
Une décision aussi surprenante qu’incompréhensible. D’autant plus qu’à la veille du drame dont a été victime la délégation togolaise dans l’enclave du Cabinda, le président de la Caf, M. Hayatou s’était rendu auprès des joueurs togolais, pour rectifier les maladresses de son “machin“ qu’il dirige depuis le 10 mars 1988, en leur assurant qu’aucune sanction ne serait prise s’ils décidaient de se retirer.
“C’est un choix difficile. C’est un choix individuel et collectif. La décision vous appartient et à vous seuls, avait-il dit. J’ai dit aux joueurs qu’on comprendrait leur position. Nous leur avons demandé de bien vouloir rester, mais que s’ils partaient, on prendrait acte, et on comprendrait bien leur position. Et les joueurs ont dit qu’ils restaient. Jusque-là, on était en harmonie“.
Seulement, le Prince coutumier de Garoua, a entre temps changé d’avis, parce que, son neveu Souleyman Abouba, aurait été traité d’incompétent suite à sa malencontreuse sortie incriminant le Togo d’avoir choisi de se rendre en Angola par la voie terrestre, sans “saisir le Cocan“. Paradoxalement les bus, transportant les joueurs et l’encadrement technique des Eperviers, étaient sous escorte de l’armée angolaise. Qui les a alors saisi ?
Mais au lieu de s’en prendre à son neveu qui a fait preuve d’une maladresse qui méritait son exclusion de la Caf, Hayatou a décidé de porter un “dernier coup de hâche“ au Togo au moment même où ce pays enterré Abalo Amelete (entraîneur des gardiens) qui avec Stanislas Ocloo (chargé de communication), sont les deux victimes de cette attaque barbare que revendique le Front pour la Libération de l’enclave du Cabinda (Flec).
Pis, la Caf a rendu publique une telle sanction, à la veille de la finale de sa propre compétition. Ce qui signifie que, si le besoin en était, que l’aspect sportif ne l’intéresse guère. L’être humain non plus.
Contrairement au Nigeria qui, pour des raisons politiques (le dictateur Shani Abacha contre Nelson Mandela) avait décidé de ne pas envoyer les Super Eagles, alors tenants du titre à la Can sud-africaine de 1996, le Togo se trouve confronté ici avec un cas de force majeure.
Par conséquent, la Caf a tout faux, de vouloir faire appel à cette jurisprudence, notamment son article 78. Le 1er ministre togolais, Gilbert Fossoun Houngbo, ne pouvait pas rester indifférent à cette attaque. Il était de son devoir de demander à son équipe de rebrousser chemin, surtout vue l’omerta de la Caf qui s’en est suivie.
Cette idée “d’interférence gouvernementale“ est tirée par les cheveux et inacceptable. Qu’est ce que la Caf a fait pour le développement du football en Afrique ? N’eût été les soutiens des Etats en Afrique, il n’y aura jamais de football. D’ailleurs, si la Caf via LC2 réclame 1 milliard F Cfa sur les droits de retransmissions, c’est parce qu’elle sait que ce sont les gouvernements qui vont mettre la main à la poche et non les télévisions.
Mais, ce n’est pas surprenant de voir une telle décision émanant de la Caf qui est l’organisation continentale la moins crédible au monde. Une structure dirigée de main de maître pour une seule personne qui est à la fois, son Alpha et son Omega. Les Assemblées générales de Caf sont devenues des séances d’applaudissements et de laudateurs au Roi Hayatou. Ce n’est pas pour rien qu’il est appelé le “Chef d’Etat du football africain“.
Pourtant, l’Afrique avait carrément montré qu’il n’était pas d’accord avec lui. On se souvient encore de sa lamentable défaite face à Joseph Sepp Blatter. 136 voix 56. Plus de la moitié de Fédérations africaines avaient voté contre lui. Mais l’homme assoiffé de pouvoir, n’avait pas jugé nécessaire de rendre le tablier après ce camouflet historique. Au contraire !
