La présente campagne de commercialisation de l’arachide est partie pour être un échec. Démarrée tardivement, c’est-à-dire le 8 décembre dernier, la campagne se mène alors que la plupart des producteurs agricoles ont préféré tourner le dos aux circuits officiels pour céder leurs récoltes d’arachide dans des marchés parallèles. Ils estiment insuffisant le prix d’achat au producteur fixé par l’Etat.
Pire, alors qu’elle est ouverte depuis le 8 décembre dernier, la campagne de commercialisation tarde à démarrer. Une situation que le président du Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia), M. Jean Ndiaye qui se prononçait récemment sur la question, mettait sur le compte des discussions avec les banques. A l’en croire, « lorsqu’on a fixé le prix à 165 francs, il s’est trouvé que les acteurs avaient déjà déposé une demande de financement au niveau des banques sur la base de 160 francs le kilogramme. Il fallait ensuite reprendre tout ce dossier le ramener au niveau des banques pour en discuter de nouveau ». M. Ndiaye poursuivait : « depuis le début de cette campagne, il n’y avait pas d’argent au niveau des points de collecte parce qu’il y a une lenteur née du malentendu sur le prix fixé entre les huiliers et les acteurs ». Il révélait en même temps que les opérateurs avaient commencé à recevoir leurs dus. L’Etat ayant consenti un versement de 1,8 milliard de Fcfa.
Toutefois, selon le président des Ops, M. El Hadji Tambédou, lui et ses pairs n’ont rien reçu de l’Etat. Une situation qui pousse les banques à refuser de continuer à leur prêter de l’argent. M. El Hadji Tambédou qui s’exprimait sur les ondes de Walf Fm menace : « que l’Etat nous paie pour qu’on puisse rembourser les banques. Si d’ici là, l’Etat ne nous paie pas, nous allons boycotter dès la semaine prochaine la campagne de commercialisation ». Les opérateurs réclament également une audience avec le président de la République.
source nettali
Pire, alors qu’elle est ouverte depuis le 8 décembre dernier, la campagne de commercialisation tarde à démarrer. Une situation que le président du Comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia), M. Jean Ndiaye qui se prononçait récemment sur la question, mettait sur le compte des discussions avec les banques. A l’en croire, « lorsqu’on a fixé le prix à 165 francs, il s’est trouvé que les acteurs avaient déjà déposé une demande de financement au niveau des banques sur la base de 160 francs le kilogramme. Il fallait ensuite reprendre tout ce dossier le ramener au niveau des banques pour en discuter de nouveau ». M. Ndiaye poursuivait : « depuis le début de cette campagne, il n’y avait pas d’argent au niveau des points de collecte parce qu’il y a une lenteur née du malentendu sur le prix fixé entre les huiliers et les acteurs ». Il révélait en même temps que les opérateurs avaient commencé à recevoir leurs dus. L’Etat ayant consenti un versement de 1,8 milliard de Fcfa.
Toutefois, selon le président des Ops, M. El Hadji Tambédou, lui et ses pairs n’ont rien reçu de l’Etat. Une situation qui pousse les banques à refuser de continuer à leur prêter de l’argent. M. El Hadji Tambédou qui s’exprimait sur les ondes de Walf Fm menace : « que l’Etat nous paie pour qu’on puisse rembourser les banques. Si d’ici là, l’Etat ne nous paie pas, nous allons boycotter dès la semaine prochaine la campagne de commercialisation ». Les opérateurs réclament également une audience avec le président de la République.
source nettali