Pour les départager, forcément le verdict du Constitutionnel. Prenant le peuple, la communauté internationale, à témoin, le président Abdoulaye Wade a déclaré accepter ce verdict quel qu’il soit. Se faisant juge et partie, l’opposition, quasiment toute tendances et coalitions comprises, récuse tout verdict ne corroborant pas sa vision et opte d’ores et déjà pour la confrontation. C’est dans cette optique qu’il faut appréhender sa catharsis et son délirium tremens actuels. Même que le plus gai des lurons de la galerie, Me El Hadj Diouf, a très récemment invité l’armée nationale à prendre le pouvoir, au cas où le Conseil constitutionnel avaliserait la recevabilité de la candidature du président sortant.
Pourtant, jusqu’à cet instant où vous parcourez les lignes de cette chronique, ni lui, ni la racaille dépenaillée et déglinguée de Y en a marre, ni les politiciens encagoulés, genre professeur Alioune Tine et son radeau d’affairistes pas du tout désintéressés, n’ont jamais été inquiétés dans leurs faits et gestes. Le paradoxe ne tuant plus dans notre pays, tous ces pestiférés ne désemparent point à faire croire à qui leur prête oreille, que notre cher Sénégal serait aux antipodes de la démocratie. Soit ! Libre à tous ces compatriotes de jouer à faire peur, à se faire peur. Libre à eux de décompresser avant le Jour J, l’heure H. Ce moment où le Conseil constitutionnel va déclarer conforme et régulière la candidature du président sortant, Me Abdoulaye Wade.
Ils pensent pouvoir prendre le peuple sénégalais en otage et le pousser comme chair à canon vers les forces de l’ordre. Quelle grossière méprise que de prendre les Sénégalais pour des ânes ! Est-ce à dessein ou par incurie ? En tous cas, tous ces gens en oublient que la ruade populaire du 23 juin dernier n’a absolument rien de politique. Dans leur écrasante majorité, les Dakarois en avaient marre des délestages électriques et tenaient à se faire entendre. D’ailleurs, depuis que dans ce domaine, cela a commencé à s’améliorer, il n’y a plus eu de peuple dit du M-23. Après avoir slalomé un partout à travers la planète pour dénigrer leur pays, ces pestiférés ne veulent admettre que, ni Barack Hussein Obama, ni Nicolas Sarkozy, ni le Conseil de sécurité des Nations Unies, ne viendront jamais interférer dans une affaire sénégalo-sénégalaise. Dans sa dernière sortie, l’ambassadeur américain, Son Excellence Lucky Lewens, l’a clairement fait comprendre. Le Sénégal est un pays stable doté d’institutions très viables.
C’est adressé à ceux-là mêmes qui n’y croient pas, qui sont en porte-à-faux par rapport à leur patrie, et en veulent à sa quiétude et à sa stabilité. Encore que se pose la question de savoir, quand on est sûr et certain de gagner, pourquoi avoir peur d’aller au combat avec une personne qu’on a soi même dépeinte comme un vieillard sur le déclin ? ‘’Aay dû yam ci borom’’ (le malheur invoqué ne s’arrête jamais là où on le souhaite), disaient nos anciens. Est-il utile de rappeler qu’aucun de ceux-là qui traitent aujourd’hui le président Abdoulaye Wade de tous les noms, ne peuvent jurer sur leur Foi, si tant est qu’il qu’ils en ont une, être plus blanc que lui. Aucun ! Ni Aminata Tall, ni Ousmane Tanor Dieng, ni Moustapha Niasse, ni Idrissa Seck, ni Macky Sall, ni Ibrahima Fall, et l’on en passe, la liste étant très loin d’être exhaustive. Le Sénégal sera ce que nous en ferons.
Lui, Me Abdoulaye Wade, actuel président de notre république, a stoïquement et légalement combattu pendant vingt six années avant d’accéder au palais de l’Avenue Roume. N’est-ce pas qu’il a fallu quarante années d’opiniâtre opposition pour venir à bout du système Ups/Ps ? Aujourd’hui, il est question d’une alternative à l’alternance politique de 2000. Encore que parlant d’alternative, les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, n’ont rien vu de concret. Alternative à l’alternance politique de 2000, prématurée ou pas, c’est aux électeurs sénégalais d’en décider. Pour ce qui est des candidats, le Conseil constitutionnel déterminera. Au-delà de ces paramètres, c’est l’aventure. Et le peuple sénégalais n’acceptera jamais que soit vendangé le sacrifice de maintes générations pour que notre nation soit ce qu’elle est aujourd’hui, un phare à travers la planète. Jamais ! Voilà pourquoi, lorsqu’en janvier prochain, le Conseil constitutionnel donnera son verdict, la sérénité sera de mise. Les va-t-en guerre n’auront que leurs ombres comme foule pour aller à l’abattoir.
Le sang des Sénégalais ne sera pas indûment versé. Ceux qui en porteront la responsabilité seront châtiés. Demain, comme le Sénégal nous survivra à nous tous, les enfants de nos enfants écriront notre histoire. Raison suffisante pour que chaque acteur aujourd’hui engagé sur le champ politique mesure avec une réelle conviction son engagement et la valeur de celui-ci. Ce qui nous uni, notre patrie le Sénégal, est plus fort, plus dense, que ce qui nous désunit. Nul d’entre nous n’a le droit de le sacrifier sur l’autel de ses ambitions. Lorsque sonne l’heure de la mort, à part mourir, rien ne vaut que de mourir ! Ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir, comme vous tous qui vous opposez, êtes nourris à la sève de nos aïeuls, qui nous ont légué cette profession de foi. Raison pour laquelle il faut savoir raison garder ! Quel péril y a-t-il en la demeure, s’il ne s’agit que de se relayer à la tête de l’Etat du Sénégal ? Faire fi de nos juridictions compétentes est le Rubicon à ne pas franchir. Mais, si par malheur cela advenait, à coup sûr, chacun prendra ses responsabilités !
