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CEREMONIE DE PASSATION ENTRE MAITRE AMADOU SALL PROFESSEUR MOUSTAPHA SOURANG

Eliminer la suspicion dans les affaires de justice

« Nous ne voulons pas qu’il est quelque suspicion que ce soit sur la justice ». Tel est le vœu du nouveau ministre d’Etat, ministre de la justice et Garde des Sceaux. Ces propos ont été prononcés hier mercredi 06 janvier au 7ème étage du Building administratif. C’était lors de la cérémonie de passation de service entre le nouveau ministre de la Justice, El Hadji Amadou Sall, et son prédécesseur Moustapha Sourang qui est devenu conseiller du Président de la République.


Rédigé par leral.net le Jeudi 7 Janvier 2010 à 10:38 | | 0 commentaire(s)|

CEREMONIE DE PASSATION ENTRE MAITRE AMADOU SALL PROFESSEUR MOUSTAPHA SOURANG
El Hadji Amadou Sall s’est lancé un défit « si je réussis d’éliminer la suspicion dans le domaine de la justice, ce sera une mission essentielle ». C’est dans cette perspective que « le patronat, les consommateurs, et les bailleurs de fonds (Union Européenne, Banque Mondiale, Fond Monétaire International et l’Apix) ont été invités à cette cérémonie » renseigne le nouveau patron de la justice. Avant d’ajouter : « pour une raison bien simple, nous ne voulons pas qu’il est quelque suspicion que ce soit sur la justice ».

En conséquence, le nouveau ministre de la justice se dit « meurtri lorsque qu’il entend dire des modes alternatifs de gestions des conflits ». C’est ainsi que : « dans les pays démocratiques, les conflits sont toujours gérés de manière institutionnelle par la justice » informe El Hadji Amadou Sall. C’est dans ce sillage que, « les décisions de justice ne doivent en aucun cas, être marquer par des suspicions ». Le successeur de Moustapha Sourang de rappeler : « la pérennité et la stabilité des institutions commencent par une justice qui ne fait aucune suspicion, car elle constitue quelque part le parachèvement d’un système démocratique ».

Le nouveau locataire du 7ème étage du Building administratif a appelé aussi à la concertation « l’Etat reste et les hommes passent, ceci est une responsabilité qui doit pousser les hommes à avoir comme crédo la concertation qui reste, et restera toujours un mode de gouvernance des hommes et choses ».

Gouverner collectivement et gouverner ensemble ne veut pas dire la même chose, selon le nouveau garde des sceaux. Et d’ajouter : « nous nous concerterons et l’Etat décidera, mais toujours est il que le tout ce fera dans la plus grande concertation ».

Moustapha Sourang, ministre de la justice sortant et conseiller du Président de la République a appelé ces anciens collaborateurs dans la continuité des projets qu’il a laissés à son successeur. Selon le professeur Sourang, « une bonne justice est une richesse institutionnelle. Et une justice qui marche est un élément de crédibilité tout en étant un instrument de développement économique ». Avant d’ajouter : « une bonne justice crée la confiance au niveau des acteurs économiques et sécurise aussi un pays ».

Le ministre de la justice sortant est revenu sur les chantiers à continuer par son successeur, « les chantiers concernant le rapprochement de la justice du justiciable, la nouvelle carte judiciaire, entre autres projets »

Pour rappel, l’avocat Me El hadji Amadou Sall a été nommé ministre d’Etat, ministre de la justice et Garde des Sceaux, le 26 décembre dernier, en remplacement du professeur Moustapha Sourang, devenu ministre conseiller du président de la République.

Modou Pous Pous