Des années derrière, on rêvait d’un Président qui se ferait un devoir de ne pas intervenir dans les affaires intérieures de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, on est en devoir de se «féliciter» d’un hyper-Président qui n’a pas encore envoyé un quelconque député impertinent à la prison de Rebeuss ou du Camp pénal. C’est un suprême effort ! Et c’est logique, car l’Etat c’est Lui. Son bras armé, le Parti démocratique sénégalais (Pds), avait donc décidé, devant son Conseil de discipline, de punir le président de l’Assemblée nationale, officiellement pour «activités fractionnistes», commission d’«actes et de comportement, de nature à compromettre l’image du parti et du pays». On sait que Macky Sall ne s’est pas présenté devant les procurateurs libéraux, contestant autant des «faits non spécifiés» que la compétence même de l’instance ad hoc convoquée. Ce fut le premier échelon d’une riposte qui semble promise à une montée en puissance.
Selon des informations que Le Quotidien s’est procurées à bonne source, Macky Sall ne posera aucun acte susceptible de faciliter la tâche au président de la République dans cette guerre par procuration, menée par les caciques du Pds. En termes politiques, cette posture renvoie à deux choix arrêtés. Le premier, c’est qu’il est décidé à rester président de l’Assemblée nationale du Sénégal tant que ses moyens de défense le lui permettront.
Ensuite, même si les manœuvres présidentielles le contraignaient à quitter son perchoir, il gardera son mandat de député. Il appartiendra donc au président Abdoulaye Wade d’assumer toutes les responsabilités politiques et morales liées à cette tentative de liquidation de celui qui, trois ans durant, a été son «fidèle et concret» Premier ministre, selon des termes naguère pompeux en vogue dans la galaxie libérale. Si tant est qu’il lui est impossible d’échapper aux fourches caudines du «dieu» surpuissant du Pds - rapports de forces politiques défavorables obligent - l’encore maire de Fatick a tout à gagner à se complaire dans un statut de victime sage du wadisme, en attendant des lendemains meilleurs devenus très hypothétiques. Une stratégie de basse tension qui lui fait conserver une estime réelle auprès de la frange lucide du peuple libéral, même si elle laisse l’initiative des actions spectaculaires à ses frères ennemis.
Par ailleurs, il semble bien que Serigne Mouhamadou Bara Mbacké, l’intermédiaire qui s’est presque imposé à Wade et à Sall, parce qu’il est le moins contesté des préposés à une pacification durable des rapports entre les deux hommes, soit parvenu à l’extrême limite de ses efforts, entre les interpellations de l’un et l’expression de la bonne foi manifestée par l’autre. Selon toujours nos informations, si le président de la République s’est plaint auprès du Khalife général des Mourides d’avoir été humilié en quelque sorte par les déplacements de son ex-Premier ministre aux Etats-Unis et en France, Macky Sall s’est défendu en lisant - au téléphone - au chef religieux, les mots d’accord et d’encouragement que Me Wade lui a adressés avant son départ et dont Le Populaire a fait état dans son édition d’hier.
Selon des informations que Le Quotidien s’est procurées à bonne source, Macky Sall ne posera aucun acte susceptible de faciliter la tâche au président de la République dans cette guerre par procuration, menée par les caciques du Pds. En termes politiques, cette posture renvoie à deux choix arrêtés. Le premier, c’est qu’il est décidé à rester président de l’Assemblée nationale du Sénégal tant que ses moyens de défense le lui permettront.
Ensuite, même si les manœuvres présidentielles le contraignaient à quitter son perchoir, il gardera son mandat de député. Il appartiendra donc au président Abdoulaye Wade d’assumer toutes les responsabilités politiques et morales liées à cette tentative de liquidation de celui qui, trois ans durant, a été son «fidèle et concret» Premier ministre, selon des termes naguère pompeux en vogue dans la galaxie libérale. Si tant est qu’il lui est impossible d’échapper aux fourches caudines du «dieu» surpuissant du Pds - rapports de forces politiques défavorables obligent - l’encore maire de Fatick a tout à gagner à se complaire dans un statut de victime sage du wadisme, en attendant des lendemains meilleurs devenus très hypothétiques. Une stratégie de basse tension qui lui fait conserver une estime réelle auprès de la frange lucide du peuple libéral, même si elle laisse l’initiative des actions spectaculaires à ses frères ennemis.
Par ailleurs, il semble bien que Serigne Mouhamadou Bara Mbacké, l’intermédiaire qui s’est presque imposé à Wade et à Sall, parce qu’il est le moins contesté des préposés à une pacification durable des rapports entre les deux hommes, soit parvenu à l’extrême limite de ses efforts, entre les interpellations de l’un et l’expression de la bonne foi manifestée par l’autre. Selon toujours nos informations, si le président de la République s’est plaint auprès du Khalife général des Mourides d’avoir été humilié en quelque sorte par les déplacements de son ex-Premier ministre aux Etats-Unis et en France, Macky Sall s’est défendu en lisant - au téléphone - au chef religieux, les mots d’accord et d’encouragement que Me Wade lui a adressés avant son départ et dont Le Populaire a fait état dans son édition d’hier.