Par Abdel Karim AIDARA
Lundi 21 Novembre 2011
©lemessagersn. Info
Pourtant, jusqu’à cet instant où vous parcourez les lignes de cette chronique, ni lui, ni la racaille dépenaillée et déglinguée de Y en a marre, ni les politiciens encagoulés, genre professeur Alioune Tine et son radeau d’affairistes pas du tout désintéressés, n’ont jamais été inquiétés dans leurs faits et gestes. Le paradoxe ne tuant plus dans notre pays, tous ces pestiférés ne désemparent point à faire croire à qui leur prête oreille, que notre cher Sénégal serait aux antipodes de la démocratie. Soit ! Libre à tous ces compatriotes de jouer à faire peur, à se faire peur. Libre à eux de décompresser avant le Jour J, l’heure H. Ce moment où le Conseil constitutionnel va déclarer conforme et régulière la candidature du président sortant, Me Abdoulaye Wade.
Ils pensent pouvoir prendre le peuple sénégalais en otage et le pousser comme chair à canon vers les forces de l’ordre. Quelle grossière méprise que de prendre les Sénégalais pour des ânes ! Est-ce à dessein ou par incurie ? En tous cas, tous ces gens en oublient que la ruade populaire du 23 juin dernier n’a absolument rien de politique. Dans leur écrasante majorité, les Dakarois en avaient marre des délestages électriques et tenaient à se faire entendre. D’ailleurs, depuis que dans ce domaine, cela a commencé à s’améliorer, il n’y a plus eu de peuple dit du M-23. Après avoir slalomé un partout à travers la planète pour dénigrer leur pays, ces pestiférés ne veulent admettre que, ni Barack Hussein Obama, ni Nicolas Sarkozy, ni le Conseil de sécurité des Nations Unies, ne viendront jamais interférer dans une affaire sénégalo-sénégalaise. Dans sa dernière sortie, l’ambassadeur américain, Son Excellence Lucky Lewens, l’a clairement fait comprendre. Le Sénégal est un pays stable doté d’institutions très viables.
C’est adressé à ceux-là mêmes qui n’y croient pas, qui sont en porte-à-faux par rapport à leur patrie, et en veulent à sa quiétude et à sa stabilité. Encore que se pose la question de savoir, quand on est sûr et certain de gagner, pourquoi avoir peur d’aller au combat avec une personne qu’on a soi même dépeinte comme un vieillard sur le déclin ? ‘’Aay dû yam ci borom’’ (le malheur invoqué ne s’arrête jamais là où on le souhaite), disaient nos anciens. Est-il utile de rappeler qu’aucun de ceux-là qui traitent aujourd’hui le président Abdoulaye Wade de tous les noms, ne peuvent jurer sur leur Foi, si tant est qu’il qu’ils en ont une, être plus blanc que lui. Aucun ! Ni Aminata Tall, ni Ousmane Tanor Dieng, ni Moustapha Niasse, ni Idrissa Seck, ni Macky Sall, ni Ibrahima Fall, et l’on en passe, la liste étant très loin d’être exhaustive. Le Sénégal sera ce que nous en ferons.
Lui, Me Abdoulaye Wade, actuel président de notre république, a stoïquement et légalement combattu pendant vingt six années avant d’accéder au palais de l’Avenue Roume. N’est-ce pas qu’il a fallu quarante années d’opiniâtre opposition pour venir à bout du système Ups/Ps ? Aujourd’hui, il est question d’une alternative à l’alternance politique de 2000. Encore que parlant d’alternative, les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, n’ont rien vu de concret. Alternative à l’alternance politique de 2000, prématurée ou pas, c’est aux électeurs sénégalais d’en décider. Pour ce qui est des candidats, le Conseil constitutionnel déterminera. Au-delà de ces paramètres, c’est l’aventure. Et le peuple sénégalais n’acceptera jamais que soit vendangé le sacrifice de maintes générations pour que notre nation soit ce qu’elle est aujourd’hui, un phare à travers la planète. Jamais ! Voilà pourquoi, lorsqu’en janvier prochain, le Conseil constitutionnel donnera son verdict, la sérénité sera de mise. Les va-t-en guerre n’auront que leurs ombres comme foule pour aller à l’abattoir.
Le sang des Sénégalais ne sera pas indûment versé. Ceux qui en porteront la responsabilité seront châtiés. Demain, comme le Sénégal nous survivra à nous tous, les enfants de nos enfants écriront notre histoire. Raison suffisante pour que chaque acteur aujourd’hui engagé sur le champ politique mesure avec une réelle conviction son engagement et la valeur de celui-ci. Ce qui nous uni, notre patrie le Sénégal, est plus fort, plus dense, que ce qui nous désunit. Nul d’entre nous n’a le droit de le sacrifier sur l’autel de ses ambitions. Lorsque sonne l’heure de la mort, à part mourir, rien ne vaut que de mourir ! Ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir, comme vous tous qui vous opposez, êtes nourris à la sève de nos aïeuls, qui nous ont légué cette profession de foi. Raison pour laquelle il faut savoir raison garder ! Quel péril y a-t-il en la demeure, s’il ne s’agit que de se relayer à la tête de l’Etat du Sénégal ? Faire fi de nos juridictions compétentes est le Rubicon à ne pas franchir. Mais, si par malheur cela advenait, à coup sûr, chacun prendra ses responsabilités !
Par Abdel Karim AIDARA
Lundi 21 Novembre 2011
©lemessagersn. Info