Reuters - La candidate du parti au pouvoir au Brésil et favorite de la présidentielle de la semaine prochaine, Dilma Rousseff, a été vivement attaquée dimanche lors d'un débat télévisé, à propos d'accusations de corruption et des liens du gouvernement avec l'Iran.
L'avance dans les sondages de la candidate du Parti des travailleurs s'est réduite en une semaine de trois ou quatre points de pourcentage, selon les derniers sondages d'opinion.
L'ancienne ministre de l'Energie du président Lula est apparue sur la défensive lors du débat qui l'opposait à trois autres candidats.
Son principal rival, José Serra, s'en est notamment pris à la politique étrangères du gouvernement.
"Ces dernières années, le Brésil s'est allié à des régimes dictatoriaux comme l'Iran, qui persécute les femmes, pend les dissidents, arrête les journalistes (...) et de toute évidence cherche à se doter de l'arme nucléaire", a-t-il dit.
Il visait notamment les tentatives de médiation du Brésil dans la crise du nucléaire iranien, lors desquelles Lula a rencontré à deux reprises le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Avant même d'avoir pu répondre, Rousseff a été accusée d'avoir fermé les yeux sur un système présumé de pots-de-vin impliquant son adjoint lorsqu'elle était directrice de cabinet de Lula.
"La vérité, c'est que la corruption a touché ce gouvernement. Soit vous êtes incompétente, soit vous êtes complice", a renchéri Plinio Arruda de Sampaio, candidat du parti socialiste que les sondages placent en quatrième position.
L'héritière politique de Lula a plusieurs fois été mise en cause sur le plan de l'éthique et a dû défendre le bilan du président sortant.
"Le gouvernement Lula n'est pas entaché de scandales. Je n'ai rien à balayer sous le tapis", a-t-elle affirmé.
Serra espère notamment que plusieurs semaines de couverture médiatique intense sur cette affaire de corruption peuvent réduire l'avance de sa rivale et l'empêcher d'être élue dès le premier tour le 3 octobre.
En éludant certaines questions, Dilma Rousseff a mis en avant les réalisations de son gouvernement en matière de création d'emploi, de réduction de la pauvreté et d'éducation.
Elle a également contre-attaqué en rappelant une grave crise politique durant la présidence de Fernando Henrique Cardoso, le prédécesseur de Lula dont Serra était le ministre du Plan.
france24.fr
L'avance dans les sondages de la candidate du Parti des travailleurs s'est réduite en une semaine de trois ou quatre points de pourcentage, selon les derniers sondages d'opinion.
L'ancienne ministre de l'Energie du président Lula est apparue sur la défensive lors du débat qui l'opposait à trois autres candidats.
Son principal rival, José Serra, s'en est notamment pris à la politique étrangères du gouvernement.
"Ces dernières années, le Brésil s'est allié à des régimes dictatoriaux comme l'Iran, qui persécute les femmes, pend les dissidents, arrête les journalistes (...) et de toute évidence cherche à se doter de l'arme nucléaire", a-t-il dit.
Il visait notamment les tentatives de médiation du Brésil dans la crise du nucléaire iranien, lors desquelles Lula a rencontré à deux reprises le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Avant même d'avoir pu répondre, Rousseff a été accusée d'avoir fermé les yeux sur un système présumé de pots-de-vin impliquant son adjoint lorsqu'elle était directrice de cabinet de Lula.
"La vérité, c'est que la corruption a touché ce gouvernement. Soit vous êtes incompétente, soit vous êtes complice", a renchéri Plinio Arruda de Sampaio, candidat du parti socialiste que les sondages placent en quatrième position.
L'héritière politique de Lula a plusieurs fois été mise en cause sur le plan de l'éthique et a dû défendre le bilan du président sortant.
"Le gouvernement Lula n'est pas entaché de scandales. Je n'ai rien à balayer sous le tapis", a-t-elle affirmé.
Serra espère notamment que plusieurs semaines de couverture médiatique intense sur cette affaire de corruption peuvent réduire l'avance de sa rivale et l'empêcher d'être élue dès le premier tour le 3 octobre.
En éludant certaines questions, Dilma Rousseff a mis en avant les réalisations de son gouvernement en matière de création d'emploi, de réduction de la pauvreté et d'éducation.
Elle a également contre-attaqué en rappelant une grave crise politique durant la présidence de Fernando Henrique Cardoso, le prédécesseur de Lula dont Serra était le ministre du Plan.
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