(leral) - Vêtu d’un tee-shirt bleu, visage dégoulinant de sueur, ce menuisier d’une vingtaine d’années, rabote une planche. Il est visiblement occupé. Mais, le sort des cimetières de Yoff l’intéresse. Volubile, il s’écrit : «Ce sont de saints hommes qui sont enterrés dans ces cimetières et il est choquant de voir des chiens errants y pénétrer. Mais, aussi le risque de voir des voleurs y passer, après leur forfait, pour se fondre dans la nature.» Ces sentiments sont partagés par Laye Sarr, son voisin immédiat, qui, lui, s’étrangle lorsqu’il voit «des badauds faire leurs besoins à l’intérieur des cimetières». Suffisant pour que Ahmet réclame, «non seulement le rétablissement du mur, mais aussi son élévation à hauteur de 4 mètres de plus».
APPEL D’OFFRES LANCE
Du côté des autorités ayant en charge la gestion des cimetières de Yoff, on semble se préoccuper de l’affaissement d’un pan du mur de clôture qui risque, à la longue, d’emporter avec lui, une partie. Selon Abdou Aziz Diène, régisseur adjoint des lieux, «un appel d’offres a été lancé par la Mairie de Dakar depuis longtemps, pour la clôture» desdits cimetières.
Au-delà de l’affaissement de ce pan, Ameth plaide aussi pour la salubrité des abords des cimetières, puisque «la propreté fait partie de la foi». Pour le jeune menuisier, «les cimetières sont un lieu sacré et nous devons les maintenir propre».
Les populations de l’Unité de 25 et celles de Nord-Foire ne parviennent plus à respirer de l’air pur, à cause de l’odeur pestilentielle qui s’échappe de ce dépotoir d’ordure. Mais, ces quatre jeunes garçons, confortablement installés sous une tente au milieu des détritus, eux, semblent s’habituer aux odeurs pestilentielles. Ils devisent à voix basse. Ils ne sentent nullement préoccupés par l’état de l’environnement. Ils nous renvoient vers le «gardien» des lieux. Mais, ce dernier ne l’est pas. Il veille plutôt sur la dizaine de lotissements appartenant à «un homme d’affaire lébou».
Interpellé sur la question, M. Diène répond : «Moi, je ne m’occupe que des cimetières. Il faut plutôt aller voir les promoteurs qui y construisent.»
APPEL D’OFFRES LANCE
Du côté des autorités ayant en charge la gestion des cimetières de Yoff, on semble se préoccuper de l’affaissement d’un pan du mur de clôture qui risque, à la longue, d’emporter avec lui, une partie. Selon Abdou Aziz Diène, régisseur adjoint des lieux, «un appel d’offres a été lancé par la Mairie de Dakar depuis longtemps, pour la clôture» desdits cimetières.
Au-delà de l’affaissement de ce pan, Ameth plaide aussi pour la salubrité des abords des cimetières, puisque «la propreté fait partie de la foi». Pour le jeune menuisier, «les cimetières sont un lieu sacré et nous devons les maintenir propre».
Les populations de l’Unité de 25 et celles de Nord-Foire ne parviennent plus à respirer de l’air pur, à cause de l’odeur pestilentielle qui s’échappe de ce dépotoir d’ordure. Mais, ces quatre jeunes garçons, confortablement installés sous une tente au milieu des détritus, eux, semblent s’habituer aux odeurs pestilentielles. Ils devisent à voix basse. Ils ne sentent nullement préoccupés par l’état de l’environnement. Ils nous renvoient vers le «gardien» des lieux. Mais, ce dernier ne l’est pas. Il veille plutôt sur la dizaine de lotissements appartenant à «un homme d’affaire lébou».
Interpellé sur la question, M. Diène répond : «Moi, je ne m’occupe que des cimetières. Il faut plutôt aller voir les promoteurs qui y construisent.»