C’est en principe, demain vendredi, que le Comité de normalisation du football (Cnf) va rendre publique le ou les noms des techniciens choisis pour diriger l’équipe nationale A. Sur la liste des 16 candidats, les entraîneurs étrangers sont largement majoritaires, avec une bonne brochette de nationalité française. Côté sénégalais, seuls l’entraîneur de la Linguère, Amara Traoré, et le Conseiller technique régional (Ctr) de Saint-Louis, Cheikh Tidiane Bitèye, ont déposé leur dossier.
Aux dernières nouvelles, et confirmées par des sources proches du Cnf, la piste de l’expertise locale pourrait être retenue. Un choix qui ne devrait pas surprendre car étant lié à un contexte assez particulier, marqué par l’élimination prématurée des Lions de la Can et du Mondial 2010. Une situation qui a mis KO le «Sénégal du foot», et qui ne plaide pas pour le choix d’un sélectionneur étranger, «payé à coup de millions de francs Cfa, et qui se contenterait de gérer que des matches amicaux». Pour reprendre les propos de ceux qui seraient opposés à la piste étrangère. A l’image du principal bailleur, le ministère des Sports, confronté à une tension financière et qui aimerait souffler un peu, le temps de revoir la répartition de son budget 2009.
En attendant que la piste locale se confirme, certains noms sont agités. On parle des entraîneurs sénégalais qui sont en compétition, comme par exemple Amara Traoré, l’actuel coach de la Linguère de Saint-Louis, qui a eu à coacher les Lions. Mais il y a aussi ceux qui n’ont pas déposé leur candidature, et qui, selon le Cnf, sont aussi «sélectionnables.»
Dans ce lot on cite, dans le désordre, Ablaye Sarr, qui a amené les Lions à la Can 2006 en Egypte, et Mayacine Mar, actuel entraîneur de l’équipe nationale junior. Justement, le nom de ce dernier, par ailleurs coach du Port, est beaucoup agité par certains membres du Cnf. A quelle fin ? Pour quel poste ? En attendant d’avoir une réponse précise - sûrement ce vendredi - des réserves peuvent être apportées par rapport à ce choix éventuel concernant Mayacine Mar, dont son brillant parcours chez les Lionceaux juniors pourrait doper ses souteneurs.
Mais, la Tanière ayant toujours été un cadre où l’indiscipline et les passe-droits sont érigés en règle, il serait risqué de confier un groupe de professionnels à quelqu’un à qui certains reprochent un manque de rigueur dans la gestion des hommes. Si on se fie aux témoignages de quelques dirigeants de clubs, qui ont eu à pratiquer l’actuel coach du Port.
A défaut de trouver un point de chute à Mayacine Mar dans le staff technique national, le duo Laye Sarr-Amara Traoré semble incontournable. Et cela pour plusieurs raisons : leur vécu dans la Tanière, leur bon parcours à la Can 2006 en Egypte, avec une place de demi-finaliste face au pays organisateur, et aucun cas d’indiscipline noté. Sans compter le gros travail réalisé ces deux dernières saisons au niveau de leurs clubs respectifs, le Stade de Mbour et la Linguère de Saint-Louis. En matière de profil au niveau local, on ne peut pas trouver mieux. Messieurs du Cnf, faites vos jeux !
source le quotidien
Aux dernières nouvelles, et confirmées par des sources proches du Cnf, la piste de l’expertise locale pourrait être retenue. Un choix qui ne devrait pas surprendre car étant lié à un contexte assez particulier, marqué par l’élimination prématurée des Lions de la Can et du Mondial 2010. Une situation qui a mis KO le «Sénégal du foot», et qui ne plaide pas pour le choix d’un sélectionneur étranger, «payé à coup de millions de francs Cfa, et qui se contenterait de gérer que des matches amicaux». Pour reprendre les propos de ceux qui seraient opposés à la piste étrangère. A l’image du principal bailleur, le ministère des Sports, confronté à une tension financière et qui aimerait souffler un peu, le temps de revoir la répartition de son budget 2009.
En attendant que la piste locale se confirme, certains noms sont agités. On parle des entraîneurs sénégalais qui sont en compétition, comme par exemple Amara Traoré, l’actuel coach de la Linguère de Saint-Louis, qui a eu à coacher les Lions. Mais il y a aussi ceux qui n’ont pas déposé leur candidature, et qui, selon le Cnf, sont aussi «sélectionnables.»
Dans ce lot on cite, dans le désordre, Ablaye Sarr, qui a amené les Lions à la Can 2006 en Egypte, et Mayacine Mar, actuel entraîneur de l’équipe nationale junior. Justement, le nom de ce dernier, par ailleurs coach du Port, est beaucoup agité par certains membres du Cnf. A quelle fin ? Pour quel poste ? En attendant d’avoir une réponse précise - sûrement ce vendredi - des réserves peuvent être apportées par rapport à ce choix éventuel concernant Mayacine Mar, dont son brillant parcours chez les Lionceaux juniors pourrait doper ses souteneurs.
Mais, la Tanière ayant toujours été un cadre où l’indiscipline et les passe-droits sont érigés en règle, il serait risqué de confier un groupe de professionnels à quelqu’un à qui certains reprochent un manque de rigueur dans la gestion des hommes. Si on se fie aux témoignages de quelques dirigeants de clubs, qui ont eu à pratiquer l’actuel coach du Port.
A défaut de trouver un point de chute à Mayacine Mar dans le staff technique national, le duo Laye Sarr-Amara Traoré semble incontournable. Et cela pour plusieurs raisons : leur vécu dans la Tanière, leur bon parcours à la Can 2006 en Egypte, avec une place de demi-finaliste face au pays organisateur, et aucun cas d’indiscipline noté. Sans compter le gros travail réalisé ces deux dernières saisons au niveau de leurs clubs respectifs, le Stade de Mbour et la Linguère de Saint-Louis. En matière de profil au niveau local, on ne peut pas trouver mieux. Messieurs du Cnf, faites vos jeux !
source le quotidien
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