C’est un changement de cap radical dans la lutte contre la pandémie du coronavirus qui a été annoncé ce mardi 30 juin au Burundi par le nouveau président Évariste Ndayishimiye.
Les autorités du Burundi s’étaient enfermés depuis le début de la pandémie dans une politique de déni en assurant que le Burundi, qui a mis « le Bon Dieu » à la première place, était sous « protection divine » face à la pandémie. Au point de voir les matchs de football se poursuivre normalement, ou encore de véritables marées humaines participer aux meetings électoraux de mai dernier.
Est-ce une conséquence du décès du président Pierre Nkurunziza il y a trois semaines, mort officiellement d’un arrêt cardiaque, alors que des sources concordantes parlent du coronavirus ?
« Depuis ce mercredi, je déclare la pandémie de la Covid-19 comme étant le plus grand ennemi du peuple burundais, car je me rends compte qu’elle est devenue aujourd’hui sa principale préoccupation. Nous nous engageons donc à combattre cet ennemi.
Pour favoriser la propreté, le gouvernement va subventionner à 50% le prix du savon et dans les chefs-lieux des provinces, le gouvernement va diminuer le prix du mètre cube d’eau jusqu’à ce que cette pandémie soit vaincue au Burundi.
Le coronavirus est testé gratuitement, et les médecins soignent les malades gratuitement. Nous ne comprenons pas pourquoi certains, parmi ceux qui portent des symptômes du coronavirus, refusent d’aller se faire soigner pour éviter de contaminer les autres. Si quelqu’un refuse à l’avenir d’aller se faire tester dans un tel cas, cela signifiera qu’il veut contaminer les autres volontairement. Il sera alors considéré un sorcier et traité aussi sévèrement que lui.
Enfin, nous allons mettre des équipes de dépistage du Covid-19 dans toutes les régions du pays, avant de lancer des campagnes de dépistage de toute la population partout où des cas seront signalés. »
RFI
Les autorités du Burundi s’étaient enfermés depuis le début de la pandémie dans une politique de déni en assurant que le Burundi, qui a mis « le Bon Dieu » à la première place, était sous « protection divine » face à la pandémie. Au point de voir les matchs de football se poursuivre normalement, ou encore de véritables marées humaines participer aux meetings électoraux de mai dernier.
Est-ce une conséquence du décès du président Pierre Nkurunziza il y a trois semaines, mort officiellement d’un arrêt cardiaque, alors que des sources concordantes parlent du coronavirus ?
« Depuis ce mercredi, je déclare la pandémie de la Covid-19 comme étant le plus grand ennemi du peuple burundais, car je me rends compte qu’elle est devenue aujourd’hui sa principale préoccupation. Nous nous engageons donc à combattre cet ennemi.
Pour favoriser la propreté, le gouvernement va subventionner à 50% le prix du savon et dans les chefs-lieux des provinces, le gouvernement va diminuer le prix du mètre cube d’eau jusqu’à ce que cette pandémie soit vaincue au Burundi.
Le coronavirus est testé gratuitement, et les médecins soignent les malades gratuitement. Nous ne comprenons pas pourquoi certains, parmi ceux qui portent des symptômes du coronavirus, refusent d’aller se faire soigner pour éviter de contaminer les autres. Si quelqu’un refuse à l’avenir d’aller se faire tester dans un tel cas, cela signifiera qu’il veut contaminer les autres volontairement. Il sera alors considéré un sorcier et traité aussi sévèrement que lui.
Enfin, nous allons mettre des équipes de dépistage du Covid-19 dans toutes les régions du pays, avant de lancer des campagnes de dépistage de toute la population partout où des cas seront signalés. »
RFI