Réagissant aux propos de François Hollande sur le projet de bouclier antimissile de l'Otan, le ministre de la Défense Gérard Longuet déclare dans un communiqué que le candidat PS "se trompe doublement". Il "ignore que la France dispose de solides compétences industrielles dont la valorisation est au coeur de notre action", assure le ministre.
"Nier la capacité des industriels français à participer au bouclier anti-missile de l'OTAN, c'est méconnaître que la France a des briques à apporter au système de l'Alliance, c'est nier l'expertise française en matière d'interception (premiers tirs français réussis en 2010 et 2011) et dans le domaine de l'alerte avancée (moyens terrestres et spatiaux) qui ouvrent la voie à des coopérations substantielles", précise-t-il. "François Hollande se trompe encore lorsqu'il indique que le bouclier anti-missile met en cause l'idée même de la dissuasion", lance-t-il.
"Lors du sommet de l'OTAN de Lisbonne en novembre 2010, la France a demandé et obtenu que la décision d'étendre les capacités de défense anti-missile de théâtre de l'Alliance à la protection des populations et territoires européens n'affecte pas le rôle de la dissuasion", soulign Longuet. Pour lui, "la défense anti-missile complète la dissuasion, au même titre que les moyens conventionnels, elle n'est pas destinée à s'y substituer".
François Hollande, interrogé sur i-TELE, sur le projet de bouclier antimissile de l'Otan, s'est dit "réticent", indiquant notamment que la France n'avait pas les moyens d'y participer industriellement.
SOURCE:lefigaro.fr
"Nier la capacité des industriels français à participer au bouclier anti-missile de l'OTAN, c'est méconnaître que la France a des briques à apporter au système de l'Alliance, c'est nier l'expertise française en matière d'interception (premiers tirs français réussis en 2010 et 2011) et dans le domaine de l'alerte avancée (moyens terrestres et spatiaux) qui ouvrent la voie à des coopérations substantielles", précise-t-il. "François Hollande se trompe encore lorsqu'il indique que le bouclier anti-missile met en cause l'idée même de la dissuasion", lance-t-il.
"Lors du sommet de l'OTAN de Lisbonne en novembre 2010, la France a demandé et obtenu que la décision d'étendre les capacités de défense anti-missile de théâtre de l'Alliance à la protection des populations et territoires européens n'affecte pas le rôle de la dissuasion", soulign Longuet. Pour lui, "la défense anti-missile complète la dissuasion, au même titre que les moyens conventionnels, elle n'est pas destinée à s'y substituer".
François Hollande, interrogé sur i-TELE, sur le projet de bouclier antimissile de l'Otan, s'est dit "réticent", indiquant notamment que la France n'avait pas les moyens d'y participer industriellement.
SOURCE:lefigaro.fr