Il est plus que jamais décidé à s’accrocher à son strapontin en s’entourant plus de comparses que de collaborateurs. Parce que l’homme, réputé susceptible, n’accepte pas les contradictions. Pour y arriver, il s’est entouré d’une bande de “béni oui oui“, prêts à répondre à tous les caprices du Chef. Quelle honte, cette CAF !
“C’est un choix difficile. C’est un choix individuel et collectif. La décision vous appartient et à vous seuls, avait-il dit. J’ai dit aux joueurs qu’on comprendrait leur position. Nous leur avons demandé de bien vouloir rester, mais que s’ils partaient, on prendrait acte, et on comprendrait bien leur position. Et les joueurs ont dit qu’ils restaient. Jusque-là, on était en harmonie“.
Seulement, le Prince coutumier de Garoua, a entre temps changé d’avis, parce que, son neveu Souleyman Abouba, aurait été traité d’incompétent suite à sa malencontreuse sortie incriminant le Togo d’avoir choisi de se rendre en Angola par la voie terrestre, sans “saisir le Cocan“. Paradoxalement les bus, transportant les joueurs et l’encadrement technique des Eperviers, étaient sous escorte de l’armée angolaise. Qui les a alors saisi ?
Mais au lieu de s’en prendre à son neveu qui a fait preuve d’une maladresse qui méritait son exclusion de la Caf, Hayatou a décidé de porter un “dernier coup de hâche“ au Togo au moment même où ce pays enterré Abalo Amelete (entraîneur des gardiens) qui avec Stanislas Ocloo (chargé de communication), sont les deux victimes de cette attaque barbare que revendique le Front pour la Libération de l’enclave du Cabinda (Flec).
Pis, la Caf a rendu publique une telle sanction, à la veille de la finale de sa propre compétition. Ce qui signifie que, si le besoin en était, que l’aspect sportif ne l’intéresse guère. L’être humain non plus.
Contrairement au Nigeria qui, pour des raisons politiques (le dictateur Shani Abacha contre Nelson Mandela) avait décidé de ne pas envoyer les Super Eagles, alors tenants du titre à la Can sud-africaine de 1996, le Togo se trouve confronté ici avec un cas de force majeure.
Par conséquent, la Caf a tout faux, de vouloir faire appel à cette jurisprudence, notamment son article 78. Le 1er ministre togolais, Gilbert Fossoun Houngbo, ne pouvait pas rester indifférent à cette attaque. Il était de son devoir de demander à son équipe de rebrousser chemin, surtout vue l’omerta de la Caf qui s’en est suivie.
Cette idée “d’interférence gouvernementale“ est tirée par les cheveux et inacceptable. Qu’est ce que la Caf a fait pour le développement du football en Afrique ? N’eût été les soutiens des Etats en Afrique, il n’y aura jamais de football. D’ailleurs, si la Caf via LC2 réclame 1 milliard F Cfa sur les droits de retransmissions, c’est parce qu’elle sait que ce sont les gouvernements qui vont mettre la main à la poche et non les télévisions.
Mais, ce n’est pas surprenant de voir une telle décision émanant de la Caf qui est l’organisation continentale la moins crédible au monde. Une structure dirigée de main de maître pour une seule personne qui est à la fois, son Alpha et son Omega. Les Assemblées générales de Caf sont devenues des séances d’applaudissements et de laudateurs au Roi Hayatou. Ce n’est pas pour rien qu’il est appelé le “Chef d’Etat du football africain“.
Pourtant, l’Afrique avait carrément montré qu’il n’était pas d’accord avec lui. On se souvient encore de sa lamentable défaite face à Joseph Sepp Blatter. 136 voix 56. Plus de la moitié de Fédérations africaines avaient voté contre lui. Mais l’homme assoiffé de pouvoir, n’avait pas jugé nécessaire de rendre le tablier après ce camouflet historique. Au contraire !
Il est plus que jamais décidé à s’accrocher à son strapontin en s’entourant plus de comparses que de collaborateurs. Parce que l’homme, réputé susceptible, n’accepte pas les contradictions. Pour y arriver, il s’est entouré d’une bande de “béni oui oui“, prêts à répondre à tous les caprices du Chef. Quelle honte, cette CAF !