Hier après-midi, tous les militants et responsables du Ps se sont donné rendez-vous à la Maison du Parti à Colobane en présence des leaders de l’opposition. Motif de ce rassemblement : les camarades de Tanor Dieng commémoraient l’an 60 du Ps, depuis la Sfio en passant par le Bds et l’Ups. Ce fut le prolongement d’une série de luttes depuis et après la colonisation qui voyait la suprématie de la Métropole s’exerçait sur les colonies comme le Sénégal. Mais de vaillants hommes et femmes arrivèrent à bout de cette domination, après des années de sacrifices. Ces luttes ont été menées à l’époque par ces pères fondateurs que furent Léopold Senghor, Mamadou Dia, Edouard Diatta, Boissier-Palun, Ibrahima S. Ndaw, André Guillabert, A. Loum, Cissé Dia, etc. à qui le Ps a rendu un vibrant hommage ainsi qu’aux témoins de cette époque. Témoins dont quelques rares ont participé à ce soixantième anniversaire, notamment l’ancien ministre nostalgique Assane Seck et l’ex- Premier ministre Habib Thiam, tous applaudis durant leur prise de parole par des militants qui rivalisaient de passion pour le Senghorisme ressuscité. Ils ont été cités en exemples par les orateurs.
Après une projection d’un film sur la vie de Senghor, les orateurs comme Barthélemy Dias, Alioune Ndoye de Vision socialiste et Ousmane Bèye du Réseau des universitaires socialistes se sont interrogés sur les méthodes et stratégies de l’époque de Senghor et sur ce qu’elles peuvent servir comme références à leur militantisme actuel.
Ousmane Tanor Dieng a souligné ensuite la nécessité de retenir les leçons de Senghor concernant «la Méthode et l’Organisation». Il a parlé de l’engagement de Alioune Badara Mbengue qui distribuait le journal Condition humaine à pieds ou à vélo, mais aussi des leçons de l’homme du multipartisme et des institutions fortes qu’était Abdou Diouf. Toutefois, selon M. Dieng, cet héritage est mal géré par le régime de Wade qui a fini de dépouiller ces institutions de toute leur essence à travers des tripatouillages politico-constitutionnels.
Entre autres dérives, il a relevé les anti-valeurs incarnées par Wade et son régime à travers la corruption dans un contexte marqué par une situation désastreuse et chaotique. La paupérisation du monde rural, les détournements commandités appelés dépassements budgétaires montrent, selon le patron des socialistes, «que nous avons en face un régime irresponsable». Sur la crise énergétique, Tanor Dieng, ironisant, rappelle que Wade nous a renvoyés aux bougies et réduit à néant des fils, des pères et des entreprises, emportant du coup leur espoir. Avant de lancer un appel solennel face au défi, à l’unité et au grand rassemblement de toutes les forces socialistes, de gauche, des syndicats, des élèves et étudiants et de la société civile pour vaincre «ce régime odieux de Wade», surtout dans un contexte de mort du libéralisme, tué par le capitalisme financier.
Enfin le leader du Ps a appelé à une sainte alliance avant de clamer qu’il est prêt et est préparé pour libérer et bouter le régime de Wade hors du pouvoir.
source le quotidien
Après une projection d’un film sur la vie de Senghor, les orateurs comme Barthélemy Dias, Alioune Ndoye de Vision socialiste et Ousmane Bèye du Réseau des universitaires socialistes se sont interrogés sur les méthodes et stratégies de l’époque de Senghor et sur ce qu’elles peuvent servir comme références à leur militantisme actuel.
Ousmane Tanor Dieng a souligné ensuite la nécessité de retenir les leçons de Senghor concernant «la Méthode et l’Organisation». Il a parlé de l’engagement de Alioune Badara Mbengue qui distribuait le journal Condition humaine à pieds ou à vélo, mais aussi des leçons de l’homme du multipartisme et des institutions fortes qu’était Abdou Diouf. Toutefois, selon M. Dieng, cet héritage est mal géré par le régime de Wade qui a fini de dépouiller ces institutions de toute leur essence à travers des tripatouillages politico-constitutionnels.
Entre autres dérives, il a relevé les anti-valeurs incarnées par Wade et son régime à travers la corruption dans un contexte marqué par une situation désastreuse et chaotique. La paupérisation du monde rural, les détournements commandités appelés dépassements budgétaires montrent, selon le patron des socialistes, «que nous avons en face un régime irresponsable». Sur la crise énergétique, Tanor Dieng, ironisant, rappelle que Wade nous a renvoyés aux bougies et réduit à néant des fils, des pères et des entreprises, emportant du coup leur espoir. Avant de lancer un appel solennel face au défi, à l’unité et au grand rassemblement de toutes les forces socialistes, de gauche, des syndicats, des élèves et étudiants et de la société civile pour vaincre «ce régime odieux de Wade», surtout dans un contexte de mort du libéralisme, tué par le capitalisme financier.
Enfin le leader du Ps a appelé à une sainte alliance avant de clamer qu’il est prêt et est préparé pour libérer et bouter le régime de Wade hors du pouvoir.
source le quotidien