Pour l’heure, trois personnes sont actuellement placées en garde-à-vue dans les locaux de la Division des Investigations Criminelles (DIC) : Mallé Seck, gérant de la société Touba Transit, une femme nommée Rama, et Mansour Kane, un fonctionnaire du Trésor public. Ils sont interrogés depuis vendredi dernier, suite à leur implication présumée dans cette vaste affaire de fraude, portant sur des chèques du Trésor falsifiés et des importations non déclarées.
Il convient de rappeler que la falsification de chèques est un délit grave, passible d'une lourde amende, ainsi que de peines de prison. Cette sanction s’applique également à toute personne qui accepte sciemment, un chèque contrefait.
L'affaire a éclaté fin septembre dernier, lorsque le journal "Libération" révélait une fraude massive dans laquelle le Trésor public aurait perdu 8 milliards FCfa. Une opération menée par la Douane et la DIC, a permis de découvrir que des moyens de paiement irréguliers étaient utilisés pour récupérer des marchandises importées, sans acquitter les droits de douane. Ce système frauduleux, qui remonte à la période 2019-2023, impliquait l’utilisation de chèques prétendument émis par la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques.
Selon "Libération", les investigations menées via le système de gestion automatisée des informations douanières, Gaïnde, ont permis d’identifier les opérations suspectes. Par ailleurs, la DIC a déjà procédé à l'arrestation d'un des bénéficiaires de ces chèques falsifiés, tandis qu’un autre transitaire a été déféré par la Douane.
L’affaire, désormais entre les mains de la justice, pourrait aboutir à des poursuites pour « importation sans déclaration, blanchiment de capitaux, détournement de deniers publics, faux et usage de faux en écritures de banque ».
Avec Dakarposte.com
Il convient de rappeler que la falsification de chèques est un délit grave, passible d'une lourde amende, ainsi que de peines de prison. Cette sanction s’applique également à toute personne qui accepte sciemment, un chèque contrefait.
L'affaire a éclaté fin septembre dernier, lorsque le journal "Libération" révélait une fraude massive dans laquelle le Trésor public aurait perdu 8 milliards FCfa. Une opération menée par la Douane et la DIC, a permis de découvrir que des moyens de paiement irréguliers étaient utilisés pour récupérer des marchandises importées, sans acquitter les droits de douane. Ce système frauduleux, qui remonte à la période 2019-2023, impliquait l’utilisation de chèques prétendument émis par la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques.
Selon "Libération", les investigations menées via le système de gestion automatisée des informations douanières, Gaïnde, ont permis d’identifier les opérations suspectes. Par ailleurs, la DIC a déjà procédé à l'arrestation d'un des bénéficiaires de ces chèques falsifiés, tandis qu’un autre transitaire a été déféré par la Douane.
L’affaire, désormais entre les mains de la justice, pourrait aboutir à des poursuites pour « importation sans déclaration, blanchiment de capitaux, détournement de deniers publics, faux et usage de faux en écritures de banque ».
Avec Dakarposte.com