A en croire Paul Dominique Correa, du task-force du forum civil, ce résultat obtenu par le Sénégal est le même qu’il a enregistré en 1999. Cela signifie que le Sénégal « piétine et confirme son ancrage historique dans la corruption au moment où des pays de la Cedeao ont connu des avancées". M Correa a cité des pays comme le Ghana, le Burkina Faso, le Cap-Vert, etc.
Dans ses conclusions, le Forum civil, antenne nationale deTransparency international, estime qu’il n’y a aucun signe évident traduisant une réelle volonté des autorités à engager un combat efficace contre la corruption. L’organisation constate que dans la société sénégalaise, dans sa globalités, commence à manifester une accoutumance voire une addiction aux pratiques perverses de la corruption.
Cette situation n’est pas sans conséquence sur la réalisation des stratégies de développement. Parmi celles-ci, il y a le surenchérissement du coût des infrastructures, l’accroissement factice du poids de l’endettement, l’aggravement de la pauvreté, etc …
Aussi, le Forum civil considère-t-il qu’une réaction "urgente" s’impose à l’Etat du Sénégal. Pour arriver à bout de la corruption, l’organisation pense qu’il faut initier de larges concertations pour amener l’Etat vers des réformes "hardies et audacieuses". L’exécutif sénégalais aussi doit manifester sans ambiguïté sa ferme volonté, ajoute-t-on, insitant sur l’indépendance, l’intégrité et la responsabilité de la justice. Cependant, les juges doivent être soumis à des règles disciplinaires limitant leur immunité, pense M. Correa.
Ce dernier souhaite que le Commission nationale de lutte contre la concussion et la corruption (Cnlcc) soit remplacée par une agence totalement indépendante pouvant saisir le tribunal et s’autosaisir. Il faut préciser que l’Ipc permet de mesurer l’évolution de la corruption passive dans des secteurs de l’administration publique et de la classe politique des pays. L’Ipc 2008 est établie sur la base des enquêtes réalisées en 2007 et 2008 et concerne 180 pays
source nettali
Dans ses conclusions, le Forum civil, antenne nationale deTransparency international, estime qu’il n’y a aucun signe évident traduisant une réelle volonté des autorités à engager un combat efficace contre la corruption. L’organisation constate que dans la société sénégalaise, dans sa globalités, commence à manifester une accoutumance voire une addiction aux pratiques perverses de la corruption.
Cette situation n’est pas sans conséquence sur la réalisation des stratégies de développement. Parmi celles-ci, il y a le surenchérissement du coût des infrastructures, l’accroissement factice du poids de l’endettement, l’aggravement de la pauvreté, etc …
Aussi, le Forum civil considère-t-il qu’une réaction "urgente" s’impose à l’Etat du Sénégal. Pour arriver à bout de la corruption, l’organisation pense qu’il faut initier de larges concertations pour amener l’Etat vers des réformes "hardies et audacieuses". L’exécutif sénégalais aussi doit manifester sans ambiguïté sa ferme volonté, ajoute-t-on, insitant sur l’indépendance, l’intégrité et la responsabilité de la justice. Cependant, les juges doivent être soumis à des règles disciplinaires limitant leur immunité, pense M. Correa.
Ce dernier souhaite que le Commission nationale de lutte contre la concussion et la corruption (Cnlcc) soit remplacée par une agence totalement indépendante pouvant saisir le tribunal et s’autosaisir. Il faut préciser que l’Ipc permet de mesurer l’évolution de la corruption passive dans des secteurs de l’administration publique et de la classe politique des pays. L’Ipc 2008 est établie sur la base des enquêtes réalisées en 2007 et 2008 et concerne 180 pays
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