refuse de l’éteindre quelques répulsions qu’en éprouve mes ennemis>
QUELQUES QUALITES DE CHEIKH IBRAHIM NIASS
Le Cheikh possédait de tres belles et nobles qualités, toutes marquées du sceau de la complétude lesquelles suscitaient l’attirance de tous ceux qui le connurent. Il entretenait des relations avec des personnes de nationalités diverses. Il ne proférait que les meilleures paroles et était d’ une grande générosité. Il était véridique et son cour pur était rempli de crainte pieuse. Il était magnanime et disait » j’ai un regard pour le fils d’Adam par lequel il m’est impossible de le détester>. Il était toujours occupé et ne connu jamais de moments de répit. Il n’était pas prisonnier du repos et du prélassement. Il dit un jour a un de ses fils : »Tu ne dois accorder aucun crédit au mot repos dans ce monde, car il n’y en point>. Il était tour a tour l’Imam qui lisait les prônes et dirigeait les prieres, le professeur émérite, le juge droit et juste, le precheur vivifiant, l’éducateur et l’élévateur aux hautes stations spirituelles, l’invoquant par le zikr, l’exégete et le savant au savoir pur et sublime. Il était un lecteur assidu du Coran qu’il clôturait bi hebdomadairement: il lisait et récitait hebdomadairement le Saint Livre. Il était tres préoccupait par la communauté de Muhammad (SAW) et disait : » Mon dessein est de la conduire a la présence du Bon Tres Miséricordieux qu’est Allah>. Il n’adoreront ainsi plus personne sinon Allah. Il tenait en estime ses disciples et les couvrit de bienfaits qui les lierent a sa personne au point qu’un noble savant mauritanien Al Mukhtar Old Muhamd Baba écrivit ses vers : » Je suis l’esclave du Cheikh Ibrahim. S’il veux il me vend, s’il veut il m’anobli. Il m’a asservi par les honneur, car l’honneur possede le noble.> Il plaçait une solide confiance en Dieu et le priait en toute pitié malgré la faveur qui lui était accordé. Il disait : » Allah m’a donné le savoir et le pouvoir d’agir sur les choses. Si j’ordonne en disant mon injonction sera suivi sans tarder d’effet. Mais j’ai pris Allah pour garant. Je ne suis pas et c’est par l’ordre divin que j’agit.Cela par politesse et bonne conduite. Pour cela il m’a choisi (pour etre son) ami.>Beaucoup de gens ont agit autrement apres avoir bénéficier du secret du ,Soit ! Il était doux, indulgent, patient et ne nourrissait aucune animosité pour ses ennemis.
BAYE ASS NDIAYE (marabout tradipraticien ayant acquis une base scientifique reconnue et acceptée)
Il a grandi dans le giron de son pere. Ce dernier, caractérisé par la chasteté, la crainte révérencielle, la bravoure, la vertu, une grande éducation, et par une grande dévotion, lui apprit le Coran, version warch can nâficin, jusqu’a la maîtrise complete. Des son enfance, il manifestait déja des signes patents de réussite. Mais, il redoubla d’efforts et ne les ménagea pas, en vue de l’acquisition des sciences classiques, celles qui sont énoncées (mantuqa) et celles qui sont inspirées (mafhuma) (voir note 1). Il persévéra jusqu’a atteindre les objectifs en acquérant l’expertise avérée dans toutes les branches des sciences religieuses, en y occupant une place de premier choix, en tres peu de temps. Alors, Dieu l’établit comme une miséricorde pour ses serviteurs, comme un avantage pour les métropolitains et pour les provinciaux.
C’est son pere, a l’autorité ancrée et a la célébrité répandue, qui s’est personnellement chargé de son éducation. Il reçut de lui, par la grâce de Dieu, les perles des utilités et le nectar des secrets, des invocations et des us et coutumes. Par la suite, Dieu lui accorda la grande ouverture et les sciences infuses [culumun wahabiyyatun laduniyyatun : sciences infuses accordées par Dieu dans sa promiscuité, sciences qu’on n’acquiert pas par l’effort personnel ni par l’apprentissage]. Il ne les a apprises de personne.
