Depuis bientôt un an, la frontière entre la République de Guinée et le Sénégal est fermée, empêchant la circulation des biens et des personnes entre ces 2 pays voisins. Les ressortissants de la Guinée dans le village de Daroussalam Manda, département de Vélingara, à quelques kilomètres de la frontière, ont maudit le virus Ebola qui a fait son apparition dans leur pays d’origine.
Diary Diallo, restauratrice, a déclaré : «Le démarrage annoncé de la campagne de vaccination contre le coronavirus avait autorisé l’espoir que la frontière allait ouvrir et permettre le mouvement des populations. Nous fonctionnons au ralenti depuis cette fermeture, parce que ce sont les passagers qui sont nos principaux clients.
J’ai diminué de 1/3 la quantité de mets que je cuisinais. Je suis là juste pour me maintenir, mais pas pour gagner de l’argent. Plusieurs restaurants ont mis la clé sous le paillasson, un fast-food récemment ouvert a aussitôt fermé. Malheureusement, on ne peut rien prédire par rapport à une éventuelle ouverture avec le virus Ebola.»
Saïdou Diallo, chauffeur, a informé davantage sur le désarroi de ses compatriotes chauffeurs basés au Sénégal. Il dit : «Des chauffeurs ayant laissé leurs véhicules ici pour se rendre clandestinement au pays ont trouvé, au retour, que des pièces importantes du moteur sont volés. Pour certaines voitures, ce sont les pneus qui ont pourri, en tout cas complètement hors d’usage. Pour d’autres, ce sont des marchandises stockées dans des entrepôts qui sont avariées. Une énorme perte pour les chauffeurs et les commerçants.»
Aliou Diallo, qui tient une école d’enseignement du Coran, soutient : «Nous travaillons ici pour nous rendre utiles à nos parents restés au pays. Malheureusement, on ne peut pas tellement être à leurs côtés très souvent. Et nous voulons partager leurs soucis et états d’âme avec ces différentes maladies. Nous ne pouvons même pas leur envoyer régulièrement de l’argent. La Guinée et le Sénégal sont un même Peuple. Il faut que l’on trouve les moyens de rouvrir les frontières parce que ces virus, personne ne peut prédire leur fin.»
Diary Diallo, restauratrice, a déclaré : «Le démarrage annoncé de la campagne de vaccination contre le coronavirus avait autorisé l’espoir que la frontière allait ouvrir et permettre le mouvement des populations. Nous fonctionnons au ralenti depuis cette fermeture, parce que ce sont les passagers qui sont nos principaux clients.
J’ai diminué de 1/3 la quantité de mets que je cuisinais. Je suis là juste pour me maintenir, mais pas pour gagner de l’argent. Plusieurs restaurants ont mis la clé sous le paillasson, un fast-food récemment ouvert a aussitôt fermé. Malheureusement, on ne peut rien prédire par rapport à une éventuelle ouverture avec le virus Ebola.»
Saïdou Diallo, chauffeur, a informé davantage sur le désarroi de ses compatriotes chauffeurs basés au Sénégal. Il dit : «Des chauffeurs ayant laissé leurs véhicules ici pour se rendre clandestinement au pays ont trouvé, au retour, que des pièces importantes du moteur sont volés. Pour certaines voitures, ce sont les pneus qui ont pourri, en tout cas complètement hors d’usage. Pour d’autres, ce sont des marchandises stockées dans des entrepôts qui sont avariées. Une énorme perte pour les chauffeurs et les commerçants.»
Aliou Diallo, qui tient une école d’enseignement du Coran, soutient : «Nous travaillons ici pour nous rendre utiles à nos parents restés au pays. Malheureusement, on ne peut pas tellement être à leurs côtés très souvent. Et nous voulons partager leurs soucis et états d’âme avec ces différentes maladies. Nous ne pouvons même pas leur envoyer régulièrement de l’argent. La Guinée et le Sénégal sont un même Peuple. Il faut que l’on trouve les moyens de rouvrir les frontières parce que ces virus, personne ne peut prédire leur fin.»