L’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) du mois Janvier 2024 au Burkina Faso a connu une hausse de 1,3% par rapport à décembre 2023, selon la Note IHPC établie par l'Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD).
Source : https://www.lejecos.com/Burkina-Faso-Hausse-de-13-...
En glissement annuel, l’indice indique une hausse de 4,3%. Selon l’INSD, en Janvier 2023, l’IHPC affichait respectivement une baisse de 1,8% en variation mensuelle et une hausse de 8,2% en glissement annuel. « La hausse du niveau général des prix en janvier 2024 découle principalement de la forte augmentation des prix dans la fonction Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles, ainsi que dans une moindre mesure dans la fonction Restaurants et Hôtels », souligne l’INSD. D’après cette structure, cela s'est produit malgré une baisse des prix dans les fonctions Produits alimentaires et boissons non alcoolisées et Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants.
La baisse des prix dans la fonction Produits alimentaires et boissons non alcoolisées est due à la diminution des prix des légumes, des pains, des viandes de mouton et de chèvre, des poissons, ainsi que d'autres produits séchés ou fumés et des autres matières grasses. Cependant, cette baisse a été atténuée par la hausse des prix des céréales non transformées, des farines, des tubercules, du plantain et du sucre.
En ce qui concerne la baisse des prix dans la fonction Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants, elle est principalement attribuable à la chute des prix du tabac local à chiquer et de la noix de cola. Selon toujours l’INSD, le renchérissement des produits de la fonction Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles est induit par la montée vertigineuse des prix du bois de chauffe d'arbre de brousse et du charbon de bois dans la région de l'Est.
Quant à la fonction Restaurants et Hôtels, elle connaît une hausse des prix due à l'augmentation des prix du poulet braisé consommé dans les maquis et celui du porc au four.
Les autres fonctions de consommation sont restées pratiquement stables dans l'évolution de leurs prix.
« En janvier 2024, la hausse du niveau général des prix à la consommation est principalement due aux produits liés à l'énergie », note l’INSD. Cette augmentation des prix concerne également les produits autres que les produits frais et l'énergie. Cependant, les produits frais enregistrent une baisse de leur prix par rapport au mois précédent.
Quant à l'origine des produits, la hausse du niveau général des prix à la consommation est principalement due à l'augmentation des prix des produits locaux. Au niveau du secteur de production, à l'exception du secteur tertiaire où les prix sont restés stables, les secteurs primaire et secondaire enregistrent une hausse de leurs prix. En ce qui concerne la durabilité des produits, seuls les prix des produits non durables ont contribué à la hausse du niveau général des prix à la consommation.
Selon l’INSD, l’indicateur de convergence de l’UEMOA (moyenne des indices des 12 derniers mois comparée à celle des 12 derniers mois précédents) est de 0,47% indiquant ainsi une baisse de l’indicateur qui était de 0,74% le mois précédent. En janvier 2023, cet indicateur était de 14,12%.
Oumar Nourou
La baisse des prix dans la fonction Produits alimentaires et boissons non alcoolisées est due à la diminution des prix des légumes, des pains, des viandes de mouton et de chèvre, des poissons, ainsi que d'autres produits séchés ou fumés et des autres matières grasses. Cependant, cette baisse a été atténuée par la hausse des prix des céréales non transformées, des farines, des tubercules, du plantain et du sucre.
En ce qui concerne la baisse des prix dans la fonction Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants, elle est principalement attribuable à la chute des prix du tabac local à chiquer et de la noix de cola. Selon toujours l’INSD, le renchérissement des produits de la fonction Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles est induit par la montée vertigineuse des prix du bois de chauffe d'arbre de brousse et du charbon de bois dans la région de l'Est.
Quant à la fonction Restaurants et Hôtels, elle connaît une hausse des prix due à l'augmentation des prix du poulet braisé consommé dans les maquis et celui du porc au four.
Les autres fonctions de consommation sont restées pratiquement stables dans l'évolution de leurs prix.
« En janvier 2024, la hausse du niveau général des prix à la consommation est principalement due aux produits liés à l'énergie », note l’INSD. Cette augmentation des prix concerne également les produits autres que les produits frais et l'énergie. Cependant, les produits frais enregistrent une baisse de leur prix par rapport au mois précédent.
Quant à l'origine des produits, la hausse du niveau général des prix à la consommation est principalement due à l'augmentation des prix des produits locaux. Au niveau du secteur de production, à l'exception du secteur tertiaire où les prix sont restés stables, les secteurs primaire et secondaire enregistrent une hausse de leurs prix. En ce qui concerne la durabilité des produits, seuls les prix des produits non durables ont contribué à la hausse du niveau général des prix à la consommation.
Selon l’INSD, l’indicateur de convergence de l’UEMOA (moyenne des indices des 12 derniers mois comparée à celle des 12 derniers mois précédents) est de 0,47% indiquant ainsi une baisse de l’indicateur qui était de 0,74% le mois précédent. En janvier 2023, cet indicateur était de 14,12%.
Oumar Nourou
Source : https://www.lejecos.com/Burkina-Faso-Hausse-de-13-...