LA NAISSANCE DU CHEIKH AL ISLAM
Le Cheikh est né de deux parents croyants, nobles, vertueux, endurants, et cultivant la crainte. Sa mere Astou JANQAA, fille de Ibrahim est d’une lignée noble. Son pere, AL Hadji ‘Abdallâhi Niasse, fils de Bakari, fils de Muhammadu AL Amîn, fils de Samba fils de Ridâ détenait un immense savoir et maîtrisait le Coran dont il fut un éminent exégete. Il s’est occupé seul de l’éducation de tous ses enfants, triomphant ainsi sur la volonté des autorités coloniales d’enseigner le français aux fils de marabouts afin de les bouter hors de la culture islamique. Cheikh Ibrahim fut sans conteste le plus illustre d’eux , lui qui naquit un jeudi apres (‘Asr), le 15 du mois de Rajab en l’an 1320 apres l’hégire du Prophete (SAW), soit en 1901 apres la naissance de ‘Issâ (AS), dans un village dénommé Taiba niassene localité fondée par son pere. Taiba 1 (qui signifie ce qui est pur) est sémantiquement et physiquement auréolé d’un halo de pureté dont les senteurs exhalées font prendre a l’âme qui la hume son essor vers la nue de la perfection. La pureté de TaIba lui est-elle intrinseque? Son épicentre est-elle l’etre des ascendants de Baye qui l’on incarné dans toute sa splendeur? Ou sa pureté est-elle l’empreinte de celle du Cheikh Al Islam? Quelque soit l’origine de la pureté de la localité, le voyage vers Taiba est le symbole de l’élan vers la pureté intérieure dont le terme est la parfaite illumination.
LE CHEIKH AL ISLAM ET SES ETUDES
Le Cheikh Al Islam étudiait le coran sous la direction de son pere et le mémorisa entierement selon la version « warch » alors qu’il était dans sa tendre enfance, ce qui lui valut le titre de « Hâfiz ». Il rechercha le savoir, dont il maîtrisait différentes branches, aupres de son pere, alors que la lumiere de la beauté divine brillait sur lui et que le secret de la guidée du Prophete (SAW) était enfoui en lui. Apres le déces de son pere, en l’an 1340 de l’hégire, a l’âge de 76 ans (de l’année lunaire) alors qu’il n’avait que 20ans, il n’étudia plus chez aucun maître. Et pourtant la totalité des savants qu’il a croisés durant ses longs et riches périples ont proclamé l’excellence et la vastitude de son savoir plus qu’encyclopédique. Il commença l’exégese du Coran avec une maîtrise et une originalité stupéfiantes. Il ajoutait dans ses séances plus que n’en disaient les livres des exégetes et se donnait l’ample liberté d’apporter des correctifs dans le sens des traductions habituelles. De la lettre du texte brut, il tirait l’esprit en ne se fondant que sur le Saint livre. Il enseignant d’ailleurs que c’est le Coran qui lui expliquait le coran. Pour cette raison il ne s’aidait que du Coran et des Hadith. Pour l’interprétation du livre. Pour sa premiere séance d’exégese du coran, il envoya emprunter a l’un de ses freres le livre « Hâchiya Sâwi » qui fait autorité dans ce domaine. Celui-ci lui opposa son refus sans demander de qui il tenait l’autorisation d’une telle initiative. Il rétorqua a celui qu’il avait dépeché: » Mon frere un tel ne sait-il pas que si tout le savoir était perdu, je pourrais par la préférence(fadl) et la louange (rendue a Dieu) ramenait tout ce savoir sans que rien n’y manque?