Au passage, il faut remarquer que Orange Sénégal qui, si nos informations sont exactes, exerce l'éminente position dominante sur le marché des télécommunications et n'opère que sur des bases mercantiles au profit de ses actionnaires. Ses clients ne gagnent absolument rien et continuent de payer pour des services gratuits à Bamako.
Cette réalité ne permet pas nos partis politiques et leurs leaders d'investir sérieusement dans la communication Web pour exercer une quelconque attraction sur des segments entiers de notre population. Nous nous réjouissons quand même de leurs présences sur les inforoutes et les réseaux sociaux pour discuter de leurs projets de société et établir une communication bi-directionnelle et instantanée avec des électeurs potentiels. Sur Facebook, la plateforme la plus importante dans la famille des réseaux sociaux, ils ont des profils qui arrivent presque à la limite des cinq mille amis possibles et certains créent des pages développées spécialement pour les politiciens en campagne et/ou en exercice.
C'est le lieu de dire à ceux qui font l'amalgame entre fans et électeurs de faire très attention. Avoir dix-mille fans sur Facebook ou être suivi sur Twitter rassure mais n’implique pas forcément une adhésion politique et un soutien à un agenda électoral. Illustrons. Je me retrouve parmi les fans du voyou Abdoulaye Wade mais ce n’est pas pour autant que j’adhère à la cause du Sopi qui s'est révélée être la plus grande escroquerie politique et financière de l'histoire du Sénégal indépendant. Les 40 ans du Parti Socialiste ont beau être très informatifs sur la qualité et l'arrogance légendaires de ses responsables mais le Sopi en 10 ans a terminé de démolir un Etat, de démotiver ses fonctionnaires et d'imprimer dans la conscience collective que le plus court chemin pour s'enrichir au Sénégal était d'adhérer au Pds.
Le maire de Saint-Louis, l’insolent Monsieur Cheikh DIEYE qui, avec dix-mille clics dans sa page Facebook politicien, s'est cru autorisé de qualifier les leaders de Bennoo Siggil Senegaal de politiciens périmés. Il doit retenir que dix-mille "Like" systématiques sur toutes les mises à jour de son profil Facebook ne sont en rien un indicateur de représentativité et une assurance de réélection à la mairie de Saint-Louis. Donc en dehors d'y trouver bonne conscience sur sa littérature puérile et son déguisement de Président de la République, je ne vois pas pourquoi il a été amené à casser sa collaboration politique avec Bennoo Siggil Senegaal qui peut gagner encore avec d'autres jeunes leaders politiques de Saint-Louis encore très loin de leurs dates de péremption. En conséquence, Monsieur Cheikh DIEYE, qui n’est pas limité pour rester sur Facebook comme les mercenaires de la fatalité payés pour nous intoxiquer avec des idées stériles sur le voyou Abdoulaye Wade, va passer plus de temps dans la réalité politique à chercher des militants, trouver le financement d’une campagne électorale et convaincre ceux qui élisent, les ruraux. Bennoo Siggil Senegaal, au sein de laquelle on trouve des jeunes premiers saint-louisiens plus denses, méthodiques et organisés qu’il ne s’efforce de le devenir, est édifiée sur sa précipitation et son obssession pour la fonction de Président de la République. On ne devient pas encore Président de la République du Sénégal avec des clics de sympathie.
Nous attendons les orientations programmatiques de Bennoo Siggil Senegaal et espérons que le Président de la République y sera dépouillé de toutes les prérogatives qui font que cette fonction cristallise/incarne le pouvoir et son parti use des moyens de l’Etat pour le conserver en toute impunité.
Pour revenir à la culture geek, le seul cas où des milliers de clics pourraient être utiles à un politicien, c’est dans le cadre d’un vote électronique et ce n’est pas demain la veille au Sénégal. Dans ces conditions, les politiciens sénégalais qui pensent remporter l’élection présidentielle de 2012 par une campagne Web sont mal barrés. Les électeurs en milieu rural, très représentatifs et sensibles à la propagande électorale, restent toujours dans la réalité politique.
