Le budget 2009 a bénéficié d’une bonne cure de renflouement émanant des fortes pressions fiscales que l’Etat a fait subir aux populations. Car, en termes de dépenses et de recettes, l’Etat a pu engranger une somme de 1 881 milliards de francs Cfa avec près de 1 497 milliards de recettes internes dont 1 300 milliards en recettes fiscales. Des chiffres exorbitants qui, de l’avis de l’économiste Moubarak Lô, en disent long sur l’exagération fiscale qu’on a fait peser sur les populations. ‘Il vaut mieux dépenser mieux que de procéder à de fortes pressions sur les personnes’, précise l’économiste qui, par ailleurs, dénonce cette ‘situation de trésorerie tendue’. En effet, selon lui, cette accumulation de recettes n’atteste pas d’une bonne santé financière d’où l’urgence de procéder à des dépenses utiles ciblant les principaux secteurs de développement. Et pour Moubarak Lô, ‘il faut que l’Etat réduise fortement les impôts sur les revenus’ car cette pression fiscale ne se justifie nullement dans un pays où le pouvoir d’achat est de plus en plus faible par rapport à la hausse constante des prix des denrées. ‘D’ailleurs le plafond fiscal dans l’espace Uemoa se situe à 18 % alors qu’au Sénégal il dépasse les 20 %’, informe-t-il.
Pendant ce temps, les 79 pays des ACP ont fini de se réunir à Accra pour mieux harmoniser leur position par rapport aux fameux Accords de partenariat économique (Ape) qui réduisent considérablement les recettes douanières. Et au Sénégal les recettes émanant des échanges européens avoisinent les 375 milliards de francs Cfa auxquels notre pays ne compte pas renoncer. Mais, d’ici là, une planification interne s’impose au Sénégal pour, d’une part, alléger les lourdeurs fiscales et, d’autre part, être au même niveau que les autres pays de l’Uemoa.
source walfadjri
Pendant ce temps, les 79 pays des ACP ont fini de se réunir à Accra pour mieux harmoniser leur position par rapport aux fameux Accords de partenariat économique (Ape) qui réduisent considérablement les recettes douanières. Et au Sénégal les recettes émanant des échanges européens avoisinent les 375 milliards de francs Cfa auxquels notre pays ne compte pas renoncer. Mais, d’ici là, une planification interne s’impose au Sénégal pour, d’une part, alléger les lourdeurs fiscales et, d’autre part, être au même niveau que les autres pays de l’Uemoa.
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