Une affaire qui ébranle la place financière dakaroise
Selon les informations relayées par le journal "Libération", d'importantes transactions suspectes ont été effectuées dans des conditions opaques, sans traçabilité sur la nature et la destination des fonds. Le rapport de la Cour des Comptes dénonce notamment, la contractualisation d'une dette publique sans respect des procédures, le non-versement des recettes au Trésor public et un remboursement d'emprunt de plus de 80 milliards FCfa non comptabilisé dans les registres de l'État.
Un emprunt obligataire sous haute tension
Un autre point de discorde repose sur l'émission d'un emprunt obligataire de 200 milliards FCfa en mars 2023, qui aurait permis à IB Bank T et IB Bank B de souscrire pour des créances initialement conclues dans des conditions jugées non transparentes. Cette manipulation financière, mise à jour par la Cour des Comptes, soulève des interrogations quant à la surveillance exercée par la BCEAO et le ministère des Finances du Sénégal.
Vers des poursuites judiciaires ?
D'après des sources proches du dossier, Mahamadou Bonkoungou est dans le viseur du Pôle financier de Dakar. Une convocation imminente pourrait précéder une mise en examen, voire l'émission d'un mandat d'arrêt international en cas de non coopération. Alors que les nouvelles autorités sénégalaises affichent une volonté de transparence et de lutte contre la corruption, une question demeure : qu'attendent Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, dont l'amitié avec le Burkina Faso est connue, pour réagir face à ce scandale financier impliquant un homme d'affaires burkinabè ?
Quelles conséquences pour le Groupe EBOMAF ?
Alors que Mahamadou Bonkoungou développait ses activités au Sénégal – notamment avec la construction du siège de sa filiale bancaire et le lancement récent de la compagnie de transport BKG – ces développements judiciaires pourraient gravement affecter ses ambitions. Une descente aux enfers pour cet empire économique burkinabè ? L'avenir nous le dira.
Selon les informations relayées par le journal "Libération", d'importantes transactions suspectes ont été effectuées dans des conditions opaques, sans traçabilité sur la nature et la destination des fonds. Le rapport de la Cour des Comptes dénonce notamment, la contractualisation d'une dette publique sans respect des procédures, le non-versement des recettes au Trésor public et un remboursement d'emprunt de plus de 80 milliards FCfa non comptabilisé dans les registres de l'État.
Un emprunt obligataire sous haute tension
Un autre point de discorde repose sur l'émission d'un emprunt obligataire de 200 milliards FCfa en mars 2023, qui aurait permis à IB Bank T et IB Bank B de souscrire pour des créances initialement conclues dans des conditions jugées non transparentes. Cette manipulation financière, mise à jour par la Cour des Comptes, soulève des interrogations quant à la surveillance exercée par la BCEAO et le ministère des Finances du Sénégal.
Vers des poursuites judiciaires ?
D'après des sources proches du dossier, Mahamadou Bonkoungou est dans le viseur du Pôle financier de Dakar. Une convocation imminente pourrait précéder une mise en examen, voire l'émission d'un mandat d'arrêt international en cas de non coopération. Alors que les nouvelles autorités sénégalaises affichent une volonté de transparence et de lutte contre la corruption, une question demeure : qu'attendent Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, dont l'amitié avec le Burkina Faso est connue, pour réagir face à ce scandale financier impliquant un homme d'affaires burkinabè ?
Quelles conséquences pour le Groupe EBOMAF ?
Alors que Mahamadou Bonkoungou développait ses activités au Sénégal – notamment avec la construction du siège de sa filiale bancaire et le lancement récent de la compagnie de transport BKG – ces développements judiciaires pourraient gravement affecter ses ambitions. Une descente aux enfers pour cet empire économique burkinabè ? L'avenir nous le dira.