Le projet prêté à la majorité présidentielle de supprimer le second tour de l’élection présidentielle continue à faire des vagues. C’est Cheikh Seck, le président du conseil rural de Ndindy, un village fondé par Serigne Fallou Mbacké dans la région de Diourbel, qui vient de secouer le cocotier en se disant foncièrement contre le projet. Normal, il est membre du bureau politique du Ps, ancien secrétaire général des jeunesses socialistes.
La loi électorale en vigueur stipule, grosso modo, que si le candidat arrivé en tête du scrutin n’arrive pas obtenir plus de 50% des suffrages exprimés, il est obligé de faire face à son principal challenger pour un deuxième tour. « Je ne pense pas que le second tour supprimé parce que jusqu’à présent, ce sont des rumeurs. Aucun projet de loi n’a encore été déposé dans ce sens à l’Assemblée nationale par le gouvernement, ni une proposition de loi venant d’un député. Mais c’est un débat qui est agité ces derniers jours et ce serait un recul démocratique extrêmement grave », a expliqué le remplaçant de feu Papa Babacar Mbaye à la tête des jeunes du Ps dans les colonnes du « Quotidien ».
« Wade est capable de tout. Cela ne nous surprend pas, mais qu’il sache que le Sénégal ne lui appartient pas et qu’il n’appartient pas à son fils », a poursuivi Cheikh Seck qui présidait le week-end dernier la finale de football dotée de la coupe du président du conseil rural. Le second tour lors de la présidentielle a été une longue exigence de l’opposition avant l’alternance politique survenue en 2000. Dans le cadre d’un Code électoral consensuel, l’ancien président Abdou Diouf avait accepté le principe du second tour et « le quart bloquant » qui exigeait 25% des votants pour être déclaré élu au premier tour.
« Faire passer ce projet aujourd’hui équivaudrait à passer sur des cadavres. En tout cas, nous au niveau du Ps, nous nous y opposerons jusqu’à la dernière énergie. S’il faut mourir, nous allons mourir pour que la démocratie soit sauvée, pour que la République soit sauvée, mais nous ne laisserons pas Wade continuer à piétiner les acquis démocratiques de ce pays », a conclu le président du conseil rural de Ndindy.
La loi électorale en vigueur stipule, grosso modo, que si le candidat arrivé en tête du scrutin n’arrive pas obtenir plus de 50% des suffrages exprimés, il est obligé de faire face à son principal challenger pour un deuxième tour. « Je ne pense pas que le second tour supprimé parce que jusqu’à présent, ce sont des rumeurs. Aucun projet de loi n’a encore été déposé dans ce sens à l’Assemblée nationale par le gouvernement, ni une proposition de loi venant d’un député. Mais c’est un débat qui est agité ces derniers jours et ce serait un recul démocratique extrêmement grave », a expliqué le remplaçant de feu Papa Babacar Mbaye à la tête des jeunes du Ps dans les colonnes du « Quotidien ».
« Wade est capable de tout. Cela ne nous surprend pas, mais qu’il sache que le Sénégal ne lui appartient pas et qu’il n’appartient pas à son fils », a poursuivi Cheikh Seck qui présidait le week-end dernier la finale de football dotée de la coupe du président du conseil rural. Le second tour lors de la présidentielle a été une longue exigence de l’opposition avant l’alternance politique survenue en 2000. Dans le cadre d’un Code électoral consensuel, l’ancien président Abdou Diouf avait accepté le principe du second tour et « le quart bloquant » qui exigeait 25% des votants pour être déclaré élu au premier tour.
« Faire passer ce projet aujourd’hui équivaudrait à passer sur des cadavres. En tout cas, nous au niveau du Ps, nous nous y opposerons jusqu’à la dernière énergie. S’il faut mourir, nous allons mourir pour que la démocratie soit sauvée, pour que la République soit sauvée, mais nous ne laisserons pas Wade continuer à piétiner les acquis démocratiques de ce pays », a conclu le président du conseil rural de Ndindy.