Samba Alassane Thiam
Secrétaire Général chargé de la Communication
Union Régionale / Départementale de Matam
Secrétaire Général Adjoint chargé de la Vie Politique
Coordination Communale de Ourossogui
Parti Socialiste du Sénégal
Cette réalité ne permet pas nos partis politiques et leurs leaders d'investir sérieusement dans la communication Web pour exercer une quelconque attraction sur des segments entiers de notre population. Nous nous réjouissons quand même de leurs présences sur les inforoutes et les réseaux sociaux pour discuter de leurs projets de société et établir une communication bi-directionnelle et instantanée avec des électeurs potentiels. Sur Facebook, la plateforme la plus importante dans la famille des réseaux sociaux, ils ont des profils qui arrivent presque à la limite des cinq mille amis possibles et certains créent des pages développées spécialement pour les politiciens en campagne et/ou en exercice.
C'est le lieu de dire à ceux qui font l'amalgame entre fans et électeurs de faire très attention. Avoir dix-mille fans sur Facebook ou être suivi sur Twitter rassure mais n’implique pas forcément une adhésion politique et un soutien à un agenda électoral. Illustrons. Je me retrouve parmi les fans du voyou Abdoulaye Wade mais ce n’est pas pour autant que j’adhère à la cause du Sopi qui s'est révélée être la plus grande escroquerie politique et financière de l'histoire du Sénégal indépendant. Les 40 ans du Parti Socialiste ont beau être très informatifs sur la qualité et l'arrogance légendaires de ses responsables mais le Sopi en 10 ans a terminé de démolir un Etat, de démotiver ses fonctionnaires et d'imprimer dans la conscience collective que le plus court chemin pour s'enrichir au Sénégal était d'adhérer au Pds.
Le maire de Saint-Louis, l’insolent Monsieur Cheikh DIEYE qui, avec dix-mille clics dans sa page Facebook politicien, s'est cru autorisé de qualifier les leaders de Bennoo Siggil Senegaal de politiciens périmés. Il doit retenir que dix-mille "Like" systématiques sur toutes les mises à jour de son profil Facebook ne sont en rien un indicateur de représentativité et une assurance de réélection à la mairie de Saint-Louis. Donc en dehors d'y trouver bonne conscience sur sa littérature puérile et son déguisement de Président de la République, je ne vois pas pourquoi il a été amené à casser sa collaboration politique avec Bennoo Siggil Senegaal qui peut gagner encore avec d'autres jeunes leaders politiques de Saint-Louis encore très loin de leurs dates de péremption. En conséquence, Monsieur Cheikh DIEYE, qui n’est pas limité pour rester sur Facebook comme les mercenaires de la fatalité payés pour nous intoxiquer avec des idées stériles sur le voyou Abdoulaye Wade, va passer plus de temps dans la réalité politique à chercher des militants, trouver le financement d’une campagne électorale et convaincre ceux qui élisent, les ruraux. Bennoo Siggil Senegaal, au sein de laquelle on trouve des jeunes premiers saint-louisiens plus denses, méthodiques et organisés qu’il ne s’efforce de le devenir, est édifiée sur sa précipitation et son obssession pour la fonction de Président de la République. On ne devient pas encore Président de la République du Sénégal avec des clics de sympathie.
Nous attendons les orientations programmatiques de Bennoo Siggil Senegaal et espérons que le Président de la République y sera dépouillé de toutes les prérogatives qui font que cette fonction cristallise/incarne le pouvoir et son parti use des moyens de l’Etat pour le conserver en toute impunité.
Pour revenir à la culture geek, le seul cas où des milliers de clics pourraient être utiles à un politicien, c’est dans le cadre d’un vote électronique et ce n’est pas demain la veille au Sénégal. Dans ces conditions, les politiciens sénégalais qui pensent remporter l’élection présidentielle de 2012 par une campagne Web sont mal barrés. Les électeurs en milieu rural, très représentatifs et sensibles à la propagande électorale, restent toujours dans la réalité politique.
Samba Alassane Thiam
Secrétaire Général chargé de la Communication
Union Régionale / Départementale de Matam
Secrétaire Général Adjoint chargé de la Vie Politique
Coordination Communale de Ourossogui
Parti Socialiste du Sénégal