Si les Sénégalais veulent rompre définitivement avec le cauchemar des délestages intempestifs et récurrents, et bénéficier d'une distribution correcte, normale et continue de l'électricité, ils n'ont qu'une seule décision à prendre : réélire Me Abdoulaye Wade en 2012. Tel est le préalable insinué par Seydina Kane, Directeur général de la Senelec, vendredi dernier, au cours d'un dîner-débat organisé par «Carrefour Wade 2012».
En effet, M. Kane, par ailleurs responsable libérale à Yoff, a lié la fin des délestages, non à la capacité de ses services à venir à bout de ce véritable cassetête qui plombe l'économie sénégalaise et met les populations quasi quotidiennement dans le noir, mais à l'issue des échéances électorales de 2012. De la réélection de Me Wade, proviendra le salut. «Pour arriver à la fin des délestages, nous devons satisfaire le critère N+2. Cela veut dire, en prenant les groupes les plus importants, à l'aller comme au retour, nous devons satisfaire la demande. Et ça nous ne le ferons qu'en 2012, quand le président sera réélu», a déclaré sans sourciller M. Kane, après un long exposé sur les réalisations de l'Alternance en matière de satisfaction de la demande énergétique qui a nécessité des investissements importants tant au niveau des capacités de production que dans la diversification des sources d'énergie. Seulement, la sortie du Directeur général de la Senelec semble prendre le contre-pied de ses services qui déclaraient, pas plus tard que mercredi dernier, que la fin des délestages était prévue pour la fin du mois de mars. Faisant face à la presse, Abdoulaye Dia, Directeur du transport de la Senelec, expliquant les causes des délestages notés ces derniers temps par la mise à l'arrêt de certaines centrales pour entretien, avait annoncé la fin du calvaire des populations au mois de mars avec le retour dans le réseau de Gti qui ne fournit plus de l'électricité depuis juin 2008.
Joint au téléphone, Cheikhou Cissé, Directeur de la communication de la Senelec, explique que le critère N+2 dont a parlé son Directeur général, «c'est quand toutes les centrales fonctionnent normalement et qu'il y a deux centrales de réserve d'une puissance égale aux groupes les plus importants. C'est comme une voiture qui roule avec deux roues de secours». Pour cela, dit-il, « il faut deux groupes de 60 mégawatts». Actuellement, fait savoir M. Cissé, «la Senelec fonctionne avec un équilibre précaire. On a juste la puissance qui répond aux besoins actuels. C'est en 2012, avec l'arrivée de la centrale au charbon de Sendou que nous aurons atteint le critère N+2».
Bachir Fofana
Source Le Populaire
En effet, M. Kane, par ailleurs responsable libérale à Yoff, a lié la fin des délestages, non à la capacité de ses services à venir à bout de ce véritable cassetête qui plombe l'économie sénégalaise et met les populations quasi quotidiennement dans le noir, mais à l'issue des échéances électorales de 2012. De la réélection de Me Wade, proviendra le salut. «Pour arriver à la fin des délestages, nous devons satisfaire le critère N+2. Cela veut dire, en prenant les groupes les plus importants, à l'aller comme au retour, nous devons satisfaire la demande. Et ça nous ne le ferons qu'en 2012, quand le président sera réélu», a déclaré sans sourciller M. Kane, après un long exposé sur les réalisations de l'Alternance en matière de satisfaction de la demande énergétique qui a nécessité des investissements importants tant au niveau des capacités de production que dans la diversification des sources d'énergie. Seulement, la sortie du Directeur général de la Senelec semble prendre le contre-pied de ses services qui déclaraient, pas plus tard que mercredi dernier, que la fin des délestages était prévue pour la fin du mois de mars. Faisant face à la presse, Abdoulaye Dia, Directeur du transport de la Senelec, expliquant les causes des délestages notés ces derniers temps par la mise à l'arrêt de certaines centrales pour entretien, avait annoncé la fin du calvaire des populations au mois de mars avec le retour dans le réseau de Gti qui ne fournit plus de l'électricité depuis juin 2008.
Joint au téléphone, Cheikhou Cissé, Directeur de la communication de la Senelec, explique que le critère N+2 dont a parlé son Directeur général, «c'est quand toutes les centrales fonctionnent normalement et qu'il y a deux centrales de réserve d'une puissance égale aux groupes les plus importants. C'est comme une voiture qui roule avec deux roues de secours». Pour cela, dit-il, « il faut deux groupes de 60 mégawatts». Actuellement, fait savoir M. Cissé, «la Senelec fonctionne avec un équilibre précaire. On a juste la puissance qui répond aux besoins actuels. C'est en 2012, avec l'arrivée de la centrale au charbon de Sendou que nous aurons atteint le critère N+2».
Bachir Fofana
Source Le Populaire