Le président de la République, Macky Sall appelle le chef de l’Etat, gambien, Yaya Jammeh à surseoir à sa décision d’exécuter 47 détenus condamnés à mort. Selon un communiqué publié dont copie nous est parvenue, Macky Sall a exprimé ses regrets à l’annonce par la présidence gambienne de l’exécution de 9 parmi les prisonniers qui devaient être fusillés.
Les Sénégalais, Tabara Samb et Djibril Bâ et d’anciens éléments de la sécurité présidentielle gambienne figurent parmi les 9 prisonniers tués par le régime du président Jammeh, malgré les demandes de clémence adressées aux autorités de Banjul. Macky Sall a réaffirmé sa demande de clémence en faveur de tous les condamnés parmi lesquels figure le citoyen sénégalais Saliou Niang, en attente d’exécution ».
Pour rappel, lors de la fête de la korité, le président Yaya Jammeh avait déclaré que toutes les personnes condamnées à mort seront exécutées en septembre. Sa déclaration avait provoqué une vive réaction de la communauté internationale, notamment les organisations de défense des droits de l’homme.
Face à ces pressions, Yaya Jammeh avait semblé reculer en annonçant lors de l’audience qu’il a accordée au ministre béninois des affaires étrangères qu’il voulait tout simplement faire peur aux gens. 48 heures après sa sortie qui avait soulagé les organisations de défense des droits de l’homme, l’homme fort de Banjul a pondu un communiqué pour annoncer l’exécution de 9 parmi les condamnés à mort, soulignant que son pays n’a fait qu’appliquer la Loi.
Samba Ndiaye NETTALI.NET -
Les Sénégalais, Tabara Samb et Djibril Bâ et d’anciens éléments de la sécurité présidentielle gambienne figurent parmi les 9 prisonniers tués par le régime du président Jammeh, malgré les demandes de clémence adressées aux autorités de Banjul. Macky Sall a réaffirmé sa demande de clémence en faveur de tous les condamnés parmi lesquels figure le citoyen sénégalais Saliou Niang, en attente d’exécution ».
Pour rappel, lors de la fête de la korité, le président Yaya Jammeh avait déclaré que toutes les personnes condamnées à mort seront exécutées en septembre. Sa déclaration avait provoqué une vive réaction de la communauté internationale, notamment les organisations de défense des droits de l’homme.
Face à ces pressions, Yaya Jammeh avait semblé reculer en annonçant lors de l’audience qu’il a accordée au ministre béninois des affaires étrangères qu’il voulait tout simplement faire peur aux gens. 48 heures après sa sortie qui avait soulagé les organisations de défense des droits de l’homme, l’homme fort de Banjul a pondu un communiqué pour annoncer l’exécution de 9 parmi les condamnés à mort, soulignant que son pays n’a fait qu’appliquer la Loi.
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