C’est surtout là que c’est intéressant, on attend toujours des réponses sur « les Comptes et mécomptes de l’ANOCI ». D’ailleurs ceux qui ont voulu juste donner une tribune au fils du Président pour s’expliquer en ont fait les frais. Des milliards vont être dépensés pour des activités culturelles du 10 au 31 Décembre 2010, les sénégalais ont le droit de savoir les tenants et les aboutissants de telles dépenses. Par exemple, la fille du Président, a réceptionné des tonnes de matériel de sonorisation, une partie est achetée et l’autre est en location. On peut se demander où va aller cette partie du matériel achetée après le Festival. En tout cas pour des dizaines de milliards dépensés, nous en appelons à nos députés et sénateurs pour donner l’occasion à nos organisateurs de faire le point financier.
Au total, les chantiers qui vont être achevés au cours du Festival et les explications sur les dépenses ne doivent pas poser de problèmes au gouvernement. Seulement, l’argument qui s’oppose totalement à la tenue de ce Festival c’est le contexte. Là on peut même donner raison à ceux qui soutenaient la thèse du renvoi. Notre pays n’est pas prêt ! Sinon, le Sénégal avec à sa tête Me Wade, vous accueille dans les ténèbres. De façon générale, les populations qui restent douze heures de temps sans électricité, plusieurs heures sans eaux, ne peuvent pas comprendre la tenue d’une telle manifestation avec des milliards qui vont y être engloutis. Les populations par exemple de Guet Ndar à Saint-Louis, sous la menace quotidienne des vagues de la mer qui ont déjà détruit des pans entiers de leurs maisons, ne peuvent pas comprendre les onze millions dégagés pour organiser des spectacles de danse à un jet de pierre de leur quartier à la place Faidherbe. La danse reste la danse malgré toute la théorie qu’ont peut en faire pour sa valorisation. Dans une acception commune, c’est juste pour s’amuser et là l’heure n’est pas à la distraction. Juste pour montrer le degré de rejet de cette manifestation, certains pensent même à des malheurs après le Festival parlant de la sécheresse des années 70 après le Festival de 1966. Voilà c’est juste une question de priorité relativement aux préoccupations des sénégalais et de la situation actuelle du pays. Rien de plus !
Mais le dire pour des gens qui pensent comme des tyrans c’est dire des bêtises, « les tyrans ont la certitude qu’ils sont ce qu’il y a de meilleurs pour leur peuple et pour leur époque, et c’est principalement pour cette raison qu’ils ne peuvent pas comprendre, encore moins tolérer, qu’on soit contre leur volonté ».
NDIAGA DIOUF, Journaliste
Rédacteur en chef Pressafrik
Au total, les chantiers qui vont être achevés au cours du Festival et les explications sur les dépenses ne doivent pas poser de problèmes au gouvernement. Seulement, l’argument qui s’oppose totalement à la tenue de ce Festival c’est le contexte. Là on peut même donner raison à ceux qui soutenaient la thèse du renvoi. Notre pays n’est pas prêt ! Sinon, le Sénégal avec à sa tête Me Wade, vous accueille dans les ténèbres. De façon générale, les populations qui restent douze heures de temps sans électricité, plusieurs heures sans eaux, ne peuvent pas comprendre la tenue d’une telle manifestation avec des milliards qui vont y être engloutis. Les populations par exemple de Guet Ndar à Saint-Louis, sous la menace quotidienne des vagues de la mer qui ont déjà détruit des pans entiers de leurs maisons, ne peuvent pas comprendre les onze millions dégagés pour organiser des spectacles de danse à un jet de pierre de leur quartier à la place Faidherbe. La danse reste la danse malgré toute la théorie qu’ont peut en faire pour sa valorisation. Dans une acception commune, c’est juste pour s’amuser et là l’heure n’est pas à la distraction. Juste pour montrer le degré de rejet de cette manifestation, certains pensent même à des malheurs après le Festival parlant de la sécheresse des années 70 après le Festival de 1966. Voilà c’est juste une question de priorité relativement aux préoccupations des sénégalais et de la situation actuelle du pays. Rien de plus !
Mais le dire pour des gens qui pensent comme des tyrans c’est dire des bêtises, « les tyrans ont la certitude qu’ils sont ce qu’il y a de meilleurs pour leur peuple et pour leur époque, et c’est principalement pour cette raison qu’ils ne peuvent pas comprendre, encore moins tolérer, qu’on soit contre leur volonté ».
NDIAGA DIOUF, Journaliste
Rédacteur en chef Pressafrik