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CONDAMNE A DEUX ANS DE PRISON FERME : Malick Noël Seck ne veut pas d’une grâce de Wade

Malick Noël Seck n’était pas éligible à la grâce accordée par Wade à plus de 420 détenus en cette veille de fête de Tabaski. Le président de la République ne l’a donc pas gracié. D’ailleurs, le patron du mouvement Convergence socialiste ne s’y attendait même pas. Puisqu’il a confié à ses avocats qui lui ont rendu visite, vendredi après-midi, à la prison du camp pénal de Liberté 6 qu’il ne voulait pas d’une grâce de Wade.


Rédigé par leral.net le Samedi 5 Novembre 2011 à 09:13 | | 0 commentaire(s)|

CONDAMNE A DEUX ANS DE PRISON FERME : Malick Noël Seck ne veut pas d’une grâce de Wade
« Que justice me soit rendue. » Telle est la position de Malick Noël Seck condamné à purger deux ans de prison ferme pour menaces de mort et outrage à magistrat. Pourtant, nombreux sont ceux qui appellent à une grâce présidentielle. Mais le leader de Convergence socialiste, lui, préfère suivre la procédure entamée par ses avocats qui ont introduit un appel pour qu’il soit rejugé par la Cour d’appel.

D’ailleurs, quelques heures avant la publication de la liste des détenus graciés par le Président Abdoulaye Wade, Malick Noël Seck a confié à ses avocats qu’il ne voulait pas d’une grâce présidentielle. Ses avocats l’ont rencontré vendredi après-midi à la prison du camp pénal de Liberté 6.

Selon Mes Moustapha Mbaye et Moussa Bocar Thiam, Malick Noël Seck demande juste que justice lui soit rendue. « Même si c’était dans les conditions d’un palace, la prison reste toujours la prison. On ne peut jamais bien se sentir bien dedans. Nous avons trouvé Malick Noël Seck dans une excellente forme avec un courage et un moral qu’il garde toujours solide », a confié, à la presse,

Me Moustapha Mbaye juste après avoir rencontré client. Et l’avocat, lui-même membre du Parti socialiste (Ps), de poursuivre : « Nous l’avons rassuré que le collectif a déjà interjeté appel et que nous suivons la procédure pour que l’affaire puisse être enrôlée le plus rapidement possible. »

Par ailleurs, à en croire Me Moustapha Mbaye, Malick Noël Seck continue d’assumer les propos contenus dans sa lettre au Conseil constitutionnel et qui lui valent aujourd’hui un séjour en prison. Toutefois, rapporte l’avocat, « il pense simplement que certains de ses propos ont été tronqués pour aboutir à une déclaration de condamnation. Mais qu’au fond, il n’y avait pas à fouetter un chat dans cette procédure ». Aussi espère-t-il que « la Cour d’appel infirmera cette condamnation dans les prochains jours ».