>. Je n’ai emprunté ce livre que par respect et quete de bénédictions de notre pere qui s’en servait, mais nullement pour y baser et rechercher un quelconque savoir ». De nombreuses communautés d’étudiants, de gens en quete de savoir et des savants affluaient vers lui. Il disait » Mon ouverture (a Dieu) était complete alors que j’étais au berceau et c’est depuis, que l’ensemble des hommes du caché se sont soumis a mes décrets. Aucun pas, d’Est en Ouest, n’est franchi sinon pour embrasser ma boue (constitutive). Et comment cela pourrait-il ne pas etre alors que mon etre est celui de Muhammad (SAW), son essence s’étant entierement incarnée en mon etre et ma beauté ? Qui me voit, voit le Prophete (SAW), son essence et sa forme. Tous mes contemporains sont saufs et s’élevent a l’exception de celui qui refuse de suivre ma voie, prisonnier qu’il est de sa passion. Ce que j’avance, je ne l’énonce ni sous l’emprise de l’euphorie, ni a des fins de prosélytisme. Je suis celui qui accorde a chacun des élus mon aval avant qu’il ne soit agréé. C’est par moi que guérira l’énorme plaie du monde. C’est par mon effusion que la religion élevera son étendard. Qui veut viendra a cette effusion de grâces divines avant sa mort, qui veut t également se détournera comme le font les damnés Quiconque cherche a éteindre cette lumiere, Allah refuse de l’éteindre quelques répulsions qu’en éprouve mes ennemis>
QUELQUES QUALITES DE CHEIKH IBRAHIM NIASS
Le Cheikh possédait de tres belles et nobles qualités, toutes marquées du sceau de la complétude lesquelles suscitaient l’attirance de tous ceux qui le connurent. Il entretenait des relations avec des personnes de nationalités diverses. Il ne proférait que les meilleures paroles et était d’ une grande générosité. Il était véridique et son cour pur était rempli de crainte pieuse. Il était magnanime et disait » j’ai un regard pour le fils d’Adam par lequel il m’est impossible de le détester>. Il était toujours occupé et ne connu jamais de moments de répit. Il n’était pas prisonnier du repos et du prélassement. Il dit un jour a un de ses fils : »Tu ne dois accorder aucun crédit au mot repos dans ce monde, car il n’y en point>. Il était tour a tour l’Imam qui lisait les prônes et dirigeait les prieres, le professeur émérite, le juge droit et juste, le precheur vivifiant, l’éducateur et l’élévateur aux hautes stations spirituelles, l’invoquant par le zikr, l’exégete et le savant au savoir pur et sublime. Il était un lecteur assidu du Coran qu’il clôturait bi hebdomadairement: il lisait et récitait hebdomadairement le Saint Livre. Il était tres préoccupait par la communauté de Muhammad (SAW) et disait : » Mon dessein est de la conduire a la présence du Bon Tres Miséricordieux qu’est Allah>. Il n’adoreront ainsi plus personne sinon Allah. Il tenait en estime ses disciples et les couvrit de bienfaits qui les lierent a sa personne au point qu’un noble savant mauritanien Al Mukhtar Old Muhamd Baba écrivit ses vers : » Je suis l’esclave du Cheikh Ibrahim. S’il veux il me vend, s’il veut il m’anobli. Il m’a asservi par les honneur, car l’honneur possede le noble.> Il plaçait une solide confiance en Dieu et le priait en toute pitié malgré la faveur qui lui était accordé. Il disait : » Allah m’a donné le savoir et le pouvoir d’agir sur les choses. Si j’ordonne en disant mon injonction sera suivi sans tarder d’effet. Mais j’ai pris Allah pour garant. Je ne suis pas et c’est par l’ordre divin que j’agit.Cela par politesse et bonne conduite. Pour cela il m’a choisi (pour etre son) ami.>Beaucoup de gens ont agit autrement apres avoir bénéficier du secret du ,Soit ! Il était doux, indulgent, patient et ne nourrissait aucune animosité pour ses ennemis.
BAYE ASS NDIAYE (marabout tradipraticien ayant acquis une base scientifique reconnue et acceptée)